- [...] J'ai claqué mille dollars d'encre sur mon beau cuir anglais et j'en suis fier.
Mes tatouages sont ma cuirasse, ils me prêtent force quand orcs il me faut débiter, quand sots je dois vilipender et quand démons j'ai à exorciser.
Cette encre me rappelle le combat que je mène, [...]
- Ton père avait ses démons, Ty. Des démons qu'il mettait sous clé en votre présence.
- Mais à force de les contenir, de les étouffer, il a fini par s'enfermer avec eux. Il... il y a mieux comme façon de mener sa vie.
-Il n'a rien sur lui,camarade.Rien dans les mains,rien dans les poches. Ni arme, ni clé magique. On dirait bien qu'il est venu avec une lampe torche ,sa bite et...sans couteau.
[Rufus] J'aimerais pouvoir faire ça tous les jours, chef. Pouvoir être utile tous les jours.
[Sa mère] Pas de ça avec moi, soldat. Tu m'es utile chaque jour. Chaque heure. Ceux qui savent aimer ne sont jamais inutiles, Rufus.
Oh, salut, Nina ! Dormir ce soir ? Très peu pour moi ! J'ai trop à faire ! Du monde à voir, des gorges à trancher, tu vois le genre. Ce soir, j'ouvre la porte noire. J'ai des copains qui viennent nous rendre visite. On va passer une soirée d'enfer ! Enfin, surtout vous autres.
Tu tombais amoureux, Ty. Au lycée, putain. Tomber amoureux au lycée, ça revient à se croire capable de piloter un 747 parce qu'on sait faire du cerf-volant.
Tu ne devrais pas sous-estimer le pouvoir des regrets. Ils font mal... mais ils nous permettent d'avancer. De grandir.
Tyler à lui-même :
L’histoire du monde en résumé. L’horreur à l’état pur sous un joli vernis.
Le père de Tyler à son fils :
La mort n’est pas la fin de la vie, tu sais.
Ton corps est une serrure. La mort en est la clé. La clé tourne… et te voilà libre d’aller où tu veux. De te dédoubler. De te fondre dans le néant ou dans le murmure de l’univers.
Rufus au psychologue :
Il ne fera rien. Mon père n’aime pas les attardés. C’est pour ça qu’il a quitté ma mère.