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Je trouve dommage que le sport ou l'art comme la danse classique puisse être utilisé par des pouvoirs politiques non démocratiques comme une base pour leur propagande nauséabondes.

Ce fut le cas de Cuba et de ses dictateurs les frères Castro qui se servirent d'Alicia Alonso, la grande danseuses étoile, qui ouvra une école de ballet à la Havane après la révolution.

On peut dire que celle-ci n'approuvait pas forcément toutes les idées de ce régime mais elle voulait survivre à tout prix et faire évoluer la danse classique vers la voie de la démocratisation. C'est assez subtile au cours de la lecture pour le percevoir. Il faudra que le lecteur soit particulièrement attentif.

Le graphisme est plutôt soigné avec également ses tons pastels qui s'allient assez bien avec la grâce du mouvement de la danse classique.

Il faut savoir que l'histoire va s'étendre de 1931 à nos jours. Il y aura plusieurs générations de danseuses étoiles qui vont se croiser en éprouvant de la passion pour cet art qu'avait inspirée Alicia Alonso et ce malgré sa cécité survenue à l'âge de 19 ans. Elle se repérait sur scène grâce aux lumières.

C'est un portrait de femme à découvrir. Il y a le talent qui est incontestable. Et puis, il y a la politique, le pouvoir et même la religion. C'est le thème du rapport des artistes avec l'état.
On retiendra surtout qu'elle a incontestablement contribué au développement et à la sauvegarde de la danse classique.
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Alicia Alfonso ou la prima ballerina assoluta fut une grande danseuse classique cubaine. Ces deux termes peuvent paraître aux antipodes, et pourtant...

A travers son destin de jeune danseuse étoile puis celui d'une autre jeune fille à notre époque (Amanda), la journaliste et la dessinatrice de cette bande dessinée retracent non seulement une courte biographie de la danseuse mais aussi l'histoire de Cuba après la fin du régime de Batista. Que ce soit à travers le destin de la première ou de la seconde, le lecteur est mis face à la souffrance d'un peuple qui, pour la plupart, est pauvre et pour qui l'accès à la culture est limité.
Le destin et la carrière d'Alicia Alfonso n'ont donc pas été qu'un enjeu artistique, mais aussi politique. En effet, l'auteure nous montre comment le régime castriste s'est emparé de cet art à des fins nationalistes : que ce soit pour "éduquer les masses" ou construire l'idéologie de la "cubanidad" - avec plus ou moins de complaisance. L'auteure montre aussi avec un certain humour comment la figure de l'artiste a été "récupérée" par les institutions religions pour raviver une fierté nationale et une tradition plus "folklorique" qui avait été interdite pendant un moment. Un héritage qui , visiblement, perdure de nos jours.

Les deux portraits de personnages sont des jeunes femmes qui luttent dans un pays avec une culture plutôt machiste et qui luttent pour exercer leur passion malgré des accidents de la vie.

C'est un aspect de l'histoire cubaine que j'ignorais totalement, et en cela je suis contente de l'avoir découvert, d'autant plus que les graphismes tout en finesse et gracieux alternent les couleurs à merveille (le chaud, le froid et la rencontre des deux) pour illustrer le propos. En revanche j'ai regretter de ne pas avoir davantage d'explications sur le contexte historique et social.

Ceci dit, cela m'a donné l'occasion de chercher par moi-même davantage d'information sur cette artiste décédée en décembre 2020, dans un domaine réputé si fermé. On peut donc considérer que c'est du bon boulot de la part des auteures !
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Alicia est une danseuse étoile cubaine, l'une des plus grandes et des plus talentueuses que le pays ait jamais connu dans les années 1930.

Alors qu'elle doit remplacer à pied levé une ballerine malade, elle fait l'admiration de tous dans le ballet de Gisèle, elle a un talent et une volonté hors du commun.

Plus tard, en 2011, une autre danseuse cubaine, Amanda admiratrice d'Alicia est repérée pour son talent et admise pour danser à l'école du ballet national cubain. C'est une grande admiratrice d'Alicia qu'elle souhaite vivement rencontrer lors de sa visite à l'école de la Havane.

En toile de fond et pour L'Histoire, le régime de Fidel Castro est évoquée, les auteurs nous montrent les liens idéologiques et politiques qui unissent l'homme politique et la ballerine qui vont oeuvrer de concert afin que la danse classique devienne accessible à tous et à toutes.

