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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un microcosme impitoyable avec ses codes et sa hiérarchie que l'on ne soupçonne pas lorsque on déambule dans les allées d'un marché : celui des camelots .

Bruno et Jeanne, accompagnés de leur fils vont se frotter d'emblée à celui qui fait la loi lorsque ces sympathiques fabricants et vendeurs de bijoux décident de quitter leur région lyonnaise pour venir faire la saison d'été dans une petite ville balnéaire du Sud-Ouest .
Forgeaud, lui, est devenu patron du bar et du restaurant du marché , les règles c'est lui qui les dicte , l'emplacement c'est lui qui le désigne et la taxe c'est lui qui la perçoit et malheur à celui qui conteste ou dont la gueule ne lui revient pas .

Belle brochette de personnages parfois un peu trop caricaturaux certains avec la gouaille des camelots, les autres plutôt version mafia, et affublés de sobriquets, ce qui perd un peu le lecteur d'autant plus que beaucoup ne jouent pas franc-jeu !

L'ambiance, au début plutôt baba-cool va virer à la violence, en particulier sexuelle et laisser un goût amer que je n'ai pas du tout aimé .

Références géographiques que j'ai eu du mal à comprendre par ignorance : le Pilat , pays d'origine des Bijoux est un parc naturel de la Loire, c'est aussi la dune du Bassin d'Arcachon que nous orthographions le plus souvent Pyla ... Petite précision pour ceux qui seraient aussi paumés que moi .
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J'étais heureux de lire un nouveau Eric Holder qui, il faut que je l'avoue, m'avait procuré de réels plaisirs de lecture il y a quelques années. On le retrouve donc cette rentrée remarquablement en forme si j'en juge le clip de présentation sur le site du Seuil. Oui, c'est tendance depuis quelques années (et peut être encore plus cette saison ), les auteurs, tels des chanteurs, se doivent de présenter leur nouveau livre dans un petit film. Bronzé, sautillant, vêtu d'une chemise à fleurs du plein effet, Eric Holder, s'essaie à une présentation de camelot pour "La saison des bijoux" qui, restons dans la tonalité, se déroule sur un marché. On voit bien que ce n'est pas sa spécialité. Il a beau essayer d'y mettre du coeur, mais l'emphase forcée avec laquelle il lit son texte ne m'a pas paru bien convaincante.
Peu importe cette concession au marketing d'aujourd'hui, mais jugeons donc le roman sur lecture. Nous sommes dans le Sud-Ouest de la France où une famille de marchands de bijoux lyonnais décide de passer toute la belle saison à vendre ses produits, objets peu présents dans ce marché balnéaire de Carri. Ils vont vite s'apercevoir que l'on ne se fait pas n'importe comment une place dans un endroit où de vieilles règles, plus ou moins tacites et flirtant avec l'illégalité et le despotisme, régissent placements et humains. A la tête de cette petite mafia locale, un dénommé Forgeaud, rustre et suffisant, qui en plus de jouer le chef incontesté, se met en tête de coucher avant la fin de la saison avec la vendeuse de bijoux.
Comédie humaine, hésitant entre rires et larmes, "La saison des bijoux " ne m'a guère convaincu. Ca débute plutôt pas mal. La famille Bijoux est sympathique et attachante. Mais très vite le roman commence à pâtir d'une multitude de personnages (ils sont nombreux les camelots sur ce marché !), tous avec des surnoms, qui m'a un peu perdu. C'est qui celui-là ? ...Ah oui le marchand de Fromage ... Puis le récit prend son rythme de croisière au gré de péripéties somme toute assez plates, faisant penser à un scénario pour téléfilm FR3.
Il y a bien par moment, au milieu de dialogues de bar du commerce quelques fulgurances d'écriture, parfois un peu précieuses, souvent destinées aux descriptions ( le soleil (...) éclaboussait en revanche le champ attenant, la prairie fleurie où le vent, par instants, en redressant les touffes de molinie et la folle avoine, faisait clignoter les couleurs.). Nous avons droit également à deux emballements du récit, aux connotations sexuelles violentes, sensés sans doute être des climax mais qui donnent à ce texte un côté déséquilibré, voire peu crédible dans cet environnement très planplan. J'ai lu le tout sans grande passion ni grand intérêt.
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Une déception que la lecture de ce livre de 2015 d'Éric Holder. Pourtant la quatrième de couverture est alléchante .Bruno , Jeanne est Alexis vont quitter les Bords du Rhône et du Massif du Pilat pour aller vendre leurs bijoux artisanaux dans un marché de 400 camelots sur les Bords de l'Atlantique entre Lacanau et Soulac.
Ils partent pour faire une saison. Ils seront confrontés aux autres camelots et au chefs de ceux ci ,un certain Forgeard qui domine son monde à coup de taxes , de violence et d'intimidation.
Pas mal comme sujet avec en plus la plume d'Éric Holder pour nous dépeindre les personnages mais surtout les lumières ,les nuages, l'océan de ce Médoc sui lui est cher .
Las, la mayonnaise ne prends pas.
Trop de personnages avec nom et surnom qui ne font qu'embrouiller la lecture. Après des descriptions caricaturales de personnages ,ainsi qu'un empilage de violence , de violence sexuelle font que La saison des Bijoux se vautre comme Fourgeaud dans ce monde des camelots.
Triste Médoc et triste marché.
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Premier roman d'Éric Holder en ce qui me concerne, et je n'ai pas été très emballé.... Si son écriture me plaît, l' intrigue n'est pas des plus prenantes, malgré une foule de personnages au caractère bien trempé. Les descriptions de cette ville balnéaire sont ce qu'il y a de plus réussi.
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Le roman démarrait plutôt bien et je m'attendais à une lecture plaisir, dans le monde des camelots sur les marchés, avec son "folklore" et ses traditions. Mais ça dérape très vite avec la violence verbale (même si on veut bien croire que les marchés ne sont pas le monde de Oui-Oui), les surnoms improbables, les situations à la limite du vraisemblable. Sans parler du personnage de Forgeaud, too much dans le détestable, voire même caricatural...

