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2,98

sur 57 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici un roman original où l'on aborde la deuxième guerre mondiale sous un angle singulier.

Une enfant anglaise: Lydia, 11ans, fuyant sa famille d'accueil...
Retrouvant l'imposante demeure où elle a grandi et où elle espére retrouver sa famille , mais la maison est vide......
De l'autre côté, l'arrivée de Heiden, un soldat allemand, armé d'un fusil et vêtu d'un uniforme anglais.....je n'en dirai pas plus......
Nous plongeons alors dans un huit- clos angoissant et éprouvant où Lydia cherche à comprendre qui est cet homme ? Et que cherche t-il ? Pourquoi connaît-il son prénom ?
Heiden, lui, se remémore avec douleur les épisodes douloureux et cruels de son passé militaire et sentimental....
Comme le début du livre est long et lent, nous avons de la difficulté à nous repérer .
L'angoisse nous étreint l'atmosphère est pesante, les personnages sont nombreux, nous revenons en arrière sur les moments heureux de la vie des protagonistes .L'auteur nous les fait partager.

Chaque " souvenir "est retranscrit avec finesse;

D'une plume élégante, poétique, un peu mystérieuse l'auteur décrit les tensions psychologiques , physiques entre ses personnages, eux- mêmes habités par un passé fantôme, nous immisçant au plus près dans un temps long , étiré, très éloigné de notre appréhension moderne........
Enfermés dans une maison et retranchés en eux- mêmes, dans une sorte d'entre soi les deux personnages se racontent leur histoire, en deviennent infiniment attachants;
Ces deux -là ont souffert et souffrent de la perte d'un être cher...
Au total : des blessures morales et psychologiques intenses: les horreurs des combats et la perte de la femme aimée pour Heiden, la perte de son frére et l'espoir que son Pére reviendra pour Lydia......
Comprendre les comportements des gens en temps de guerre est ardu.....
Un ouvrage à l'ambiance intime , triste, lourde , angoissante , qui mélange petite et grande histoire,---mélange de roman - historique ---psychologique - où l'auteur pose la question de la rédemption et de l'humanité avec acuité......
Un bémol, un livre difficile à lire et à commenter au rythme très lent ........
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Merci à Babelio pour l'envoi de ce livre !
En 1940, une petite fille de 11 ans, Lydia, traverse seule un village du Suffolk pour regagner sa maison. Mais le village qu'elle traverse est désert, les maisons vides... de même que sa maison, vide de toute présence humaine. Mais cette situation ne va pas durer : un soldat portant arme et uniforme anglais pénètre dans la maison, lui disant de ne pas s'enfuir et d'obéir, en échange de quoi il ne lui fera aucun mal.
Cependant, Lydia, avec la sensibilité des enfants, sent bien que cet homme est étrange, sans être sûre qu'il lui dise la vérité, surtout qu'il semble très familier et surtout connait son nom.
Le silence des bombes est un roman que j'étais très curieuse de lire, déjà pour son résumé, nous campant une action dans les années de la Seconde Guerre Mondiale mais aussi pour cette ambiance à huit-clos. En outre, j'apprécie énormément les éditions Préludes, qui publient une excellente sélection. Alors, est-ce que ce premier roman de Jason Hewitt a réussi son pari ?
Pour le coup, le résumé et les premiers avis que j'en ai lu m'ont rappelé le roman de Jonathan Littell, pour ce côté historique, et cette rencontre entre une fillette et un soldat. Cependant, on peut dire que n'importe quel livre reprenant ces thèmes peut se rapprocher de tel ou tel auteur ayant déjà écrit sur le sujet. Jason Hewitt a repris une histoire vu et revu, on ne compte plus les romans parlant de la guerre, que ce soit la première, la deuxième guerre mondiale, ou une autre. On a deux points de vue dans le silence des bombes, celui d'une jeune fille relativement protégée, qui a peu vue les horreurs de la guerre, sauf lorsqu'il s'agit de la disparition d'êtres qu'elle aime ; et on a un soldat, qui court le risque de se déshumanisé au fur et à mesure des horreurs qu'il croise : meurtre, viol... Deux personnages, deux destins qui s'entrelacent : ils nous montrent les horreurs de la guerre de leur fenêtre, sans espoir de voir plus loin que l'attente de ce qui va se passer ensuite. Les débuts ont été durs, j'ai eu un peu de mal à m'y mettre. Donc un début assez lent, mais une histoire que j'étais curieuse de lire par la suite. Non que ça devienne plus rapide, mais l'interaction entre Lydia et le soldat est très bien décrite, une relation haine/confiance très bien dépeinte.
