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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Si Robin Hobb est une auteur à ce point renommée et appréciée dans le monde des littératures de l'imaginaire, c'est avant tout en raison de la qualité de son univers qui ne fait que s'enrichir et se complexifier à chaque nouveau roman. Aucun des ouvrages écrits par l'auteur et consacré à ce monde n'a toutefois pu égaler jusqu'à ce jour le succès de « L'Assassin royal », série mettant en scène un bâtard de la famille régnante formé en tant qu'espion et assassin de la couronne. Mais que savait-on jusqu'alors vraiment de la lignée des Loinvoyant ? L'auteur répond à la question par le biais de cette préquelle mettant en scène de lointains ancêtres de Fitz Chevalerie et qui, à défaut de nous surprendre, n'en demeure pas moins divertissante. le récit prend la forme d'un témoignage rapporté par la soeur de lait de la princesse Prudence qui prend ici la plume pour relater le plus fidèlement possible à la postérité les tragiques événements qui secouèrent alors le royaume des Six-Duchés.

Sans surprise on s'attache rapidement à cette jeune femme banale amenée à côtoyer les puissants sans pourtant jamais véritablement rentrer dans leur monde. Comme dans la plupart des romans de Robin Hobb, l'intérêt du récit tient à la profonde empathie éprouvée par le lecteur pour les personnages. La formule fonctionne encore ici, même si ce n'est que l'espace d'une centaine de pages. Les connaisseurs de l'oeuvre de l'auteur ne manqueront pas d'apprécier d'en apprendre davantage sur l'évolution de la lignée de Loinvoyant, et notamment sur la façon dont le Vif, cette magie si particulière permettant de tisser des liens étroits avec les animaux et jugée indigne à l'époque de « L'assassin royal », est parvenue à trouver son chemin dans le sang de la famille royale des Six-Duchés. Pas de révélations fracassantes au programme, néanmoins le récit comprend son lot de surprises et de drames qui rendent cette lecture, à défaut d'indispensable, au moins digne d'intérêt.

Avec « Le prince bâtard », Robin Hobb revient sur un tournant dans la succession de la lignée des Loinvoyant destiné à expliquer un peu mieux comment celle-ci a pu donner naissance, plusieurs décennies plus tard, à un personnage comme Fitz Chevalerie. Une préquelle qu'apprécieront à la fois les amateurs des Six-Duchés mais aussi les néophytes pour lesquels ce récit constitue sans doute une bonne introduction à l'univers de Robin Hobb.
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Le Prince Bâtard est une préquelle qui a son intérêt pour les lecteurs ayant déjà abordé l'univers de l'Assassin Royal au travers du premier cycle de la saga. Il permet de mieux comprendre certains événements ayant des conséquences importantes pour Fitz, le personnage principal de l'Assassin Royal, bien des années plus tard. Néanmoins, le roman me paraît bien trop court pour évoquer, sur deux générations, des événements aussi importants.
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Les romans de Robin Hobb m'ont toujours attirés, pourtant je n'en avais encore jamais lu. Une sorte d'apprehension, je ne sais pourquoi. Je me suis donc lancé dans cette prequelle d'environ 150pages pour me familiariser avec le style de cette ecrivaine et je dois dire que je l'ai de suite apprecié. En quelques pages seulement, j'ai ete happé dans cet univers et me suis vite attaché aux personnages. Son ecriture est fluide, on se laisse porter. Je n'ai donc pas encore lu l'assassin royal mais ce prelude a été pour moi une tres agreable decouverte et une bonne et efficace introduction dans cet univers que je vais m'empresser de decouvrir plus en profondeur.
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Ne connaissant pas l'univers de l'Assassin Royal, j'ai opté de prendre la lecture de ce prélude comme une légende indépendante sur l'accession et la perte du trône du royaume des Six Duchés du Prince Pie.

