107. Ce matin en me réveillant m’est soudain revenue à l’esprit une phrase que j’avais écrite autrefois sur un petit bloc-notes, petite gamine toute fière d’elle-même : « Mon cœur est comme un accordéon, il se contracte et se dilate et le musicien, c’est la Vie. »
107. Vanochtend bij het wakker worden kwam me opeens een zin in het hoofd, die ik als trotse bakvis eens in een blocnootje geschreven had : ´M´n hart is als een harmonica, het krimpt en het zet zich uit e, z’n speelman is het Leven’ (Cahier huit, 5 juin 1942. Voulant dire « accordéon », Etty a écrit « harmonica »).
Traduit du néerlandais par William English et Gérard Pfister | pp. 92-93
Chaque mot né d'une nécessité intérieure, écrire ne peut rien être d'autre.
(p.87)
Construire la paix mondiale en soi-même.
(p.61)
() c’est cette qualité d’attention au monde extérieur comme au monde intérieur, c’est cette gravité qu’Etty a apprises de Rilke et intégré à sa manière d’être
Il faut vivre avec soi-même comme si on vivait avec toute une foule de gens. Et, en soi-même, on apprend à connaître tous les bons et les mauvais côtés de l'humanité. Il faut d'abord se pardonner à soi-même ses défauts si l'on veut pouvoir pardonner aux autres.
(p.149)
Si on ne cherche pas à mettre le moindre détail de sa vie quotidienne en harmonie avec les grandes idées qu'on défend, ces idées n'ont aucun sens.
(p.85)
Seulement être à l'écoute du rythme propre qui est en toi et essayer de vivre en le suivant. Être à l'écoute de ce qui monte de toi.
(p.59)
Quand on a perdu son propre centre, tous les êtres et toutes les choses perdent aussi leur place et leur réalité.
(p.43)
Nous avons encore tellement à faire avec nous-mêmes que nous ne devrions même pas nous préoccuper de haïr ceux que nous appelons nos ennemis. Nous sommes déjà bien assez ennemis les uns des autres.
(p.149)
Tant que j'impose encore des exigences à quelqu'un d'autre, je ne suis pas libre intérieurement.
(p.41)