Le Fou et l'Assassin, tome 1

Après avoir adoré le cycle de L'Assassin Royal, terminé il y a quelques mois, je poursuis avec bonheur ma découverte de l'oeuvre de Robin Hobb avec le Fou et l'Assassin.
Nous retrouvons dans ce premier tome Fitz, quelques années après les événements qui ont clôturé la 2e époque. Un roman transitoire donc, qui nous ré-installe dans l'univers des Six-Duchés, avec, comme j'avais déjà pu le ressentir à la lecture d'autres tomes, une certaine nostalgie aux souvenirs des épreuves qu'a traversé, parfois avec douleur, notre personnage principal. Mais ce roman introduit également un nouveau souffle, qui promet de nouvelles aventures et de belles heures de lecture ! D'autant que, contrairement à ce que peut laisser penser le titre, la réunion du duo formé par Fitz et le Fou n'est pas au RDV, me laissant d'autant plus impatiente de voir ce que l'auteur nous réserve pour ces deux personnages !
Encore une fois, grâce au talent de Robin Hobb, il ne m'aura fallu que quelques pages pour être emportée dans son riche univers, que je quitterai c'est sûr, avec regrets !

La suite de l'assassin royal, comment avais-je pu passer à côté alors que j'avais adoré les deux premiers cycles ? Une amie me l'a fait découvrir il y a peu et je dois dire que je me suis précipité dessus avec avidité afin de retrouver Fitz et le Fou. Je dois dire que cela commence très bien, on retrouve les Loinvoyant et leurs histoires de famille notamment la descendance de Fritz : Abeille.
Dans un premier temps on attend avec impatience le retour du fou même si l'on devine qu'il tiendra un rôle important dans ce nouveau cycle. Ce retour ne se fait pas trop désirer, car l'on apprend à connaitre la nouvelle vie de Fritz. le style reste toujours aussi fluide, on retrouve avec plaisir des personnages participant aux premiers cycles , même l'ombre d'OEil de nuit plane pour mon plus grand plaisir. La trame principale qui frôle avec les origines du Fou est alléchante également. Malheureusement, cela traine en longueur, on a l'impression qu'il a fallu faire six tomes afin de ressembler aux autres cycles et cela se sent. L'intrigue principale n'avance pas, le rythme est lent et les personnages ont tendance à l'autoapitoiement récurant. Il faut attendre un bon bout de temps avant que l'aventure pointe le bout de son nez, les protagonistes principaux ont tendance à rester bien au chaud chez eux.
Peut-être eut-il fallu que je ne lise pas ces romans les uns à la suite des autres. En raison de cette monotonie qui s'installait peu à peu, je me suis arrêté à la fin du tome 4.
Mais ce sera pour mieux y revenir, car je veux connaitre la fin des aventures de Fitz et du Fou
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On se retrouve en ce début d'année avec la toute première chronique de 2024, dédiée à Robin Hobb. Je n'ai pas pris de très grands risques, j'avoue, j'étais persuadée que je n'allais pas être déçue. Et je ne me suis guère trompée !

Le fou et l'assassin démarre très calmement. On retrouve FitzChevalerie qui coule des jours heureux avec Molly, en tant que dotaire dans la demeure de Flétribois. Ils vivent simplement, Molly vieillissant de jour en jour, tandis que Fitz garde une certaine fraîcheur grâce (ou à cause) de l'Art. Castelcerf et ses intrigues sont loin, mais on recroise néanmoins Devoir, Ortie, Umbre et tant d'autres personnages intéressants. Arrive un moment où Molly se croit enceinte ; mais le temps passe, et toujours pas d'enfant. Devient-elle folle, ou au contraire est-elle plus lucide que jamais ?

Un tome d'introduction, donc, dans lequel, soyons honnête, il ne se passe pas grand-chose. La fin relève un peu le niveau et promet une suite bien plus active. Malgré tout, ce fut un immense bonheur de retrouver l'univers de Robin Hobb. Si Fitz a eu tendance à m'agacer par son comportement quelques fois, j'ai néanmoins été ravie de rencontrer Abeille et de retrouver les autres. Pas de Fou, cependant, bien qu'à mon avis, il ne soit pas très loin... Et bien que je n'ai guère envie de voir la fin de cette aventure, quelque chose me dit que je ne tarderai pas à ouvrir le tome suivant.

