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Citations sur L'Assassin royal, tome 1 : L'Apprenti assassin (198)

Les navires apportent et déchargent selon le bon vouloir des marées, et ceux qui pêchent pour vivre obéissent aux horaires des créatures à nageoires, non à ceux des hommes.
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il ne peut pas y avoir de malentendu là où il n'y a pas d'entente.
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- Umbre, je sais que le fou est bizarre, mais j'aime bien quand il vient me parler. Il s'exprime par énigmes, il m'insulte, il se moque de moi, il se permet de me donner des conseils sur ce que je dois faire, me laver les cheveux ou ne pas porter de jaune, mais...
- Oui ? fit Umbre comme si ce que je disais était de la plus haute importance.
- Je l'aime bien.
Je ne trouvais pas de meilleure conclusion.
- Il se paie ma tête, mais de sa part ce n'est pas méchant. Ça me donne l'impression d'être, comment dire... important, qu'il ait choisi de s'adresser à moi.
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Si ces gens avaient été des chiens, ils m'auraient reniflé sous toutes les coutures, puis se seraient retirés. Mais les humains n'ont pas ce sens inné du respect.
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Une main lourde sur mon épaule, il me fît faire demi-tour vers la porte. J’obéis un peu à contrecœur, car il faisait bon et clair dans la pièce. Mes pieds glacés avaient commencé à me picoter et je savais qu’en restant encore je parviendrais à me réchauffer tout à fait. Mais la main inexorable du garde me fit quitter le bureau tiède pour la glaciale pénombre des couloirs lugubres.
Ils me parurent encore plus sombres et interminables tandis que je m’efforçais de suivre les grandes enjambées du garde. Une plainte m’échappa peut-être, à moins qu’il ne se fût lassé de ma lenteur ; toujours est-il qu’il se retourna brusquement, m’attrapa et me hissa sur son épaule aussi négligemment que si je ne pesais rien. « T’es un petit lambin, toi », observa-t-il sans rancœur, et il me porta ainsi le long des couloirs qui tournaient, montaient, descendaient, jusqu’à ce que nous arrivions enfin dans une vaste cuisine baignée d’une lumière jaune.
Là, une demi-douzaine de gardes mangeaient et buvaient, assis à une grande table balafrée d’entailles, devant une flambée deux fois plus fournie que celle du bureau. La salle sentait la nourriture, la bière et la sueur, les vêtements de laine humide, le bois et la graisse brûlés. Tonneaux et tonnelets s’alignaient contre un mur et les blocs obscurs des quartiers de viande fumée pendaient aux poutres. Quelqu’un retira une broche du feu et le morceau de venaison goutta sur les pierres de l’âtre. Mon estomac s’agrippa soudain à mes côtes quand je sentis ce fumet somptueux. Jason me déposa sans douceur sur le coin de table le plus proche de la cheminée, en repoussant le coude d’un homme au visage dissimulé derrière une chope.
« Tiens, Burrich, dit Jason sur le ton de la conversation. À toi de t’occuper du mioche. » Et il me tourna le dos. Je le regardai avec intérêt arracher un bout de pain gros comme son poing d’une miche brun foncé, puis tirer de sa ceinture un coutelas pour couper un coin de fromage dans une roue. Il me fourra le tout dans les mains, puis il s’approcha du feu et entreprit d’enlever du quartier de venaison une portion de viande digne d’un adulte. Sans perdre de temps, je m’attaquai au pain et au fromage. À côté de moi, le nommé Burrich posa sa chope et lança vers Jason un regard dépourvu de bienveillance.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda-t-il, avec une inflexion qui me rappela tout à fait l’homme du bureau. Comme lui, il avait les cheveux noirs et indisciplinés, mais son visage était étroit et anguleux, de la couleur tannée que donnent de fréquents séjours au grand air. Il avait les yeux plus marron que noirs et les doigts longs et habiles. Il sentait le cheval, le chien, le sang et le cuir.
« C’est à toi de le surveiller, Burrich. Ordre du prince Vérité.
- Pourquoi ?
- T’es un homme à Chevalerie, non ? Tu t’occupes de son cheval, de ses chiens et de ses faucons ?
- Et alors ?
- Alors tu t’occupes de son bâtard jusqu’à ce que Chevalerie revienne et le prenne en main. »
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Tout l'art de la diplomatie, c'est de connaître plus de secrets sur votre rival qu'il n'en connaît sur vous.
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Quand une idée te vient brusquement et que tu estimes que c'est la vérité sans te fonder sur aucune preuve, tu te rends aveugle aux autres possibilités.
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Un royaume tout entier doit-il se jeter dans la guerre à cause de la mort d'un seul homme?
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Fitz débouche la bouche du bichon. Du beurre et ça biche.
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... bien des gens considèrent la bonne fortune des autres comme un affront personnel.
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