Alicia prima ballerina...est un beau et bon roman graphique qui allie l'utile et l'esthétique. Il est constitué d'un papier de qualité très agréable à manier, les planches sont très belles, on y voit l'envol des ballerines dessinées en clair sur fond plus sombre. Celles-ci sont comme des fleurs, des papillons, des cygnes qui symbolisent la grâce et la beauté ainsi que l'art de la danse classique.

On admire aussi les images de la vie à la Havane avec ses bonheurs mais aussi ses difficultés quotidiennes.

Joli roman graphique à s'offrir ou se faire offrir. Il peut être lu par les adultes mais aussi la jeunesse qui s'intéresse à la danse classique.



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Dans les rues de la Havane, hier et aujourd'hui, la vie de plusieurs danseuses se croisent.

Aujourd'hui celle d'Amanda qui rêve de devenir une grande ballerine.

Hier, celle de Manuela qui a abandonné son rêve et celle d'Alicia Alonso.

Cette dernière a vraiment existé et est une véritable légende dans son pays : d'abord par sa grâce sur scène et dans les plus grands rôles du répertoire, ensuite parce qu'elle est devenue aveugle jeune mais a continué à danser, ensuite parce qu'elle a joué un grand rôle dans l'histoire de la danse à Cuba fondant le Ballet national de Cuba et créant le style de l'école cubaine.
Mêlant fiction et réalité, passé et présent, Alicia revient à la fois sur l'importance de la danse à Cuba (il existe même un musée national de la danse) et sur l'histoire du pays.
Au fil des pages, l'album évoque l'arrivée au pouvoir de Castro, les camps de travail pour les homosexuels, les ecclésiastiques et ceux qui s'opposaient trop au régime, la délation instituée en système, la précarité économique.
On a aimé :
-la beauté des illustrations de Mayalen Goust et ses couleurs presque "vintage" sur certaines plages
-le portrait croisé de ces 3 danseuses et la dure réalité de la danse qui demande discipline et travail constant
-le focus sur Fernando Alonso, Alicia primera ballerine assoluta et le concept de cubinidad
-la façon dont sont suggérées les rapports ambigus entre le pouvoir cubain et les artistes
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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primordiale.
On y découvre la vie d'Alicia cette grande danseuse qui dans les années 40 va faire un triomphe dans « Gisèle » et à la suite d'un accident va devenir aveugle, elle va tout faire pour continuer à danser ainsi que celle d'Amanda jeune danseuse contemporaine.
Eileen Hofer avec cette bande dessinée nous retrace la vie à Cuba des années 30 jusqu'à nos jours plus particulièrement les complications que la politique de Fidel Castro engendre où les opposants au régime sont tués ou envoyés dans un camp et où délation et privations règnent en maitre.
L'histoire est belle et touchante et les personnages attachants quand aux illustrations elles sont tout simplement subliment. La mise en couleur tout dans les tons pastel donne une douceur à ce récit.
J'ai adoré cette bd.
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La journaliste et cinéaste suisse Eileen Hofer a consacré son deuxième long métrage documentaire « Horizontes » à Alicia Alonso en 2015. Elle a déclaré, peut-être en guise de boutade, qu'elle avait choisi le cinéma par dépit car elle ne savait pas dessiner. Quoi qu'il en soit quand, au fil des rencontres, l'occasion s'est présentée d'adapter son documentaire en bande dessinée, elle n'a pas hésité. Elle est épaulée en cela par Mayalen Goust au dessin.
*
Les deux autrices ne réalisent pas une hagiographie révérencieuse, bien au contraire. Si elles reviennent sur le destin incroyable de cette danseuse devenue malgré sa cécité grandissante « prima ballerina assoluta » - titre accordé aux ballerines le plus exceptionnelles de leur génération - continuant à danser pendant plus d'un demi-siècle avec les plus grands(Balanchine, Jérôme Robbins, Roland Petit, Maurice Béjart,) et devenant même chorégraphe et directrice du ballet National de Cuba, elles n'omettent pas ses zones d'ombre. Ainsi, elles soulignent son opportunisme dans son soutien à Castro et l'élaboration du concept de « cubanidad », elles évoquent son racisme également et montrent que si elle permit à sa discipline d'acquérir un rayonnement à nul autre pareil en éduquant les masses au ballet, elle se compromit largement avec le régime. Et puis surtout, même si elle est désignée comme l'héroïne éponyme du roman graphique, elle n'y est pas au centre.

Alicia, Manuela, Amanda et les autres...