Dans le royaume de Six-Duchés, Tom Blaireau coule des jours heureux avec sa femme, Molly, au Chateau de Fletrybois. Un soir de fête, une messagère disparait, emportée par une troupe d'assassins se faisant passer pour des ménestrels. S'ensuit une série d'aventures qui ramènent Tom, récipiendaire du Vif (capacite a se lier très étroitement avec un animal) et de l'Art (art magique dont l'étendue des pouvoirs, quoique partiellement perdue, permet de communiquer en temps réel sur de longues distances, de guérir des blessures, de lire les pensées d'autres individus, etc.), a son passé et son rôle d'assassin au service du roi, bâtard de feu un des prétendants au trône et ami.
Robin Hobb utilise efficacement le manteau de la fantasy pour aborder les sujets tels que le rapport a l'amitié et au devoir, le vieillissement, la filiation et l'évolution des relations parents-enfants. D'un style enlevé et prenant, on suit Tom Blaireau dans ses pérégrinations intérieures et géographiques. L'auteur souligne la façon dont un individu, son protagoniste principal, reste soumis à des forces extérieures et a son passe, ce qui le conduisent a faire des choix déterminants sans avoir la capacite a vraiment influer le cours de son propre destin. Cette incapacité a faire des choix éduqués, allant à l'encontre de sa volonté, mais exiges par le devoir, mène au dénouement de ce premier tome de façon tragique, un cliffhanger haletant.
Le rapport a la filiation, développé par un dénouement digne de conte de fées, permet de positionner les protagonistes de l'épopée dans une toile de destins et de personnages qui déterminent des rapports sociaux. Dans une société médiévale, la toile de fond du roman, la question de la naissance, de la filiation fixent a priori les destins et les rôles des individus dans leur toile sociale. Seules les péripéties, et la capacité des individus à faire des choix qui leur gagnent le respect et la légitimité des autres, leur permet de s'en émanciper.
Les personnages principaux font montre d'une grande tolérance envers ceux qui ne bénéficient pas du même pedigree. l'auteur dépeint cependant une société cruelle, intolérante et violente, structurée autour de rapports d'inégalités sociales. La grande violence des rapports sociaux sinon par le truchement du comportement d'enfants, ou dans la manière qu'ont les personnages de s'aborder est une dimension très intéressante de l'ouvrage. La façon subtile mais claire dont l'auteur amène les choses est très agréable.
Alors que le premier livre ne reflétait que le point de vue de notre héros, Tom Blaireau, le second livre introduit comme narrateur un enfant. L'explicitation de son éveil et de la construction de son rapport au monde extérieur (nature, adultes, autres enfants) en font un des éléments les plus intéressants du livre. Même si l'enfant est exceptionnel, on est néanmoins séduit par la capacite qu'a l'auteur de peindre le monde, et tente d'apprivoiser ses frustrations nées des situations auxquelles elle s'exposent.
En conclusion, en dépit de quelques longueurs, l'auteur parvient avec succès a nous rendre attachant l'univers des Six-Duchés et de ses intrigues. On dévorera avec plaisir la suite des aventures des Tom Blaireau.

Quel plaisir de retrouver Fitz et les autres personnages de cet univers passionnant. Si le rythme est lent, les introspections ultraprésentes, on ne s'ennuie jamais et c'est tout le talent de Robin Hobb. La découpe française en petits tomes n'aide d'ailleurs pas en ce qui concerne le rythme, mais j'ai plus que hâte de continuer avec le tome suivant. Vivement !

Première impression d'un collègue lecture en le voyant "ah je me suis ennuyé avec celui-là "
Mon impression, c'est clair que c'est plus tranquille. On est loin des machinations, des guerres et des dragons. Les personnages ont droit a un peu de tranquillité et franchement c'est pas désagréable. Il y a toujours les pouvoirs , l'art et le vif, qui maintienne l'ambiance fantasy mais c'était plus une saga familiale. Des personnages sont devenus adultes, d'autres sont morts et certains font de bref passage. C'est une période de paix dans le royaume de Castelcerf. Je me suis tellement attachée aux personnages que ça m'a fait plaisir de les voir s 'épanouir un peu dans une vie paisible.
Maintenant pour le tome suivant, je ne serais pas contre un petit retour d'action.

