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4,07

sur 352 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un peu bizarre de rentrer aussi facilement dans une histoire alors qu'un des personnage principaux est antipathique au plus haut point.
Sebastian Bergman, psychologue de son état n'a aucun tact avec les victimes, il est arrogant, ne respecte personne, et a des relations avec les femmes qui laissent vraiment à désirer.
L'enquête policière concerne un adolescent de 16 ans retrouvé mort dans une petite ville suédoise, alors qu'il semblait sans histoire.
Mais justement, dans cette affaire, rien n'est aussi simple qu'il n'y paraît, chacun cache des choses et les secrets vont émerger les uns après les autres.
J'ai été littéralement harponnée par cette enquête que j'ai trouvé palpitante en dépit de Sebastian Bergman, personnage hors norme.
Ce volume est le premier d'une trilogie et je vais lire la suite avec plaisir.
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Me voici à mon tour entraîné dans Dark Secrets, premier volet d'une trilogie, et premier roman de deux auteurs suédois Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt .

Dès les premières pages nous nageons en eaux troubles : un homme immerge le cadavre d'un jeune adolescent dans une mare au coeur de la forêt …

Des lors le lecteur entendra régulièrement la voix de ce fossoyeur, ponctuant le récit d'un récurrent « Je ne suis pas un meurtrier »…

Mais qui est-il ? Que doit retrouver la Brigade criminelle ? Un psychopathe, un tueur en série, un adepte d'un club très étrange, un néo vampire…

A Västeras , une grosse bourgade située a une centaine de kilomètres à l'ouest de la capitale, par un hiver très pluvieux, la police locale après un temps de latence (le signalement de la disparition de la victime a lieu un week-end) s'ébranle, s'emballe pour au final recourir à la Brigade criminelle de Stockholm !

L'originalité de ce polar scandinave réside dans la profusion des protagonistes qui peu à peu prennent par au jeu mais surtout dans le dévoilement progressif de leur psychologie.

En effet une galerie de personnages se met en place aussi bien du côté des policiers (révélant les animosités, les divergences, les amitiés, les rivalités) que du côté de la victime, des témoins et des suspects.
Le constat : vivre fatigue, beaucoup de figures blessées, meurtries, traumatisées et quelques âmes troubles voire noires.

Comme décor, une société bien repue mais qui va mal, et le tableau de concitoyens dépeints avec leurs soucis, leurs échecs, leurs tracas quotidiens et leurs peines.

Mais revenons à nos moutons :
- la victime, Roger Eriksson, jeune adolescent, longtemps harcelé et persécuté, semble avoir une personnalité complexe
- le profiler, Sebastan Bergmann, qui participe à l'enquête (dans un but personnel) semble lui aussi plus que névrosé
- Torkal, le chef de la Brigade criminelle de Stockholm est accompagné de ses plus proches acolytes, Ursula, l'experte scientifique, Billy, le spécialiste informatique et ils composent avec les personnalités de l'équipe de la police locale, Kerstin Hansen à leur tête, Vanja, la jeune enquêtrice et son coéquipier Haraldsson.

Toutes les pistes et fausses pistes mènent à l'école de prestige et bien pensante de Västeras, le lycée de Pamlövska où Roger était élève mais, tous les protagonistes portent des secrets que les auteurs nous délivrent au fil des pages .

L'affaire Roger Eriksson après maintes investigations et autres victimes sera élucidée.

Une lecture agréable grâce à une écriture simple, limpide et les ingrédients nécessaires pour un polar réussi.

