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C'est en cours de lecture du premier tome de l'Assassin royal que je découvris qu'il existait un prélude. Avec mon Amie Nadège, nous décidâmes d'en faire une lecture commune. J'avoue que si j'avais commencé par celui-ci, je n'aurais probablement pas eu l'envie de lire la suite.

Ce court roman pourrait presque être une longue nouvelle. Ce récit est découpé en deux parties inégale. J'ai préféré la première à la seconde. Dans cette première trame nous suivons la vie de Dame Patience et de sa servante/amie Félicité. C'est par ailleurs à travers ses yeux que l'histoire est narrée. J'ai bien aimé les éléments fantastiques notamment à travers le don du Vif. Je trouve néanmoins dommage que le personnage Losleur ne soit pas plus développé.

Les événements se déroulent deux générations (si mes calculs sont bons) avant le premier tome de l'Assassin royal. Les us et coutumes veulent que le premier enfant d'une famille royale, ne devienne le futur roi ou future reine, qu'il soit donc mâle ou femelle. C'est assez difficile à comprendre, puisque nous, en France, ce sont toujours les aînés masculins qui ont été intronisés. Ceci dit, c'est bien arrivé à la défunte Reine Elizabeth II en Grande-Bretagne, j'ignore si c'est fréquent dans d'autres pays. La Reine-servante Prudence, ce rang équivaut à Princesse, ne porte pas bien son nom. C'est un peu une rebelle.

J'ai bien aimé cette première partie où l'on voit la complicité entre la Reine-servante Prudence et sa servante Félicité. Cette dernière est dominée par sa mère qui lui dicte sa conduite. J'ai adoré le côté manipulateur et machiavélique de la matriarche.

La seconde partie, est à mon avis, bien moins intéressante, puisque les faits sont narrés de façon d'observation avec une absence totale de dialogue qui donne des paragraphes compacts et longs. On notera que le récit prend une tournure politique avec des intrigues et des complots. J'ai moins aimé cette seconde trame, bien que la fin est intéressante. Au final, grâce à ce prélude, on y apprend pas mal de chose sur le Vif.

L'écriture de Robin Hobb est toujours gracieuse, mais ici, elle use de phrases longues. Cap désormais vers le second tome. Merci Nadège pour ses échanges toujours agréables et intéressantes.
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Suite à la lecture du tome 1, on s'est lancé avec mon ami Senna dans la lecture commune du Prélude.

Je dois malheureusement avouer que cette lecture a un peu douché mon enthousiasme.

Cela se lit vite (150 pages) et bien, mais je pense que c'est le type de narration qui m'a freinée dans l'immersion du récit.

En effet, dans Prélude, la narratrice Félicité nous fait le récit de ses années auprès de la reine-servante de Castelcerf, Dame Prudence (1ère partie), puis du prince Pie (2ème partie). le récit est construit un peu comme un journal qui relate les différents évènements qui se sont déroulés sur plusieurs décennies.

Si cela explique l'interdiction du Vif en ces lieux par la suite et nous donne le plaisir de nous plonger dans l'univers de Castelcerf, ce côté observateur m'a trop distancée des personnages et de leurs émotions, excepté celui de Félicité bien sûr. Dommage…

Ceci étant dit, cela ne m'empêche nullement de vouloir retrouver illico Fitz dans le tome 2 de l'Assassin Royal en compagnie de mon sympathique co-lecteur Senna.