On m'a fait remarquer que je lisais souvent des histoires sombres (celui-ci ne va pas m'aider à dire le contraire !), mais c'est surtout parce que je trouve qu'il y a peu de publication vraiment « joyeuse » ou en tout cas pleine d'espoir. le silence des bombes se classe parmi ces romans que l'on referme avec un pincement au coeur, car guerre et conflit ne sont pas les meilleurs moyens de nous faire prendre confiance en l'Humanité.
Jason Hewitt a une belle écriture, d'une très grande qualité. Malgré quelques faiblesses de ce récit, je serais curieuse de lire ses prochains !
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Ce premier roman de Jason Hewitt est un quasi huis-clos, entre la jeune Lydia, 11 ans, qui a fui la maison où elle a été placée en pension pour l'éloigner de la guerre pour revenir chez elle à Greyfriars, et Heiden, un soldat Allemand envoyé en reconnaissance avec un groupe pour préparer l'invasion de la Grande-Bretagne par l'armée du IIIème Reich.
Mais ce soldat n'est pas tout à fait comme les autres, il connaît le prénom de Lydia tout comme les lieux où il se trouve, mais il refuse de répondre à ses questions : "Tu devrais garder tes questions pour toi. Tu n'aimerais pas forcément les réponses.".
Il est parfois violent, parfois presque tendre, et bien souvent il se perd dans ses souvenirs, ce qui permet au lecteur de retracer son parcours, de l'Allemagne des années 30 à son enrôlement dans l'armée du IIIème Reich, de ses passions, de ses amours et des événements qui l'ont forgé et expliquent son attitude d'aujourd'hui vis-à-vis de cette fillette et le but qu'il cherche à atteindre.
Mais rien n'est facile ni évident, et on ne peut pas tirer un trait sur son passé, c'est en tout cas ce que Heiden va apprendre au cours de ces cinq jours : "On croit qu'on peut tout laisser tomber, mais c'est faux. Tout reste, tout s'accroche. Qu'importe ce qu'on fait, où on va.".
Il y a un fort contraste entre ces deux personnages, d'un côté il y a Lydia, jeune, innocente, naïve, croyant aux anges et parlant de Dieu; et de l'autre Heiden, un homme qui a vu la véritable nature du Mal et qui a connu bien des souffrances, il ne croit plus en rien et cherche à secouer Lydia, à faire tomber les oeillères de ses yeux pour qu'elle voit le monde tel qu'il est réellement : "Tu parles d'anges, de Dieu, mais tu n'as aucune idée de ce que tu dis. Ta tête est pleine d'histoires. Tu dois grandir. Tout le monde doit grandir. Même toi. Surtout toi.".
Il y a un aspect méchant dans tout cela, et à la fois tendre, car plutôt que de chercher à la brusquer Heiden tente de lui ouvrir les yeux, mais il s'y prend mal.
C'est en quelque sorte la rencontre de deux maladresses, Lydia ne sachant pas quelle attitude adopter vis-à-vis de cet homme et vice-versa, et de deux souffrances, l'un et l'autre ayant perdu récemment un être proche qu'ils aimaient.
Si j'ai beaucoup aimé ce principe du huis-clos, je regrette néanmoins qu'il finisse par tourner en rond et ne pas trouver de réel aboutissement.
Il fallait que quelque chose d'autre arrive, une sorte d'explosion finale qui mettrait un terme à toute la tension créée.
Mais elle ne vient pas, et c'est quelque peu dommage car les deux personnages étaient vraiment traités de façon intéressante, tout comme le choix du contexte historique.
Il s'agit du premier roman de Jason Hewitt et c'est sans doute ce qui explique cette fin mal aboutie et ces deux personnages qui restent suspendus en l'air plutôt que de redescendre sur terre dans un véritable final.
Le style est agréable, c'est pourquoi outre ces erreurs de débutant j'attends de voir ce que donnera le prochain roman de Jason Hewitt.
Je serai également curieuse de voir ce que ce roman pourrait donner en adaptation, soit théâtrale soit cinématographique, car la plupart des ingrédients sont réunis pour en rendre le traitement visuel intéressant.

