Le Fou et l'Assassin, tome 1

Après treize tomes de « L'Assassin royal », neuf des « Aventuriers de la mer » et huit autres « Des cités des Anciens », Robin Hobb revient avec une toute nouvelle série dans cet univers de fantasy qu'elle a mis tant d'années à bâtir et à développer. L'occasion pour les fans des premiers romans de l'auteur consacrés à la formation aux rôles d'espion et d'assassin d'un petit bâtard du trône des Six-Duchés de retrouver les personnages phares de la série. Quinze années se sont écoulées depuis les faits relatés dans « Adieux et retrouvailles » et le temps a également passé depuis la sortie du dernier tome des aventures de Fitz, pourtant plonger dans ce roman c'est comme retrouver de vieux amis perdus de vue depuis longtemps mais que l'on a jamais vraiment pu oublier. Tous ont vieilli, certains mieux que d'autres, beaucoup ne sont malheureusement plus là pour profiter de cette période de paix et de prospérité que connaissent les Six-Duchés, et leur absence se fait cruellement ressentir, aussi bien pour les personnages que pour le lecteur qui se souvient avec émotion d'un temps où ils occupaient une place de premier plan dans l'intrigue.

Avouons-le, ce premier tome n'a rien de trépidant mais, bien que l'action en soit réduite à son strict minimum, on se laisse malgré tout porter par les souvenirs que le récit évoque ainsi que par la plume toujours aussi immersive de l'auteur. Cette absence d'action s'explique cependant à mon avis en grande partie par le découpage totalement aberrant et injustifié auquel ont procédé les éditions Pygmalion qui témoignent une fois encore de leur total mépris pour les oeuvres qu'ils sont chargés de publiés. Car il s'agit bien là uniquement de la première partie du roman d'origine écrit par Robin Hobb et nul doute que la seconde partie (qui devrait paraître dans le courant de l'année) se montrera pour sa part plus rythmée. Les amateurs de l'auteur et de son univers ne manqueront malgré tout pas d'apprécier ces retrouvailles avec Fitz, Molly, Ketricken et les autres, de même qu'ils apprécieront sûrement les quelques références aux événements s'étant déroulés dans les autres séries (notamment tout ce qui concerne le réveil des dragons). Et puis il y a ce doute concernant le Fou, sans doute le personnage le plus insaisissable de la série, dont on ignore véritablement le sort...

Une première partie prometteuse bien que pour le moment un peu avare en action et en rebondissements. C'est avec émotion que l'on renoue avec cet univers qui ne fait que devenir plus passionnant au fil des tomes, et surtout avec ces personnages qui, je m'en rend compte à présent, m'ont énormément manqué. Ce n'est pas encore cette fois que Robin Hobb me décevra avec l'un de ses romans !

Le lecteur se retrouve une quinzaine d'année plus tard. On retrouve Fitz et sa femme Molly, installés dans une province tranquille.
On retrouve certains personnages des tomes précédents : Ortie, Crible, Umbre.
Ici, beaucoup moins de magie. On pourrait même penser qu'il s'agit d'un roman à l'époque médiéval ordinaire.
L'étrange se profile lorsque Molly tombe enceinte. Encore plus étrange est cette petite fille nommée Abeille.
Quant au titre de ce livre, je suis sceptique...
Mais j'ai lu ce 1er tome de ce dernier cycle avec plaisir et j'ai hâte de découvrir la suite.

Fitz vit paisiblement une retraite méritée avec Molly et ses enfants sur son domaine de Flétribois. Mais quant on est un Lonvoyant , que l'on a été espion, assassin et conseillé du roi, les obligations à la couronne nous rattrape toujours.

Un épisode qui pose une nouvelle histoire, ou Fitz se demande ce que le fou est devenu après 15 ans sans nouvelles. Les années passent et son loup lui manque toujours. Ce premier tome est assez intimiste et tourne surtout autour de Fitz. Mais les anciens protagonistes sont toujours là et veillent.

Un tome très agréable ou l'on retrouve avec plaisir les personnages que l'on a connu avec la série de l'assassin royal.
Néanmoins, même si j'ai grande envie de connaître la suite des aventures de Fitz, J'ai très peur que l'auteure nous fasse a nouveau des tomes a rallonge parce que à la fin de ce premier épisode il reste de nombreux secrets et beaucoup de questions sans réponses.