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De nouveau une novella de Robin Hobb et de nouveau un préquel à L'assassin royal. L'histoire nous est racontée par Félicité, fille de la nourrice de la princesse Prudence. Les deux fillettes grandissent ensemble et deviennent amies. Félicité nous informe que le nom de la princesse Prudence fut mal scellé – des rites qui permettent au prénom choisi d'imprégner pleinement l'enfant. le livre se découpe en deux parties distinctes : d'abord la princesse Prudence puis son fils, le prince Pie, de son vrai prénom Chargeur.
C'est une histoire tragique pleine de désir, de passion, d'héroïsme, de jeunesse, d'erreurs, de caprices… Je lui ai préféré Retour au pays de peu – autant dire que j'ai beaucoup aimé le Prince bâtard. Notons toutefois que, si les deux novellas sont des préquels à l'oeuvre de Robin Hobb, elles n'ont rien à voir l'une avec l'autre ; il est tentant de les comparer mais c'est un exercice vain car l'une comme l'autre n'abordent pas les mêmes sujets, elles ont des personnages très différents, en des époques et des lieux qui n'ont rien de semblables.
Félicité est une fille qui voue sa vie à la princesse Prudence ; elle ne connaît que le château et, si elle se dévoue par amitié, sa mère voit là l'occasion de lui offrir un meilleur avenir ainsi qu'à ses futurs petits-enfants. Prudence, quant à elle, réussit toujours à obtenir ce qu'elle veut ; petit à petit, ses désirs l'éloignent de sa pauvre amie. Elles grandissent, elles enfantent et le récit bascule. Ces deux femmes et leurs enfants m'ont touchée par leurs amours, leur sincérité, leurs erreurs et même par leur éloignement. le Prince bâtard est là pour nous dire comment le Vif en est venu à être si mal considéré au royaume des Six-Duchés mais aussi pour nous parler d'amour, des convenances, de trahison…
Alors oui, cette novella est un préquel mais, en ce qui me concerne, je conseille cette lecture aux gens qui ont déjà lu L'assassin royal (au moins le premier cycle) ; le Vif est central dans le récit et c'est un don plein de subtilités. Sans ces subtilités, à l'instar de nombreux individus dans le Prince bâtard, on n'y voit là que sorcellerie, liens monstrueux.

Robin Hobb nous démontre qu'elle est aussi à l'aise avec de longs récits qu'avec des textes bien plus courts, tout du moins avec une intrigue se basant dans le même univers. le Prince bâtard en est un exemple et j'ai grandement apprécié. Ce livre m'a apporté son lot d'émotions et il me tarde désormais de retrouver la plume de l'autrice.
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Robin Hobb nous montre encore ici tout son brio, en revenant sur l'origine de la mauvaise réputation du Vif, magie autrefois largement tolérée au sein des Six Duchés.
Sa plume est toujours aussi vivante, portée sur une sensibilité au plus près des personnages, ainsi qu'une fluidité de chaque instant.
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Je ne pensais vraiment pas autant accrocher à cette novella.
Malgré mon amour sans bornes pour Fitz (qui reste mon chouchou dans cette saga), il y a quelque chose d'assez incroyable (même mieux?) quand Robin Hobb décide d'écrire via le point de vue d'une femme.

J'ai adoré la richesse et la complexité du personnage de Félicité ! A travers son regard, nous sommes témoins de l'histoire terriblement triste de Prudence Loinvoyant et de son fils, le fameux prince Pie. Comme toujours, la politique et les relations humaines sont au centre de l'intrigue et j'ai été une nouvelle fois happée par les talents de conteuse de Hobb. Comme dans Les aventuriers de la mer, le point de vue de Félicité et le fait qu'elle soit la proche servante de Prudence permettent à la condition de la femme d'être un des thèmes principaux du livre.

J'ai aussi ADORÉ comment cette novella est une leçon d'histoire sur les Six Duchés. Elle nous permet de comprendre ce qui s'est réellement passé à cette époque et comment le Vif est devenu aussi haï.

En résumé, cette novella est un rappel amer que l'histoire est écrite par les vainqueurs et elle me conforte dans l'idée que Robin Hobb est mon autrice préférée.
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Un bon petit livre qui se lit bien, une manière d'écrire totalement différente de ce qu'elle a pu écrire dans le reste de la saga, mais plaisant !
Cela permet de mieux comprendre les fondements de certaines croyances qui s'opposent à nos héros de la saga Assassin Royal.
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Une nouvelle agréable à lire, qui vient s'ajouter à l'époque fresque écrite par Tobin Hobb. Sa plume est toujours aussi efficace, et on s'attache vite aux personnages, bien écrits et bien présentés comme toujours dans cette saga.