Une chose est sûre : l'hiver est froid à Västeras et y suivre une filature à cette saison (même à l'abri d'une voiture) peut vous conduire à une hypothermie.
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Un bon polar écrit à quatre mains qui remplit congrûment son contrat.
Dans la petite bourgade de Västeras, le corps d'un adolescent est retrouvé dans une mare, poignardé 23 fois et une partie du coeur arraché. La police locale constituée de Kerstin Hanser et de Thomas Haraldsson va faire appel à une équipe de la brigade criminelle suédoise, Torkel Höglund, Billy Rosen et Vanja Lithner pour les aider. le plus grand profiler du pays, Sebastian Bergman va être recruté pour les assister. Rapidement leurs investigations vont révéler la face cachée de leurs interlocuteurs ...
Il y a pas mal d'idées nouvelles dans la rédaction de cette enquête policière, ce qui renforce l'intérêt du lecteur sans pour autant révolutionner le genre. En général on a l'habitude de suivre les investigations d'une équipe soudée, or là ce n'est pas le cas. D'emblée les auteurs nous confrontent aux distensions, aux jalousies et aux caractères bien trempés de ces limiers. le titre en lui-même est une originalité car comment envisager un meurtre sans meurtrier. C'est un roman bourré de surprises toutes plus inattendues les unes que les autres et ce jusqu'à la dernière ligne.
L'histoire est assez bien construite car elle ne laisse que peu d'indices ou de pistes pour deviner l'auteur(e) des méfaits. Il y a donc du suspens jusque vers les dernières pages ce qui amène le lecteur au bout de ces 575 pages avec facilité.
Mais il y a pas mal de passages où les auteurs digressent et délayent le récit avec des renseignements, des anecdotes sur les protagonistes qui ne sont pas indispensables. D'où quelques longueurs.
Dans l'ensemble c'est bien écrit et bien imaginé. « Celui qui n'était pas un meurtrier » n'est pas dans le top des polars les plus intenses ou addictifs mais il reste une intéressante découverte qui mérite que l'on s'y attarde.
Traduction de Max Stadler.
Editions Acte Sud, Babel Noir, 575 pages.
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Roger Eriksson n'est pas rentré chez lui, sa mère Lena va contacter la police de Västeras mais l'inspecteur Thomas Haraldsson qui "féconde" sa femme pour avoir un bébé ne s'inquiète pas outre mesure pensant que le garçon de 16 ans a du faire une fugue à Stockholm et il attend jusqu'au lundi : la découverte par des jeunes scouts du corps de Roger noyé dans une mare, avec le coeur arraché ! Sa chef : Kerstin Hanser décide d'appeler la " Crim' " de Stockholm en renfort et, c'est Törkel Höglund aidé d' Ursula, de Vanja et de Billy : informaticien qui va s'occuper de l'enquête !
Et, dans un premier temps, les soupçons se portent sur Léo Lundin qui harcelait son camarade au lycée Palmlövska dirigé par l'intransigeant Ragnar Groth !
En parallèle, nous faisons la connaissance de Sebastian Bergman : un psychologue/profileur qui a travaillé avec Törkel et, qui pour des raisons très personnelles va demander à ce dernier de l'accepter dans son équipe ! Sebastian est un coureur de jupons, cynique, méprisant, arrogant qui fuit son passé comme son présent depuis la mort de sa femme et sa fille noyées dans un tsunami ! Il vivait à Västeras car son père était directeur du lycée et, suite au décès de sa mère : il a décidé de vendre rapidement la maison familiale et, de se servir de Billy pour accéder à des dossiers confidentiels !
Les co-auteurs : Hjorth et Rosenfeldt : romanciers, réalisateurs, scénaristes et producteurs vont nous embarquer en 575 pages dans une enquête truffée de fausses pistes, de découvertes, de cadavres pour chercher " celui qui n'était pas un meurtrier " avec leur nouveau profileur : Sebastian Bergman ! ( à suivre ).
L.C thématique du polar de juin 2023 : Babel Noir.
L.C thématique de juin 2023 : un HOMME.