Contée par Félicité, une roturière, proche de la Reine Prudence la mère du Prince Pie, la légende côtoie la vérité chantée à la cours par les mesnestrels. Ce prince bâtard dont le pouvoir du Vif est légendaire s'est retrouvé à la tête du royaume sans jamais être vraiment accepté par les autres Ducs et en paiera chèrement les conséquences pour que la lignée pure des Loinvoyant reste toujours au pouvoir du royaume. Cette nouvelle raconte donc les origines filiales du Prince Pie ; l'histoire de sa mère la Reine Prudence au caractère affirmé qui refusa tous ses nobles prétendants jusqu'à tomber amoureuse d'un esclave et enceinte de son fils, qualifié de bâtard au physique ravagé par des tâches de vin mais aussi l'histoire de ce Prince Pie arrivé au pouvoir malgré sa tare et sa bâtardise mais rapidement déchu pour une histoire de sang pur, de jalousie et de femme.

Si le récit est assez court, le temps passe dans ce roman sur trois générations, des générations où il est toujours question de pouvoir, de politique et de lignée pure, engendrant jalousie et manigances pour causer la perte de ceux considérés comme impurs ou non nobles. Les générations passent et la mort chaque fois entre en jeu ; maladie, tristesse, meurtre, les causes sont multiples et servent le plus souvent les plus opportunistes. Sans connaître l'Assassin Royal, la lecture est assez particulière parce qu'il y a des notions spécifiques à l'univers décrit par l'auteure, des « pouvoir », tel le Vif notamment qui n'est autre que l'affinité particulière avec les animaux, mais aussi la structure en soi du Royaume composé de six duchés et dont le pouvoir majoritaire est celui de Castelcerf ou encore des noms de personnages atypiques : Chargeur, Courage… Ce qui rend le récit plutôt déstabilisant et finalement assez succinct et vague qu'il est difficile de pleinement s'immerger. La première partie est d'ailleurs assez longue et la seconde trop rapide, il n'y a pas de juste milieu entre la présentation des ascendants du Prince Pie et sa déchéance et succession silencieusement controversée. Heureusement, l'écriture de Robin Hobb est suffisamment fluide pour faciliter la lecture d'un non initié.

En bref, une petite parenthèse agréable et légendaire dans mes lectures du moment mais qui ne m'aura pas conquise. Il s'agit probablement d'un livre destiné avant tout aux lecteurs de la série d'origine, au connaisseur de l'univers mais surtout aux admirateurs de Robin Hobb.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Suite à la lecture du tome 1, on s'est lancé avec mon ami Senna dans la lecture commune du Prélude.

Je dois malheureusement avouer que cette lecture a un peu douché mon enthousiasme.

Cela se lit vite (150 pages) et bien, mais je pense que c'est le type de narration qui m'a freinée dans l'immersion du récit.

En effet, dans Prélude, la narratrice Félicité nous fait le récit de ses années auprès de la reine-servante de Castelcerf, Dame Prudence (1ère partie), puis du prince Pie (2ème partie). le récit est construit un peu comme un journal qui relate les différents évènements qui se sont déroulés sur plusieurs décennies.

Si cela explique l'interdiction du Vif en ces lieux par la suite et nous donne le plaisir de nous plonger dans l'univers de Castelcerf, ce côté observateur m'a trop distancée des personnages et de leurs émotions, excepté celui de Félicité bien sûr. Dommage…

Ceci étant dit, cela ne m'empêche nullement de vouloir retrouver illico Fitz dans le tome 2 de l'Assassin Royal en compagnie de mon sympathique co-lecteur Senna.

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Une lecture intéressante pour les inconditionnels de l'Assassin Royal dans la mesure où le roman permet de comprendre le rapport au vif dans le royaume. Néanmoins, je reste un peu sur ma faim. Les personnages étaient riches et complexes et j'ai été un peu frustrée par le point de vue imposé qui, se fixant à un personnage finalement secondaire de l'histoire, limite un peu les perspectives.
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Un peu long à se mettre en place, mais passé le premier quart, on se retrouve happé par l'histoire tragique du Prince Pie.
Pour ma part, j'ai certainement eu du mal à me mettre dedans car Fitz et le Fou me manquaient cruellement. Mais pourtant, je savais bien qu'ils seraient absents. L'histoire se passe bien des décennies avant l'Assassin Royal - on ne sait pas exactement quand. On remonte à l'origine de l'histoire du Prince Pie, et on découvre par la même occasion que les légendes dont on entend parler dans l'Assassin Royal sont totalement absurdes, que les on-dits sont calomnieux... Comme souvent, lorsque l'on touche à la magie des bêtes.
Et cette petite chute, à la fin du roman, est tout à fait savoureuse... Et pourrait expliquer bien des choses !
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C'est en cours de lecture du premier tome de l'Assassin royal que je découvris qu'il existait un prélude. Avec mon Amie Nadège, nous décidâmes d'en faire une lecture commune. J'avoue que si j'avais commencé par celui-ci, je n'aurais probablement pas eu l'envie de lire la suite.