Reste que cette nouvelle est un bonus pour venir approfondir un univers déjà très riche, et est donc un ouvrage plutôt dispensable, surtout si l'on tient compte du prix de vente.
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 La journée fantastique de Miss Aline
Que peut nous révéler Robin Hobb dans ce prélude à L'assassin royal ? Peut-elle encore nous surprendre ?
Je découvre le journal de Félicité, servante de la Princesse Prudence Loinvoyant appelé à monter sur le trône des Six-Duchés. Félicité ne veut dire que la vérité. Commence alors le récit de vie du château de Castelcerf où il faut se battre pour une « bonne » place, celle qui assurera toit et pitance. Ce n'est que stratégie, complot, haine sous jacente.
Le vif, la magie des bêtes, est très présente dans ce court roman. On comprendra pourquoi dans les récits de L'assassin royal, ce don est caché, perçu comme une tare.
Quel prénom mal choisi, prudente, la reine servante ne l'a pas été. Forte tête, le sort va  s'acharner sur elle. Pas le temps de régner, elle s'éteint en laissant un fils. le jeune prince Pie est élevé par Félicité. La vie n'est pas simple pour le prince bâtard. Va-t-il porter la couronne des Six-Duchés ? Sera-t-il un bon roi ?
Il y a longtemps que je  ne m'étais plongé dans la lignée de Loinvoyant. Dans ce prélude, Robin Hobb me replonge immédiatement dans cet univers fantasy. Son écriture est fluide, les personnages sont forts, marquants. Comme toujours l'auteur a su capter mon attention. Je suis surprise de cette fin mais pouvait-il y en avoir une autre ? Probablement pas. Cette lecture m'a donné envie de me replonger dans L'assassin royal et suivre la vie de Fitz Chevalerie, le bâtard du roi. En plus d'y chercher qui est vraiment le Fou (mon personnage préféré), je serai attentive à toutes références concernant le Prince Pie. Les parchemins ont-ils été découverts par Fitz ?
Bonne lecture.
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Seconde préquelle de Robin Hobb, nous avons affaire à une grosse nouvelle de qualité. Évidemment, comme pour le premier, il me ma que certainement des éléments et pourtant une nouvelle fois, j'ai beaucoup apprécié le récit qui est vraiment passionnant. C'est donc sur et certain, j'attaque enfin l'Assassin Royal.
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Et oui voilà, je me lance dans cette oeuvre magistral et colossal qu'est l'assassin royal. Ce petit livre est un préquel qui contient deux parties dont une portant bien sur le titre du livre et une autre s'intitulant " la princesse qui n'en faisait qu'à sa tête ".
La première partie est la vie de la princesse Prudence, contée par Félicité sa servante, soeur, amie depuis sa naissance. Nous savons tout de cette vie intrépide et mouvementée. La naissance, la jeunesse haute en couleur jusqu'à sa vie d'adulte qui sera marqué par les événements dus à son statut de reine. Nous vivront tous ça à leurs côtés comme-ci nous y étions.
la deuxième partie nous est toujours contée par Félicité, qui nous narre la vie de son fils et du prince Pie. Nous seront tous de leur naissance, leur enfance jusqu'à l' adolescence ou leur différence du à leur caste se mettra en place tout simplement. Nous vivrons leurs déboires à leurs côtés en compatissant pour ce que nous apprenons au fil de la lecture.
Ce préquel nous raconte une partie de l'histoire sur deux générations des rois et reines Loinvoyant de Castelcerf.
Que ce soit amour ou trahison, nous seront à leurs côtés.
Très bien écrit et très belle leçon de vie.
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