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Ma soeur m'avait chaudement recommandé ce polar suédois, insistant sur son principal personnage, le controversé Sebastian Bergman, psychologue et profileur pour les services policiers. Après que mon mari s'en fut délecté, je m'y suis à mon tour plongée, en essayant d'oublier certaines malheureuses lectures de polars scandinaves sans envergure.
Eh bien, j'ai grandement apprécié l'expérience Dark Secrets, qui livre une enquête minutieuse, sans artifices, du meurtre d'un adolescent de seize ans apparemment sans histoire. Les auteurs décortiquent savamment le travail des enquêteurs, entremêlant au passage leurs déboires personnels aux trivialités du quotidien. de nombreux personnages défilent sans pour autant étourdir le lecteur ni alourdir l'intrigue. J'ai donc aimé et la seule question qui me turlupinait tout au long des pages : serait-ce assez bon pour que j'aie envie de continuer dans cet univers, car plusieurs autres tomes suivent celui-ci. J'ai eu ma réponse avec cette fin inattendue, accrocheuse à souhait...
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Sebastian, psychologue et profiler, doit retourner dans une ville qu'il a fui afin de régler la succession de ses parents. Hanté par des démons, il choisi de se faire réintégrer à l'équipe de Stockholm dépêchée sur les lieux afin de résoudre le meurtre d'un jeune adolescent. Une équipe dans laquelle il n'est pas le bienvenu vu son arrogance et son attitude hautaine. Mais voilà, il est là, et ils devront faire avec... Un livre qui, malgré son nombre de pages, se lit très rapidement, d'autant que chaque chapitre se termine par des révélations qui donnent envie de lire vite la suite. Une écriture à 4 mains qui est très facile à lire et des personnages dont la psychologie est très bien dépeinte. Bref, un bon premier tome, qui engage à lire la suite...
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À Vasteras, une petite ville suédoise, un adolescent a disparu mais la police locale ignore le dossier pendant deux jours avant de commencer l'enquête. Quand le corps du jeune homme est découvert, la police prend attache auprès de la Crim' de Stockholm, qui vient prendre le relais.
Parallèlement, Sébastian Bergman, psychologue à la fois doué et imbuvable, en plein deuil, revient à Vasteras après le décès de sa mère pour vendre la maison.
Les enquêteurs de la Crim', avec lesquels il a travaillé avant son mariage, le reprennent dans l'équipe le temps de l'enquête, mais son arrivée se révèle rapidement clivante et les tensions entre les membres de l'équipe, ainsi que les interventions du psychologue dans l'enquête mettent cette dernière en péril.
Un très honnête polar suédois, intense et captivant, qui fait la part belle au psychologue Sebastian Bergman, un homme surdoué mais perdu dans son deuil, qui utilise le mépris et le sexe pour palier sa douleur. Un personnage très en couleur, imbu de ses capacités mais en recherche de lui-même autant que n'importe qui, qui a été approfondi par les auteurs, et que l'on aura plaisir à retrouver - je me suis laissé dire qu'il y avait une série…. Que je vais me procurer le plus vite possible!!!
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En tout début de week-end Lena Eriksson contacte la police de Vasteras pour signaler que son fils Roger âgé de seize n'est pas rentré de la nuit. Mais le personnel de garde ne fait rien et ce n'est que le lundi midi que l'inspecteur Haraldsson prend connaissance des faits, et convaincu lui aussi qu'il s'agit d'une fugue il se contente de ré-interroger la mère. Il lance tardivement les recherches et lorsque l'adolescent est retrouvé dans une mare le corps criblé de coups de couteau par de jeunes scouts l'inspecteur brille par son absence occupé par une affaire toute personnelle. Dépassée par une affaire mal embarquée sa supérieure fait alors appel à la Crim' de Stockholm.

