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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans les rues de la Havane, hier et aujourd'hui, la vie de plusieurs danseuses se croisent.

Aujourd'hui celle d'Amanda qui rêve de devenir une grande ballerine.

Hier, celle de Manuela qui a abandonné son rêve et celle d'Alicia Alonso.

Cette dernière a vraiment existé et est une véritable légende dans son pays : d'abord par sa grâce sur scène et dans les plus grands rôles du répertoire, ensuite parce qu'elle est devenue aveugle jeune mais a continué à danser, ensuite parce qu'elle a joué un grand rôle dans l'histoire de la danse à Cuba fondant le Ballet national de Cuba et créant le style de l'école cubaine.
Mêlant fiction et réalité, passé et présent, Alicia revient à la fois sur l'importance de la danse à Cuba (il existe même un musée national de la danse) et sur l'histoire du pays.
Au fil des pages, l'album évoque l'arrivée au pouvoir de Castro, les camps de travail pour les homosexuels, les ecclésiastiques et ceux qui s'opposaient trop au régime, la délation instituée en système, la précarité économique.
On a aimé :
-la beauté des illustrations de Mayalen Goust et ses couleurs presque "vintage" sur certaines plages
-le portrait croisé de ces 3 danseuses et la dure réalité de la danse qui demande discipline et travail constant
-le focus sur Fernando Alonso, Alicia primera ballerine assoluta et le concept de cubinidad
-la façon dont sont suggérées les rapports ambigus entre le pouvoir cubain et les artistes
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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primordiale.
On y découvre la vie d'Alicia cette grande danseuse qui dans les années 40 va faire un triomphe dans « Gisèle » et à la suite d'un accident va devenir aveugle, elle va tout faire pour continuer à danser ainsi que celle d'Amanda jeune danseuse contemporaine.
Eileen Hofer avec cette bande dessinée nous retrace la vie à Cuba des années 30 jusqu'à nos jours plus particulièrement les complications que la politique de Fidel Castro engendre où les opposants au régime sont tués ou envoyés dans un camp et où délation et privations règnent en maitre.
L'histoire est belle et touchante et les personnages attachants quand aux illustrations elles sont tout simplement subliment. La mise en couleur tout dans les tons pastel donne une douceur à ce récit.
J'ai adoré cette bd.
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La journaliste et cinéaste suisse Eileen Hofer a consacré son deuxième long métrage documentaire « Horizontes » à Alicia Alonso en 2015. Elle a déclaré, peut-être en guise de boutade, qu'elle avait choisi le cinéma par dépit car elle ne savait pas dessiner. Quoi qu'il en soit quand, au fil des rencontres, l'occasion s'est présentée d'adapter son documentaire en bande dessinée, elle n'a pas hésité. Elle est épaulée en cela par Mayalen Goust au dessin.
*
Les deux autrices ne réalisent pas une hagiographie révérencieuse, bien au contraire. Si elles reviennent sur le destin incroyable de cette danseuse devenue malgré sa cécité grandissante « prima ballerina assoluta » - titre accordé aux ballerines le plus exceptionnelles de leur génération - continuant à danser pendant plus d'un demi-siècle avec les plus grands(Balanchine, Jérôme Robbins, Roland Petit, Maurice Béjart,) et devenant même chorégraphe et directrice du ballet National de Cuba, elles n'omettent pas ses zones d'ombre. Ainsi, elles soulignent son opportunisme dans son soutien à Castro et l'élaboration du concept de « cubanidad », elles évoquent son racisme également et montrent que si elle permit à sa discipline d'acquérir un rayonnement à nul autre pareil en éduquant les masses au ballet, elle se compromit largement avec le régime. Et puis surtout, même si elle est désignée comme l'héroïne éponyme du roman graphique, elle n'y est pas au centre.

Alicia, Manuela, Amanda et les autres...

L'album s'attache en effet tout autant à deux autres figures féminines du Cuba contemporain: Manuela, métisse de 40 ans, qui a n'a pas réussi à percer en tant que ballerine peut être à cause de sa couleur de peau, et qui doit jongler avec plusieurs métiers pour réussir à élever son fils seule ( femme de ménage, danseuse de cabaret, prostituée occasionnelle et vendeuse d'oeufs au marché noir) et la jeune apprentie ballerine Amanda dépositaire des espoirs de sa famille et plus particulièrement de sa mère, amie de Manuela, qui vit sa vie par procuration à travers sa fille. Autour d'elles gravite toute une galerie de personnages pittoresques : un prêtre balletomane, un chauffeur maladroit qui tombe toujours en panne, un cardinal rescapé des camps d'internement, un peintre du dimanche qui fait un portrait d'Alicia sous les traits de la sainte patronne de Cuba et le curateur du musée de la danse qui veille à la perpétuation du culte d'Alicia.