Ce court roman pourrait presque être une longue nouvelle. Ce récit est découpé en deux parties inégale. J'ai préféré la première à la seconde. Dans cette première trame nous suivons la vie de Dame Patience et de sa servante/amie Félicité. C'est par ailleurs à travers ses yeux que l'histoire est narrée. J'ai bien aimé les éléments fantastiques notamment à travers le don du Vif. Je trouve néanmoins dommage que le personnage Losleur.

Les événements se déroulent deux générations (si mes calculs sont bons) avant le premier tome de l'Assassin royal. Les us et coutumes veulent que le premier enfant d'une famille royale, ne devienne le futur roi ou future reine, qu'il soit donc mâle ou femelle. C'est assez difficile à comprendre, puisque nous, en France, ce sont toujours les aînés masculins qui ont été intronisés. Ceci dit, c'est bien arrivé à la défunte Reine Elizabeth II en Grande-Bretagne, j'ignore si c'est fréquent dans d'autres pays. La Reine-servante Prudence, ce rang équivaut à Princesse, ne porte pas bien son nom. C'est un peu une rebelle.

J'ai bien aimé cette première partie où l'on voit la complicité entre la Reine-servante Prudence et sa servante Félicité. Cette dernière est dominée par sa mère qui lui dicte sa conduite. J'ai adoré le côté manipulateur et machiavélique de la matriarche.

La seconde partie, est à mon avis, bien moins intéressante, puisque les faits sont narrés de façon d'observation avec une absence totale de dialogue qui donne des paragraphes compacts et longs. On notera que le récit prend une tournure politique avec des intrigues et des complots. J'ai moins aimé cette seconde trame, bien que la fin est intéressante. Au final, grâce à ce prélude, on y apprend pas mal de chose sur le Vif.

L'écriture de Robin Hobb est toujours gracieuse, mais ici, elle use de phrases longues. Cap désormais vers le second tome. Merci Nadège pour ses échanges toujours agréables et intéressantes.
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Retrouver l'univers de Robin Hobb et sa plume, même pour l'espace d'un court moment de lecture, c'est comme retrouver un lieu familier et confortable. On s'y sent bien.

L'intrigue est simple mais intéressante, c'est agréable de voir l'histoire qui se cache derrière la légende et cela apporte davantage de richesse et de crédibilité à l'univers.
En ce qui concerne les personnages, j'ai trouvé touchant le point de vue de la narratrice. A travers le récit des grands événements qu'elle nous fait, on aperçoit en filigrane sa propre existence, assez triste et finalement solitaire, sans autre but que la vie des autres.

C'est une lecture qui plaira aux adepte de L'assassin royal, mais qui peut très bien être lue et comprise par ceux qui ne connaissent pas la série, même s'ils y trouveront certainement moins d'intérêt.
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L'un des éléments principaux de la fameuse série de l'Assassin Royal de Robin Hobb (indispensable à lire pour tout amateur de fantasy !) est la possession du Vif par le héros, Fitz. Ici, Robin Hobb nous raconte l'origine de la haine pour le Vif par les habitants des Six Duchés, et donc l'histoire du célèbre Prince Pie.

Le récit est fait à la première personne par Félicité, jeune domestique attachée au service de la princesse Prudence. Elle va assister à l'histoire d'amour entre prudence et un jeune étranger, puis à la naissance et à la vie du Prince Pie, doté du Vif.

J'ai bien aimé l'histoire et comme toujours, la plume de Robin Hobb est juste parfaite pour décrire personnages et événements. J'ai trouvé la chute de l'histoire très bien trouvée. Cependant, il m'a manqué un petit quelque chose pour être complètement convaincue et comblée, un petit goût de trop peu. Il faut dire que c'est plus une nouvelle qu'un roman tant c'est court… Dommage, mais c'est une lecture bien agréable tout de même, que je ne regrette pas !
Lien : http://aurore.kokaku.fr/?p=1..
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