Je remercie Babelio et les éditions Pygmalion.
J'ai fait la connaissance de FitzChevalerie Loinvoyant, un personnage très attachant, marié à Molly sa bienaimée qui va donner naissance à une toute petite fille bien mystérieuse.
Fitz à la retraite en tant qu'assassin royal est régulièrement relancé par son ancien maître d'Art, celui-ci souhaite que Fritz revienne au château de Castelcerf, à la cour du Roi Devoir mais Fitz veut demeurer auprès de sa fille Abeille au domaine de Flétrybois.
J'ai adoré cette lecture malgré quelques coquilles mais j'éprouve un grand regret, le roman s'avère être un demi-tome si j'en crois la version anglaise mentionnée par d'autres lecteurs. Est-ce pour tenir le lecteur en haleine ou dans un but mercantile ? Vendre deux tomes rapportent plus qu'un seul même plus épais ... J'aurais aimé connaître la suite mais si chaque aventure se termine de façon aussi abrupte, malgré le réel plaisir que j'ai éprouvé à cette lecture, je préfère m'abstenir à l'avenir. Cela étant dit je comprends très bien l'attachement qu'éprouve les jeunes lecteurs pour la série, ces histoires sont fascinantes.
Robin Hobb mérite sa renommée.

Un nouveau et dernier cycle commencé au sujet de l'univers créé par Robin Hobb. On est de retour au Six-Duchés en compagnie d'un Fitz vieillissant.

On retrouve Fitz à Flétribois, heureux, ayant ce qu'il souhaitait : Molly et une vie loin des intrigues politiques de Castelcerf malgré les régulières invitations de son entourage à retourner dans la danse. "L'affaire" se corse quelque peu lorsque Molly tombe enceinte alors qu'elle est ménopausée, a une grossesse de près de trois ans et accouche d'un bébé des plus singuliers.

A partir de ce nouveau cycle, la narration commence à être partagée en Fitz et Abeille, même si cette dernière est tardive. On retrouve un univers familier et de l'émotion mais également des faiblesses perçues auparavant dans les autres cycles de l'Assassin Royal : des longueurs et le caractère un peu geignard de Fitz. Sur le premier point, je trouve que ce tome manque clairement d'enjeu et d'action. C'est plutôt un tome introductif. Connaissant les éditeurs français concernant cette série, je les soupçonne d'avoir de nouveau tronqué un tome en 2. Ce qui est une nouvelle fois une tentative malheureuse et surtout permettrait de donner plus de poids au titre du tome 2 "La fille de l'assassin". Là on cherche clairement la cohérence avec le titre du tome 1 : le fou et l'assassin. Je ne sais qui est responsable de Robin Hobb ou des éditeurs mais vraiment, c'est tout de même flagrant!
Pour ce qui est du 2e point, on peut dire qu'au moins le personnage principal est fidèle à sa personnalité qui n'est pas exempte de défauts...

C'est un tome qui reste plaisant malgré ses quelques faiblesses et qui a suffisamment titillé ma curiosité pour que j'essaye de lire la suite. Merci à Vrouby de me l'avoir pioché dans le cadre de Pioche dans ma PAL.

Pioche dans ma PAL Juillet 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021

Pour la deuxième fois, nous retrouvons Fitz Chevalerie Loinvoyant, désormais devenu le dotaire Tom Blaireau époux de Dame Molly et père (au moins biologique) de la Maîtresse d'art Ortie. L'intéressé vit désormais retiré à Flétribois, loin des intrigues de la cour de Castelcerf. Les années ont passées et les choses autant que les personnages ont bien changés...

L'intrigue de cette première partie de ce qui va devenir un nouveau cycle de l'Assassin royal, pour les anciens et de la Citadelle des Ombres pour les plus jeunes, est en effet très différente de ce que faisait Robin Hobb par le passé, du moins pour un temps. Fitz frise la cinquantaine, tout en restant étonnamment jeune, pleure son fidèle compagnon de Vif tout en vivant une nouvelle vie auprès de sa bien-aimée. Les choses semblent bien fonctionner, jusqu'à ce que les circonstances s'acharnent une nouvelle fois.

Pauvre, pauvre Fitz ! Décidément ton destin n'est vraiment pas facile et tu ne semble pas au bout de tes peines ! C'est du moins ce que l'on pense d'un bout à l'autre de ce roman. Il faut bien reconnaître qu'une nouvelle histoire se met progressivement et lentement en place. Cette impression de lenteur n'est pas désagréable et ravira les adeptes.

L'éditeur français Pygmalion, utilise ici une technique fortement éprouvée pour assurer un nombre de ventes significatif. Les lecteurs seront ravis de redécouvrir les personnages qu'ils connaissent dans une ambiance qui leur rappellera quelque chose tout en apportant de la nouveauté avec des rebondissements bien sentis. Une nouvelle prise de contact qui fonctionne donc, mais il faut espérer que la suite soit plus dynamique car quelques germes inquiétants sont d'autres été déjà perceptibles. L'auteure va-t-elle faire languir un lectorat qui la voit déjà venir sur de nombreux points (le destin de la petite Abeille, la mystérieuse disparition d'une invitée qui l'est tout autant) ? La suite au prochain numéro…