L'enquête débute très, très lentement, les auteurs ayant choisi de s'attacher tout d'abord aux personnages. Alors qu'il n'a pas encore intégré l'enquête ils s'attardent trop longuement sur la vie personnelle de Sebastian Bergman un psychologue profiler venu àVasteras pour régler une affaire de succession et qui va s'immiscer dans l'enquête pour une raison toute personnelle. On a également droit à la vie d'autres membres de l'équipe et notamment à des histoires de coucheries d'une inspectrice avec le chef de la Crim'. Une partie assez longue qui ne présente aucun intérêt dans un policier.

Ce n'est que dans le dernier tiers du roman que se développe réellement l'enquête, les indices se succédant enfin à un bon rythme pour donner un récit intéressant et une enquête bien maîtrisée.

Malgré une grosse première partie qui repose, une fois de plus, sur le passif du personnage central assez tragique, la plume des auteurs s'avère plutôt fluide, et directe en fin de récit.

Au final on a tout de même un bon roman policier auquel il aurait fallu ôter une bonne cinquantaine de pages pour qu'il soit agréable dans toute sa longueur.

Lien : http://imaginaire-chronique...
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J'ai eu la chance d'être sélectionnée lors de la dernière Masse Critique et de recevoir ce livre des éditions Prisma. Un grand merci à Babelio et à la maison d'édition pour cette belle découverte.

Lorsque je l'ai reçu, mes a priori m'ont laissé pensé qu'il s'agissait d'un énième roman policier soporifique qui m'emmènerait sur des chemins trop bien balisés et trop connus pour me procurer une quelconque réaction. Je n'arrive toujours pas à savoir si je me suis réellement trompée sur toute la ligne car, oui, l'histoire ne me semble pas réellement originale et suit finalement un schéma déjà vu. Alors ne me reste plus qu'à saluer l'écriture. Car elle nous entraîne bien malgré nous, balayant les a priori d'un bon coup de balai sans que le lecteur ne s'en rende compte tout de suite, et le prenant d'office d'une main ferme sur ce chemin balisé sans qu'il ait son mot à dire (et sans qu'il souhaite vraiment le dire). On se laisse volontairement mener, on savoure, on a terriblement envie de connaître la suite, de savoir le fin mot de l'histoire, ce qu'il en est. Est-ce que les agents de la Crim' ont raison, est-ce que le psychologue complètement paumé et au fond du gouffre a gardé son instinct ? Est-ce que c'est aussi horrible qu'on le pressent ? Est-ce que l'histoire personnelle du psychologue, qui relayait l'enquête à un simple prétexte, trouvera une élucidation ? L'auteur donnera-t-il des réponses à son lecteur ?
Je ne peux pas bien sûr répondre à ces questions, sinon à quoi bon lire le livre. Je ne peux cependant que vous réconforter sur la dernière interrogation qui turlupine quand même le lecteur qui s'inquiète et espère ne pas rester en plan, surtout lorsque l'histoire personnelle est mise de côté et n'est plus vraiment suivie durant quelques chapitres. Mais oui, l'auteur sait ménager le suspens, et oui, il y a une fin qui clôt les deux histoires mises en parallèle : l'enquête sur le meurtre du jeune adolescent de seize ans, dont le cadavre lardé de nombreux coups de couteau a été retrouvé dans la forêt, la moitié du coeur en moins ; le secret que découvre malgré lui Sebastian Bergman, en découvrant une correspondance inconnue qu'a eu sa mère avant de mourir, il y a quelques années.

Si vous souhaitez lire un bon policier, n'hésitez pas. Les personnages ne sont pas attachants pour l'être, ils le sont parce qu'ils sont imparfaits. Par contre, vous ne pourrez pas éviter les clichés mais cela devient difficile dans un roman policier (à moins que l'enquêteur soit lui-même le meurtrier et la victime en même temps…). Je le trouve bien écrit, et il vous fait passer un bon moment, un peu dur parfois, mais pas au point de vous miner totalement le moral comme certains polars.
Une belle découverte et je suis en train de me demander si je n'essaierai pas le tome 2 qui sort en juin prochain, et qui nous présente une nouvelle enquête.
Lien : http://ylgana.blogspot.fr/20..
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Le moins qu'on puisse dire c'est que le héros est antipathique, désagréable, obsédé sexuel et pourtant on se laisse emballer par l'histoire. On fait connaissance de l'équipe d'enquêteurs et les caractères sont assez approfondis pour qu'on puisse bien les différencier et s'attacher à eux. le style est facile à lire et l'enquête se laisse suivre avec un bon suspense. Un bon polar.
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