L'histoire se déroule en Angleterre pendant la seconde guerre mondiale, mais elle pourrait tout aussi bien se dérouler ailleurs, car
le silence des bombes est surtout un huis-clos angoissant mettant en scène 2 personnages: une jeune fille Lydia, qui s'est enfuie de l'endroit où elle avait été mise à l'abri et revient dans la maison familiale qu'elle trouve vide, et Heiden, un homme mystérieux qui débarque dans cette maison en uniforme anglais mais avec une pointe d'accent allemand.
Je dois bien vous avouer que, malgré la qualité de l'écriture, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. En plus, l'ambiance est lourde, quasi oppressante, ce n'est pas une lecture facile. Cependant, je me suis accrochée car on a envie de comprendre ce qui se passe, et fort heureusement le rythme s'accélère à la fin.
Au final, ce livre me laisse une impression mitigée. On ne peut pas nier un certain style, une atmosphère que l'auteur a su créer, mais 2 points m'ont dérangée:
-j'ai trouvé qu'il y avait un trop grand déséquilibre entre les parties où l'auteur décrit les souvenirs du soldat allemand, et celles où il fait s'exprimer Lydia,
-par ailleurs, mais c'est peut-être lié, j'ai trouvé qu'il y avait des incohérences dans la description de Lydia, qui est tantôt une petite fille se promenant avec son ours en peluche, tantôt une jeune fille ressentant une certaine attirance pour le soldat.
En conclusion, je tiens à remercier très sincèrement Babelio et les éditions Préludes pour ce partenariat dans le cadre de la dernière opération Masse critique, et même si le coup de coeur n'a pas été complètement au rendez-vous, j'ai beaucoup apprécié la qualité et le format de l'ouvrage, notamment le grain de la couverture très agréable au toucher, sensation que l'on n'aura jamais en tenant une liseuse.....