Il était une fois la Havane

Le récit se mue alors en un récit choral qui permet de montrer les contradictions du régime : si Josefina, la mère d'Amanda, fait le panégyrique du castrisme, les situations de manque et de pénurie dans lesquelles elles évoluent, les bâtiments qui tombent en ruine, les communications défaillantes, les coupures d'électricité et la délation qui sévit mettent à mal ces beaux discours. Toute la séquence consacrée à la procession de la Cachita, sainte patronne de la ville, montre également comment après avoir banni la religion le castrisme s'en sert pour fédérer les Cubains et éviter la création d'une opposition. Cet épisode permet par ricochet de jeter le trouble quant aux motivations présidant à la création du ballet national … et l'analyse devient alors féroce.
*
Ces différentes thématiques sont magistralement servies par le dessin de Mayalen Goust. La couverture donne le ton en mêlant drapeau cubain, étoile de la révolution, ballerine et palmiers dans une palette un peu surprenante où la silhouette de danseuse se détache en noir sur un camaïeu de couleurs pastel. Danse, Révolution et Cuba sont ainsi intimement liés. Après la Russie de « Kamarades » et l'Argentine de « Vies volées », la dessinatrice nous offre de très beaux panoramas en pleine page de la Havane. Elle arrive à nous transmettre une atmosphère de dynamisme et de jeunesse alliée au dénuement à travers ses portraits de foules, ses gros plans sur les bâtiments lézardés et un très beau travail sur la lumière. Quant à ses pages de danse, elles sont somptueuses et captent à merveille la grâce des danseuses grâce à un découpage et une mise en page particulièrement appropriés y compris dans les têtes de chapitres qui reprennent chacune les cinq positions de pied du ballet classique. Les personnages s'émancipent de la case et se déploient dans des grandes vignettes ou même des pleines pages. le répertoire classique est dépeint dans des tons violet tandis que la salsa est présentée dans des teintes beaucoup plus franches. La continuité chromatique pour les pages de ballet classique permet d'établir la filiation entre Alicia et Amanda et souligne le legs de la prima ballerina.

L'ensemble est donc fort bien composé et pensé. le va et vient entre les époques, lisible et les destinées de ces femmes, passionnantes. La documentariste Eileen Hofner réussit brillamment son entrée en bande dessinée et Mayalen Goust confirme l'étendue de son talent. Seul bémol peut -être un petit dossier avec des repères historiques et un rappel de la carrière d'Alicia Alonso aurait été bienvenu en bonus !
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J'ai été transportée dans l'univers de la danse et de Cuba grâce à cette splendide bande dessinée. On débute avec la consécration sur scène de la danseuse Alicia Alonso dans « Giselle ». C'est le début d'une prodigieuse carrière pour celle qui deviendra à force de courage et de ténacité une « prima ballerina assoluta », titre décerné aux plus grandes danseuses dans le monde. le parcours de cette immense artiste alterne avec ceux, 80 ans plus tard, d'une jeune ballerine cubaine elle aussi qui malgré sa rencontre ratée avec la diva, suivra son exemple jusqu'à la gloire et d'une danseuse métisse refusée à cause de sa couleur de peau. J'ai aimé cette alternance entre ces différents destins de femmes dans un régime cubain qui n'a pas tenu toutes ses promesses. Alicia Alonso est dépeinte avec ses qualités comme sa volonté à toute épreuve qui la fera continuer de danser malgré sa cécité et ses défauts comme son racisme et son acceptation d'être un objet de propagande du régime Castro. Une belle découverte que je conseille vivement !
Merci à Babelio et aux éditions Rue de Sèvres pour cette bande dessinée de grande qualité reçue dans le cadre de la masse critique graphique.
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ce roman graphique nous emmène à Cuba pour rencontrer Alicia Alonso et son héritage.