"Le silence des bombes" est un premier roman de Jason Hewitt globalement intéressant mais qui souffre de quelques maladresses.
J'en ai profité pour découvrir les éditions Préludes et j'ai été assez séduite par cette maison d'édition qui propose des livres intéressants tout en choisissant intelligemment les couvertures pour les illustrer.

Je remercie Babelio et les éditions Préludes pour l'envoi de ce livre.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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En Angleterre, nous découvrons la jeune Lydia qui se rend toute seule là, où elle a toujours vécue. de retour après quelque temps, elle ne sait pas trop à quoi s'attendre, mais cela ne l'inquiète pas plus que ça, elle n'a qu'une idée en tête retourner à sa maison en espérant retrouver sa famille. Mais pendant son trajet à pied, elle va se rendre compte que les choses ont changées, qu'il n'y a plus âme qui vive. C'est donc en compagnie de son ours en peluche et de son masque à gaz qu'elle va arriver dans sa maison, vide, presque sans aucune trace des habitants.

Mais Lydia ne va pas rester très longtemps toute seule dans cette maison, car durant sa première nuit, elle va entendre quelqu'un pénétrer à l'intérieur de la maison. C'est un homme étrange qui vient d'arriver, certes il a un uniforme anglais mais quelque chose la dérange chez lui, quelque chose ne colle pas. Ca va donc être le début pour eux deux, d'une étrange cohabitation.

L'histoire se passe principalement en huis clos avec pas mal de flash-back, surtout du côté de cet énigmatique soldat. On va comprendre leur passé et ce qu'ils ont vécu. Chacun a vécu des choses difficiles, chacun à leur façon et les a transformés. Il va se nouer une relation très étrange entre ces deux personnages, oscillant entre l'affection et la haine.

J'ai apprécié découvrir ces deux personnages si différents et parfois si semblables, car ils ont tous les deux écopés de blessures mentales à causes de cette guerre, et ça, on en prend l'ampleur au fur et à mesure du livre. On va les voir changer, une sorte de complicité va parfois naître entre eux et parfois un sentiment de haine profonde. Ce huis clos, les change sans qu'ils s'en rendent compte, jusqu'à ce qu'ils arrivent à imaginer une vie, un futur ensemble.

Nous avons aussi beaucoup de flash-back tout au long de ce récit, nous découvrons le passé de Lydia car même si elle a l'air d'avoir été épargnée, protégée et innocente, elle a aussi ses petits secrets et ses propres blessures. de même, pour le soldat, nous le découvrons tel qu'il était avant de s'engager dans cette guerre, sa vie, ses projets, mais aussi ce qu'il a vécu pendant ses missions, dans son entourage jusqu'à découvrir ce qu'il manigance, le pourquoi de son arrivée en Angleterre.

La trame de l'histoire est intéressante, j'ai aimé voir l'évolution de leur étrange relation, les liens qui se nouaient tout doucement et leurs personnalités torturées, pleines de blessures. Mais je trouve que l'on s'étend un peu trop sur le soldat au dépend de Lydia, elle est parfois mise à l'écart ce qui est dommage car au départ il y avait un bon équilibre.

Les deux personnalités sont bien travaillées, même si pour moi il y a parfois quelques petites incohérences / choses étranges, par exemple pour la scène de la douche avec les pensées de Lydia sur le soldat, mais bon pourquoi pas, ce n'est pas ce qui marque le plus. Par contre, je dois dire que, même si c'est mon premier roman de ce genre, je le trouve assez prévisible, toutes les « révélations » n'en sont pas vraiment car c'est assez prévisible. Je suis un peu déçue de ne pas avoir été surprise et un petit bémol sur la fin, elle me laisse un petit sentiment d'inachevé, mais c'est vrai que je suis un peu chiante avec les fins, il n'y en a pas beaucoup que j'adore ^^

