Cependant, tout fini par passer, le temps surtout, et les mois s'écoulant, puis les années, j'en vins lentement à trouver une place dans l'existence. [...] Les gens s'habituèrent à ma présence et cessèrent de me dévisager. Certains be semblaient ne pas me voir du tout.
Nous fabriquons souvent nous-mêmes nos propres prisons. Mais on peut aussi créer sa propre liberté.
Quand une idée te vient brusquement et que tu estimes que c’est la vérité sans te fonder sur aucune preuve, tu te rends aveugle aux autres possibilités.
Un souverain doit être de tout son peuple, car on ne peut diriger que ce que l'on connaît.
Mes souvenirs remontent à l’époque de mes six ans. Avant cela, il n’y avait rien, rien que le vide d’un gouffre qu’aucun effort de mémoire n’a pu combler. Avant ce jour à Œil de Lune, il n’y a rien. Mais à cette date, les images apparaissent soudain, avec une richesse de couleur et de détail qui me laisse pantois.
Bien des gens considèrent la bonne fortune des autres comme un affront personnel.
Où que tu ailles, tu resteras le bâtard de chevalerie. Tu es l'otage de ta propre lignée.
Le bras impérial s'apprête à trancher leur différend. Il faut qu'ils regrettent tous deux d'en avoir un; C'est en cela que réside le secret d'un bon gouvernement : il doit inspirer aux gens le désir de vivre de façon à ne pas l'obliger à intervenir.
“Tiens-toi droit !ˮ
Je me raidis.
“Pas comme ça ! On dirait une dinde qui attend la hache, le cou étiré !ˮ
Il y avait davantage que de la jalousie dans son ton. J’ai compris, depuis lors, que bien des gens considèrent la bonne fortune des autres comme affront personnel.