Exigeante, pugnace et perfectionniste mais aussi gracieuse et délicate, nous suivons Alicia de 1943 à 2011, tant à l'Ecole de Ballet qu'elle fonda en 1948, qu'auprès de son mari, Fernando Alonso qui créa la Cubanidad, que dans son engagement envers le castrisme.
Sa personne, son talent, le ballet furent autant d'instruments de propagande pour le nouveau régime.

En parallèle, nous rencontrons Amanda, sa maman Josefina et son amie Manuela. Cette dernière est très amère envers le système politique et son éviction de l'Ecole de Ballet, quand Josefina est à l'inverse très reconnaissante, d'autant qu'Amanda intègre cette même École.

Au fil des planches au dessin vaporeux et coloré de Mayalen Goust nous découvrons Cuba, son système politique, social et sociétal si singulier, et comment il survit tant bien que mal. Les personnages secondaires sont très bien construits et nous offre chacun une perspective et une opinion

Si Alicia a réalisé son rêve et accompli des choses pour son pays, son portrait nous dévoile une femme qui m'a semblé peu sympathique, sévère voire intransigeante. Et j'aime qu'elle nous soit présentée tout en contrastes

Un très bon roman graphique servi par une magnifique couverture
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: Ceux qui aiment la regarder le savent, la danse suspend le temps.
Elle sait faire ça.
Comme l'Art sur les planches et la scène en général d'ailleurs, bien différent d'un cinéma en salle ou d'un tête à oeuvre dans un musée, les gens ont la décense de ne pas respirer. Tout autour de soi, le public laisse la vedette aux professionnels et tout le monde admire, dans un silence solennel.
Les premières page de la bande-dessinée restitueront cette double sensation: pendant ce que l'on voit, le coeur qui bondit à l'unisson.
Mayalen Goust, illustratrice bien connue des albums jeunesse, évitera les traits de mouvement familiers à la BD, laissant ainsi notre esprit prolongé de lui-même les mouvements, tout en profitant des cases d'une beauté pastel figée.

L'auteure Eileen Hofer retracera le destin d'une prima ballerina latina durant les années 40.
C'est l'occasion qui fera le larron et la tenacité d'Alicia lui permettra d'assurer l'intérim de la première ballerine russe prévue qui s'est foulée la cheville. C'est intimidant mais on le comprend bien, une chance comme celle là pourrait ne pas se représenter. Et prima ballerina, n'est ce pas l'aboutissement de ce rêve sur pointes de chaussons?

L'auteure nous offrira de la grace mais aussi un culte d'icones.
Par un jeux astucieux dans le temps, nous pourrons aussi constater de l'impact qu'auront ces " cygnes" divins sur la jeunesse qui voudra leur ressembler et approcher l'excellence. On ne pourra pas se le cacher les scènes regorgeront d'anecdotes qui frapperont les esprits, faisant des ballerines légendaires des miraculées et des élues, malgré la maladie et la fatigue.
" le succès ne se paie qu'avec une seule monnaie: la sueur." ( Lydia Grant, Professeur de dans modern jazz. "Fame", film et série*). C'est à la fois inspirant et terrifiant. Les jeunes filles doivent cultiver une force de caractère, composant avec la force de vie, la modelant au dela de la souffrance physique parfois.

Choisir le destin d'Alicia permettra aussi de balayer celui de la Havane, à Cuba, sur quelques années. Tout ne tournera pas qu'autour d'Alicia, il y aura un peu de régime à déflorer pour le lecteur, pour qu'il comprenne d'où viendra la hargne supplémentaire de ces filles qui dansent ou même l'espoir de leurs mères. L'auteure fera preuve de retenue pour ne pas voler la vedette à la danse, qui nous fera prendre de l'envol sur plusieurs scènes.

C'est intéressant mais surtout aussi plaisant à lire qu'à regarder. C'est une bonne proposition pour les ados et les adultes.
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Dans cette BD, je découvre l'histoire d'Alicia Alonso, qui a fait du ballet une discipline populaire à Cuba alors que Che Guevara était au pouvoir.
Sur le principe, je comprends qu'elle ait voulu rester dans son pays et ce qu'elle a accompli est fort. Mais - parce que, oui, il y a un mais- si elle était vraiment comme on la voit avec son mari... c'était une mégère.
Malgré cela, ou plutôt, pour cela, je trouve que la nuance dont ont fait preuve les autrices rend le récit plus crédible, plus impartial.
J'apprécie découvrir un autre mode de vie, puisqu'à travers, Amanda, apprentie ballerine, nous pouvons voir les conditions de vie à Cuba.
Maintenant, le point fort selon moi : les illustrations, leur rendu, leur texture, la technique utilisée me plaît particulièrement, les personnages sont réussi, et je trouve les âges bien retranscrits.
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A travers le destin incroyable d'Alicia Alonso, prima ballerina assoluta, vous plongez dans le coeur de la politique de Castro à Cuba. le récit passant d'une époque à une autre est amené avec finesse, et les dessins de danseuses sont d'une infinie poésie.