Dans l'ensemble, c'était une lecture assez plaisante mais sans plus, j'ai eu parfois un peu de mal avec le récit, surtout à cause des flash-back, car même quand ça ne bougeait pas beaucoup quand ils étaient tous les deux, ça ne me dérangeait pas. En tout cas, c'est un bon huis clos, l'ambiance est bien plantée, un peu d'angoisse, c'est juste qu'il manquait un petit quelque chose. En tout cas, je suis contente d'avoir découvert ce livre, et aussi Jason Hewitt en tant qu'auteur, je suis curieuse de voir ce qu'il écrira par la suite.
Lien : http://mesnouvelleslectures...
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En juillet 1940, Lydia, une petite Anglaise de onze ans, portant une grosse valise et un masque à gaz, descend du train dans la petite gare d'une ville désertée du Suffolk. Elle cherche à rejoindre Greyfriars, l'endroit où elle a grandi et où elle espère retrouver sa mère et les autres membres de sa famille. Comme la zone a été évacuée, elle trouve la maison vide, abandonnée. Un peu plus tard, un inconnu vêtu d'un uniforme de l'armée anglaise s'y introduit. Il est blessé à l'épaule et, sous la menace de son arme, oblige Lydia à rester en sa compagnie.
« Le silence des bombes » est un face à face dans un huis clos oppressant sur un arrière fond historique inquiétant. Deux personnages qui n'auraient jamais dû se rencontrer vont s'affronter, dialoguer, et même s'entraider sur un registre assez théâtral et mélodramatique. Comme le reconnaît l'auteur dans la postface, ce n'est qu'une oeuvre de fiction. Tout est inventé et finalement assez improbable. le thème est usé jusqu'à la corde. Tous les habituels poncifs et idées reçues sur cette guerre s'y retrouvent et ne peuvent qu'agacer quiconque est un peu connaisseur de la période. La seule originalité et le seul intérêt de ce roman réside dans son écriture de grande qualité et dans cette façon particulière de tisser par petites touches impressionnistes deux histoires parallèles pas très vraisemblables et nous faire peu à peu découvrir les pans cachés de la réalité des deux malheureux protagonistes de ce drame. Mais autant c'est dur et surprenant du côté de Heiden, autant c'est faible et assez peu convaincant du côté de Lydia. La quatrième de couverture parle de livre « envoûtant et déchirant », ce qui n'est pas faux et de mélange entre « petite et grande histoire ». le lecteur y verra surtout une tranche d'Histoire vue par le petit bout de la lorgnette et au lieu de « rédemption » et de « part d'humanité », la rencontre d'une gamine et d'un salopard. Ne serait-on pas en train de nous refaire le coup d'un certain Jonathan Littell ?
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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J'ai trouvé ce roman difficile à lire.
Longtemps, j'ai eu du mal à me situer dans le temps : passé présent ?
Tout au long des pages j'ai cherché la petite étincelle qui égaierait ma lecture.
Pourtant cette idée de huis clos entre un soldat allemand et une petite anglaise me semblait intéressante.
De plus une fois le livre terminé un certain nombre de questions demeurent.
J'espère que ma rencontre très prochaine avec l'auteur va m'éclairer sur certains points et me faire regretter de n'avoir pas su l'apprécier.
De retour de la rencontre organisée par Babélio et les nouvelles éditions PRELUDES -que je remercie pour cette agréable soirée- je suis toujours autant dubitative. Jason HEWITT est un auteur très sympathique qui a indiqué avoir fait beaucoup de recherches sur cette période. Tous ces personnages ont été minutieusement réfléchis et il est vrai que je trouve qu'ils sont très bien maîtrisés. Mais je continue de penser qu'il manque un petit quelque chose que j'espère trouver dans son prochain roman.
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Préludes pour l'envoi de ce livre et surtout pour l'organisation de la rencontre avec Jason HEWITT. En effet, même si je n'ai pas accroché avec le livre, j'ai adoré la rencontre avec son auteur qui a été passionnant et qui a su me donner envie de reprendre la lecture de son livre que j'avais abandonné.
En effet, le huis-clos entre cette petite fille de onze ans qui tente de retrouver sa famille, en juillet 1940, et un soldat allemand m'a mis mal à l'aise. Malgré l'écriture soignée de Jason Hewitt, on a du mal à le suivre au début du livre et à voir où il veut en venir. Heureusement, la rencontre avec l'auteur et ses explications m'ont permis de mieux comprendre son propos et de m'accrocher.
Mon avis sur ce livre reste toutefois mitigé.
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A lire la quatrième de couverture et en lisant le titre,j'ai tout de suite fait le rapprochement avec la nouvelle de VERCORS devenu un classique "LE SILENCE DE LA MER".Une histoire de soldat qui s'introduit dans une maison où se trouve une petite fille pendant la seconde guerre mondiale,cette histoire semblait prometteuse mais ....