L'album s'attache en effet tout autant à deux autres figures féminines du Cuba contemporain: Manuela, métisse de 40 ans, qui a n'a pas réussi à percer en tant que ballerine peut être à cause de sa couleur de peau, et qui doit jongler avec plusieurs métiers pour réussir à élever son fils seule ( femme de ménage, danseuse de cabaret, prostituée occasionnelle et vendeuse d'oeufs au marché noir) et la jeune apprentie ballerine Amanda dépositaire des espoirs de sa famille et plus particulièrement de sa mère, amie de Manuela, qui vit sa vie par procuration à travers sa fille. Autour d'elles gravite toute une galerie de personnages pittoresques : un prêtre balletomane, un chauffeur maladroit qui tombe toujours en panne, un cardinal rescapé des camps d'internement, un peintre du dimanche qui fait un portrait d'Alicia sous les traits de la sainte patronne de Cuba et le curateur du musée de la danse qui veille à la perpétuation du culte d'Alicia.

Il était une fois la Havane

Le récit se mue alors en un récit choral qui permet de montrer les contradictions du régime : si Josefina, la mère d'Amanda, fait le panégyrique du castrisme, les situations de manque et de pénurie dans lesquelles elles évoluent, les bâtiments qui tombent en ruine, les communications défaillantes, les coupures d'électricité et la délation qui sévit mettent à mal ces beaux discours. Toute la séquence consacrée à la procession de la Cachita, sainte patronne de la ville, montre également comment après avoir banni la religion le castrisme s'en sert pour fédérer les Cubains et éviter la création d'une opposition. Cet épisode permet par ricochet de jeter le trouble quant aux motivations présidant à la création du ballet national … et l'analyse devient alors féroce.
*
Ces différentes thématiques sont magistralement servies par le dessin de Mayalen Goust. La couverture donne le ton en mêlant drapeau cubain, étoile de la révolution, ballerine et palmiers dans une palette un peu surprenante où la silhouette de danseuse se détache en noir sur un camaïeu de couleurs pastel. Danse, Révolution et Cuba sont ainsi intimement liés. Après la Russie de « Kamarades » et l'Argentine de « Vies volées », la dessinatrice nous offre de très beaux panoramas en pleine page de la Havane. Elle arrive à nous transmettre une atmosphère de dynamisme et de jeunesse alliée au dénuement à travers ses portraits de foules, ses gros plans sur les bâtiments lézardés et un très beau travail sur la lumière. Quant à ses pages de danse, elles sont somptueuses et captent à merveille la grâce des danseuses grâce à un découpage et une mise en page particulièrement appropriés y compris dans les têtes de chapitres qui reprennent chacune les cinq positions de pied du ballet classique. Les personnages s'émancipent de la case et se déploient dans des grandes vignettes ou même des pleines pages. le répertoire classique est dépeint dans des tons violet tandis que la salsa est présentée dans des teintes beaucoup plus franches. La continuité chromatique pour les pages de ballet classique permet d'établir la filiation entre Alicia et Amanda et souligne le legs de la prima ballerina.

L'ensemble est donc fort bien composé et pensé. le va et vient entre les époques, lisible et les destinées de ces femmes, passionnantes. La documentariste Eileen Hofner réussit brillamment son entrée en bande dessinée et Mayalen Goust confirme l'étendue de son talent. Seul bémol peut -être un petit dossier avec des repères historiques et un rappel de la carrière d'Alicia Alonso aurait été bienvenu en bonus !
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J'ai été transportée dans l'univers de la danse et de Cuba grâce à cette splendide bande dessinée. On débute avec la consécration sur scène de la danseuse Alicia Alonso dans « Giselle ». C'est le début d'une prodigieuse carrière pour celle qui deviendra à force de courage et de ténacité une « prima ballerina assoluta », titre décerné aux plus grandes danseuses dans le monde. le parcours de cette immense artiste alterne avec ceux, 80 ans plus tard, d'une jeune ballerine cubaine elle aussi qui malgré sa rencontre ratée avec la diva, suivra son exemple jusqu'à la gloire et d'une danseuse métisse refusée à cause de sa couleur de peau. J'ai aimé cette alternance entre ces différents destins de femmes dans un régime cubain qui n'a pas tenu toutes ses promesses. Alicia Alonso est dépeinte avec ses qualités comme sa volonté à toute épreuve qui la fera continuer de danser malgré sa cécité et ses défauts comme son racisme et son acceptation d'être un objet de propagande du régime Castro. Une belle découverte que je conseille vivement !
Merci à Babelio et aux éditions Rue de Sèvres pour cette bande dessinée de grande qualité reçue dans le cadre de la masse critique graphique.
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Un beau roman graphique sur la danseuse Alicia Alonso. Des passages de la vie de la ballerine touchant de près l'histoire de Cuba s'intercalent avec le parcours d'Amanda, personnage contemporain fictif. Jeune danseuse en devenir, Amanda vit dans un Cuba où la prima ballerina est adulée telle une sainte.