« Alicia prima ballerina assoluta » de Eeilen Hofer et Mayalen Goust est un roman graphique au style raffiné. A l'image de la grâce des danseuses dont cette BD dépeint la vie, les illustrations sont aériennes, subtiles, tout en douceur… et Pourtant le tableau de la société cubaine de 1959 à 2011 est loin d'être idyllique. Si la santé et la culture pour tous sont au coeur de la Révolution cubaine, les conditions de vie précaire, la peur de la délation sont aussi pointées du doigt. Eilen Hofer (scénariste) et Mayalen Goust (dessinatrice) ont su trouver le juste équilibre pour ne pas tomber dans la dénonciation d'une époque ou le fanatisme aveuglé.
Il est question ici de danse, mais aussi beaucoup de politique, de restriction, de discipline, de rationnement, etc.

Mayalen Goust donne vie à ces parcours qui s'entremêlent à travers des illustrations d'une grande finesse, son trait souple et assuré sublime les postures des danseuses. Je suis sous le charme !
Lien : https://www.unlivredansmaval..
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Repéré dès sa sortie, ce roman graphique m'avait attiré par sa couverture aux couleurs pastels et la promesse d'une histoire pour les amateurs de ballet et d'Histoire. Dès les premières pages, j'ai été happé par la mise en scène et le style graphique. Les illustrations autour de la danse sont magnifiques, le trait délicat de Mayalen Goust et le choix des couleurs apportent du réalisme et du naturel aux mouvements et aux expressions. le cadrage est toujours pertinent et donne l'impression de suivre un film.

L'histoire parle bien entendu de danse et de ballet mais ce n'est pas le seul fil rouge puisque la révolution cubaine et la politique de Fidel Castro servent aussi l'histoire dans les deux époques mises en place. C'est d'ailleurs cette double temporalité qui fait la force du récit. L'une montrant comment une danseuse devenue quasiment aveugle a pu monter une école de danse et maintenir sa renommée tout en s'attirant le soutient d'un dictateur qui aura utiliser l'art comme outil de propagande comme personne d'autres. L'autre nous montrant combien l'héritage de la ballerine et celui de la révolution ont marqué une emprunte indélébile sur les générations futures.

S'il est particulièrement intéressant de suivre l'évolution d'Alicia Alonso et la création de son école, c'est le quotidien d'Amanda qui m'a le plus séduite, principalement parce qu'on peut suivre des adultes proches d'elle qui mettent en avant la misère à laquelle ils sont confrontés au quotidien et les moyens qu'ils doivent mettre en place pour mettre « un peu de beurre dans les épinards ».

Alicia Prima Ballerina Assoluta est un roman graphique à découvrir pour en savoir plus sur ce personnage artistique devenu un visage politique et pour découvrir un pan majeur de l'Histoire cubaine. C'est beau, c'est fort, c'est puissant!
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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Alicia, Manuela, Amanda. Trois femmes pour trois époques, avec en commun la danse et le ballet. Dans cette BD rendant hommage à Alicia Alonso, immense figure du ballet cubain, on alterne entre les années 60s à Cuba, et 2011 à la Havane. En 1960, c'est Alicia Alonso qui est la protagoniste, et en 2011, c'est Amanda, une jeune femme qui vient d'entrer au conservatoire de danse. Nous suivons en parallèle ces deux histoires qui vont un jour se croiser pour n'en former qu'une. Nous voyons également la vie de Manuela, amie de la mère d'Amanda, qui illustre ici le "Cuba pauvre", actuel et réel. En plus du bel hommage rendu à cette danseuse étoile, cette bande dessinée est une oeuvre d'art, tant chaque page est conçue avec soin, tant pour le coup de crayon que pour les couleurs pastels choisies.
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