Fitzounnet a cinquante ans ! Qui l'eut cru ? Et dire que nous l'avons connu si petit, un bambin de cinq ans trébuchant dans le sillage du sévère Burrich. Mais les gamins grandissent et voici Fitz devenu senior, même si le pouvoir de l'Art lui permet de conserver une certaine vigueur physique. Hélas, si l'âge l'a en grande partie épargné, ce n'est pas le cas de ses compagnons de route... Alors qu'il porte encore le deuil de Burrich et se languit de la compagnie du Fou, son précieux ami perdu de vue depuis maintenant plus d'une décennie, Fitz doit faire face à un nouveau drame. Drame commun, drame banal, mais qui le touche cruellement tout de même car Molly - sa chère épouse, son amour d'enfance - est en train de vieillir. Pire que cela : durement éprouvée par la ménopause, elle semble perdre la tête et affirme porter à nouveau un enfant. Horrifié et déprimé, Fitz subit sans broncher ses caprices. Oh, comme il aimerait que le Fou soit encore là, avec sa légèreté, son humour et ses sarcasmes bienveillants !

Curieux début pour ce troisième cycle de “L'assassin royal”. On a l'étrange impression que Robin Hobb a complètement envoyé au diable toute prétention à écrire de la fantasy épique pour se consacrer à une chronique familiale et affective. Vous être prévenu : si vous aviez déjà fait une overdose des ruminations de Fitz dans les cycles précédents, vous risquez de décrocher définitivement dès les deux cents première pages. Mais si, comme moi, vous avez développé un véritable attachement pour Fitzounnet et ses amis, vous prendrez plaisir à cette entrée en matière, un peu prolongée certes, mais empreinte d'une douce mélancolie. Rien de bien trépidant à se mettre sous la dent, mais un bon moment à passer et une réflexion assez finement menée sur l'âge et la paternité. Ne pas oubliez non plus qu'il ne s'agit que de la première partie du tome original - Merci Pygmalion - ce qui laisse espérer un opus suivant un peu plus riche en actions. Enfin, peut-être.

Quel bonheur de retrouver les personnages de l'Assassin royal quelques années après la fin de leurs aventures. L'assassin et le Fou est un tome introductif qui nous rappelle l'essentiel de l'intrigue de l'Assassin royal vécue par Fitz, Molly, Umbre, Devoir ou Kettricken. Deux nouveaux personnages font leur apparition (un peu tard..), ils sont intriguants et vont probablement redonner un nouveau souffle à cette saga, Fitz étant un personnage qui fait souvent face aux mêmes doutes.
La déception qui demeure étant que ce tome se finit bien trop vite, sans vraiment avancer dans l'histoire... Et ne nous donne pas de détails sur la vie d'un personnage que l'on attend de voir réappparaitre : le Fou manque cruellement dans ce récit ! La suite s'annonce prometteuse.

Premier roman d'une nouvelle saga, qui fait suite à la fabuleuse série " l'assassin royal". Nous retrouvons donc, FitzChevalerie, Molly , Umbre et quelques autres.
Fitz , vit désormais sous l'identité de Tom Blaireau, en tant que dotaire du domaine de Flétribois. Il profite enfin d'un bonheur bien mérité et d'une vie paisible avec Molly , son amour de toujours. Mais ils vieillissent,surtout Molly, et leur seul regret est de ne pas avoir, de nouveau, un enfant ensemble. Leur fille Ortie est adulte et vit au château de Castelcerf, où elle est maîtresse d'art. Quant aux autres enfants de Molly, ils volent également de leurs propres ailes.
De son ancienne vie, un seul personnage lui manque : le Fou. Mais malgré son éloignement de Castelcerf, les complots et les secrets ne sont jamais bien loin.
J'ai apprécié retrouver ces personnages, comme de vieux amis perdus de vue. Un premier tome, un peu trop tranquille à mon gout mais dont la fin laisse envisager un peu plus d'action pour la suite .

Après avoir lu le Tome 13 il y a 8 ans, j'avais un peu peur d'avoir oublié une partie des personnages et le fil de l'histoire, mais le Fou et l'assassin est surtout une remise à niveau pour les anciens comme moi.
On retrouve,
Fitz et Molly qui ont vieillis de 15 ans dans leur nouvelle propriété de Flétrybois.
Ortie et ses frères, ainsi que tous les autres, Umbre, Kettricken …..
Les nouvelles intrigues se mettent en place, avec l'utilisation de l'Art, les voyages à travers les colonnes de pierre noire ainsi que le Vif.

On se laisse vite entrainer par l'histoire des Loinvoyant, avec la mort brutal ou l'arrivé de nouveaux personnages, que sont la magnifique petite Abeille ou de moindre importance le personnage d'Evite.
Après toutes ces années à attendre j'ai hâte de lire la suite.