Visuellement ce livre est magnifique, les dessins sont d'une grande qualité. J'ai beaucoup aimé ce livre mais je lui attribue 4 étoiles car j'aurais apprécié aller un peu plus loin dans l'histoire.
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Vous qui avez aimé les illustrations de Vies volées, vous allez retrouver ici, dans ce très bel album de chez Rue de Sèvres BD le trait très identifiable de Mayalen Goust… Nous sommes à La Havane, et Eileen Hofer, l'autrice, a choisi de nous présenter le destin de la très grande ballerine Alicia Alonso, sous un regard de 1959, mais également sous un autre regard, en 2011, celui d'Amanda, jeune ballerine en devenir. A travers ces deux portraits, l'album nous donne une vision impressionnante de l'ascension fulgurante de Alicia Alonso, danseuse étoile, que sa cécité progressive, n'a pas empêchée d'accéder au titre de « Prima ballerina assoluta ». On voit également comment, dans une période post-révolution de Cuba, le ballet national a été utilisé comme un outil de propagande. J'ai particulièrement aimé l'ambiance de 2011, suivre la petite famille de la jeune Amanda, se rendre compte des sacrifices que la danse nécessite dans leur contexte politique et économique. Manuela, mère célibataire, danseuse de music hall, est un personnage également très touchant. Amanda et Alicia seront amenées à se rencontrer, Alicia devenue une vieille femme, une icône, se comportant de manière un peu excentrique, et Amanda, son double contemporain… conduite implicitement à poursuivre l'histoire par son talent. La couverture peut donner une impression girly, sur laquelle il ne faut vraiment pas s'arrêter. Car Eileen Hofer et Mayalen Goust nous proposent dans cette BD une véritable plongée dans La Havane, à deux époques différentes, l'une expliquant l'autre. On apprend beaucoup. Personnellement, j'ignorais tout d'Alicia Alonso. Et j'ai refermé cet album, un peu rêveuse…
Lien : https://leslecturesdantigone..
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J'ai dévoré, mais sans doute plus pour les dessins qui sont doux et engageants que pour le scénario. Celui-ci est intéressant, mais le parti pris des autrices ne m'a pas convaincu, j'y reviendrai. Les autrices entremêlent la vie à Cuba, la Revolucion, le destin d'une jeune danseuse qui intègre l'école de ballet de la Havane et l'ombre (et davantage que l'ombre) d'Alicia Alonso, danseuse étoile cubaine. Elle s'est produite avec les plus grands, de Noureev à Béjart. Elle fut (et est encore pour les fans) Giselle, entre autres.

Alicia Alonso est décédée en 1919 à l'âge de 99 ans. Ce fut une légende vivante à Cuba après ses années de gloire (qui furent longues). Elle fonde le ballet national de Cuba en 1949. Elle voit toute l'opportunité que lui offre Castro. Et même si cela la coince un peu aux entournures, elle va représenter Cuba et être le fer de lance culturel de l'île. le récit montre bien l'utilisation de la danse et du talent d'Alicia comme instrument de propagande. La Cubanidad. Ou quand Alicia danse devant les paysans et les ouvriers pour leur apporter le ballet entre deux champs de canne.

Le récit de la BD se déroule en 2011 et Alicia est une vieille dame aveugle ou quasi qui règne sur la danse à Cuba. Elle a souffert très tôt (avant 19 ans) d'un décollement de la rétine et est devenue presqu'aveugle. Elle a appris à danser à l'aveugle, perdant peu à peu la vue et se préparant à la cécité. Ses partenaires devaient se trouver là où elle pensait qu'ils devaient se trouver.

Le parti pris des autrices est de parler de la vie d'Alicia Alonso à travers ce qu'en disent 4 jeunes danseuses de l'école de danse de la Havane. On n'échappe alors pas au happy ending pas nécessaire pour deux sous. Par ailleurs, ce fil rouge sur la situation de Cuba en 2011, avec Raul qui prend la relève de son frère, les pénuries, le règne de la débrouille, etc. cela plombe un peu le récit et cela génère des pages et des pages qui n'apportent rien au récit palpitant de la vie d'Alicia Alonso, qui est souvent traité par ellipse.

J'aurais clairement préféré que les autrices nous fassent l'économie de tant de pages sur les danseuses actuelles.
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