Lydia ,petite fille de 11 ans,revient dans la maison familiale dans le Suffolk en été 1940.Elle espère y retrouver sa famille mais découvre que celle-ci ,surement inquiétée par un futur débarquement allemand,a déserté les lieux et laissé la maison en ordre .Lydia s'est enfui d'un refuge et n'a prévénu personne de son arrivée .Un soldat ,dont on soupçonne la nationalité s'introduit dans la demeure et menace Lydia.Il semble connaître les lieux et même son prénom...Un huis clos pesant et angoissant se met en place,une relation s'installe sur fond d'intimidation et de brutalité,l'histoire de chacun est plus complexe qu'il n'y parait ....


J'ai eu beaucoup de difficultés à rentrer dans cette histoire qui pourtant correspond au genre de récit que j'affectionne,la complexité des situations,les secrets distillés avec parcimonie,les sentiments suggérés...mais la première partie du roman m'a semblée trop descriptive et lente .Même Lydia n'a conquis mon coeur que vers la fin du roman lorsque les élèments fondateurs de cette situation sont révélés.La mise en place de l'intrigue est trop tardive à mon goût dans le déroulé de l'histoire si bien qu'on se languit et se lasse presque,je dirai ,de savoir pourquoi ce soldat est venu dans cette maison précisément.


Bref,j'étais plutôt emballée de lire ce premier roman qui me promettait une belle lecture et des émotions ....Et au final,pour être honnête,je me suis ennuyée sans réussir à m'attacher aux personnages d'une histoire poussive et alambiquée ...Dommage !





Merci à BABELIO et aux éditions PRELUDES pour m'avoir permis de lire ce premier roman.





MYMY
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Merci à Babelio et aux éditions Préludes pour la découverte de ce roman.

L'histoire se passe en 1940, en Angleterre et débute avec une petite fille qui porte un masque à gaz.

Premier roman, sujet difficile et deux personnages au passé douloureux. Un homme qui a vécu les horreurs de la guerre, une petite fille envoyée loin de sa famille.
Les personnages sont bien dépeints, l'ambiance est pesante, lourde. Cette lecture se fait un peu en apnée.

Quelques maladresses, un rythme lent font que cette lecture n'a pas été fluide pour ma part mais un roman intéressant, racontant une histoire dans L Histoire, d'un auteur à suivre.
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Curieux livre que le silence des bombes.
Le titre est déjà une contradiction en soi : de quel silence parle-t-on ?

L'histoire est donc un huis clos à deux personnages, une très jeune fille pas encore entrée dans l'adolescence et qui revient en 1940 dans un village déserté et un mystérieux soldat.

Il est vraisemblable que l'auteur ai préparé son roman avec des fiches pour mieux "saisir" le contexte de l'époque. Les décors sont décrits de manière très (trop) détaillées pour bien convaincre le lecteur que l'action se passe en 1940. Les meubles sont d'époque comme les photos de famille.
Et pourtant le téléphone grésille ?
Il est permis de s'étonner de ce détail : dans quel village reculé avait on déjà le téléphone en 1940 ? Même en Angleterre, cela paraît peu crédible.

Le climat est hyper-réaliste et surréaliste en même temps et c'est là le grand talent de l'auteur que de créer cette atmosphère très pesante et étrange.

Il est pourtant difficile de s'intéresser vraiment à ces personnages et à cette histoire où au delà des clichés (au sens photographique du terme) il ne passe pas grand chose.
Il faut être un très grand écrivain pour passionner avec l'immobile (Modiano, Beckett..). Jason Hewitt ne l'est pas (encore).
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