Un nouveau et dernier cycle commencé au sujet de l'univers créé par Robin Hobb. On est de retour au Six-Duchés en compagnie d'un Fitz vieillissant.

On retrouve Fitz à Flétribois, heureux, ayant ce qu'il souhaitait : Molly et une vie loin des intrigues politiques de Castelcerf malgré les régulières invitations de son entourage à retourner dans la danse. "L'affaire" se corse quelque peu lorsque Molly tombe enceinte alors qu'elle est ménopausée, a une grossesse de près de trois ans et accouche d'un bébé des plus singuliers.

A partir de ce nouveau cycle, la narration commence à être partagée en Fitz et Abeille, même si cette dernière est tardive. On retrouve un univers familier et de l'émotion mais également des faiblesses perçues auparavant dans les autres cycles de l'Assassin Royal : des longueurs et le caractère un peu geignard de Fitz. Sur le premier point, je trouve que ce tome manque clairement d'enjeu et d'action. C'est plutôt un tome introductif. Connaissant les éditeurs français concernant cette série, je les soupçonne d'avoir de nouveau tronqué un tome en 2. Ce qui est une nouvelle fois une tentative malheureuse et surtout permettrait de donner plus de poids au titre du tome 2 "La fille de l'assassin". Là on cherche clairement la cohérence avec le titre du tome 1 : le fou et l'assassin. Je ne sais qui est responsable de Robin Hobb ou des éditeurs mais vraiment, c'est tout de même flagrant!
Pour ce qui est du 2e point, on peut dire qu'au moins le personnage principal est fidèle à sa personnalité qui n'est pas exempte de défauts...

C'est un tome qui reste plaisant malgré ses quelques faiblesses et qui a suffisamment titillé ma curiosité pour que j'essaye de lire la suite. Merci à Vrouby de me l'avoir pioché dans le cadre de Pioche dans ma PAL.

Pioche dans ma PAL Juillet 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021

Excellent livre. J'ai adoré la série de l'assassin royal et j'avoue que j'étais impatient de débuté cette nouvelle série. le premier livre, tout comme c'était le cas avec l'assassin royal, met en place la nouvelle série et présente par conséquent quelques longueurs. Néanmoins, un incontournable pour tous ceux qui ont dévoré l'histoire de Fitz...

Une très bonne suite à l'Assassin royal.
On retrouve Fitz et tous les autres des années plus tard après les événements du 13ème tome. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre car les personnages avaient beaucoup vieilli depuis le début de la série, certains étaient partis faire leur vie et d'autres à tout jamais.
Mais c'est avec joie que je me suis replongée dans les aventures de Fitz. C'est un personnage que j'apprécie depuis le tome 1 et que j'aime toujours autant. Il est plus sage, plus avisé.
Plusieurs années s'écoulent dans ce tome et cela m'a un peu perdue car elles passaient vite mais c'était nécessaire pour découvrir le personnage d'Abeille. D'abord sceptique par son entrée, j'ai vite été conquise par son caractère et l'aura de mystère qui règne autour d'elle.
J'ai plein de questions en tête à la fin de ce roman et j'attends avec impatience que le deuxième tome sorte en format poche!

Le lecteur se retrouve une quinzaine d'année plus tard. On retrouve Fitz et sa femme Molly, installés dans une province tranquille.
On retrouve certains personnages des tomes précédents : Ortie, Crible, Umbre.
Ici, beaucoup moins de magie. On pourrait même penser qu'il s'agit d'un roman à l'époque médiéval ordinaire.
L'étrange se profile lorsque Molly tombe enceinte. Encore plus étrange est cette petite fille nommée Abeille.
Quant au titre de ce livre, je suis sceptique...
Mais j'ai lu ce 1er tome de ce dernier cycle avec plaisir et j'ai hâte de découvrir la suite.