Bref, je n'ai pas réussi à entrer dans ce monde et j'ai eu bien du mal à aller au bout d'une histoire qui pourtant me paraissait bien alléchante sur la 4è de couv'.


Lien : http://la-clef-des-mots.e-mo..
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Roman léger dans lequel il n'est pas facile d'entrer tant les débuts sont vides et hésitants. On se demande quand l'histoire va réellement commencer. Cette interrogation persiste même après avoir tourné sa dernière page. Une impression de trop peu. Bien trop peu. On reconnait une certaine qualité dans le style, dans l'écriture et ce malgré des constructions de phrase parfois alambiquées. Mais c'est plutôt sur le fond que cela pêche. le contenu du récit a très peu voire pas d'intérêt. Il sert à mettre en page des gens. Des personnages. Et des lieux, des ambiances. A ce petit jeu, il faut admettre que l'auteur est doué. Malheureusement, ce n'est pas suffisant pour que l'on plonge goulument dans ce récit. Pour que ce livre soit une réussite, il aurait fallu qu'ils soient habilement mis en scène. Qu'une histoire tenant debout leur donne vie et les anime. Et c'est dommage car le choix d'écrire un livre sur la vie, rude mais riche, des maraichers était judicieux. Ce roman est donc un coup d'épée dans l'eau.

Lien : https://unecertaineculture.w..
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J'ai été heureuse de retrouver un roman de Holder , moi qui avais adoré "mademoiselle Chambon " mais j'ai été un peu déçue par " la saison des bijoux " : je n'ai pas été aussi transportée par les personnages .
Jeanne et Bruno , marchands ambulants ont décidé de descendre sur la côte atlantique pour une saison afin de vendre leurs bijoux artisanaux . Ils débarquent donc dans une ville côtière en compagnie de leur fils et de Virgile , un ami . Ils sont tout de suite bien accueillis par certains habitués du marché mais , ici , c'est Fergeaud qui fait la loi . Celui-ci décide des places à attribuer et du prix des emplacements .Immédiatement , le courant ne passe pas entre les deux hommes , d'autant plus que Fergeaud est obsédé par la beauté de Jeanne et n'a qu'une idée en tête : la posséder .
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Détour par le bord de mer et le village de Carri, station balnéaire fictive où Bruno et Jeanne, marchants ambulants, ont garé les pneus de leur fourgonnette, le temps d'un été.
Fraîchement débarqués de leurs montagnes du Massif Central, flanqués de leur ado Alexis et de leur fidèle ami Virgile, ils sont en quête de soleil donc, de bains de mer, mais également de fortune, attirés par la renommée de ce marché « flamboyant ».
Mais leurs premiers pas de « sédentaires » ne se feront pas sans difficulté, le-dit marché étant régi d'une main de fer par l'insupportable Fourgeaud.
Ou comment le marché de Carri, d'apparence bigarré et festif, se révèle le théâtre des plus féroces négociations pour obtenir le meilleur emplacement et à tout prix, l'expression n'est pas trop faible, éviter la « poubelle » autrement dit, les places reléguées en lisière du marché, à l'ombre des toilettes publiques.
Dans ce roman, j'ai beaucoup aimé l'univers du marché de vacances justement, avec ses différents stands et sa galerie de marchands tous plus « hauts en couleurs » les uns que les autres, entre artistes contrariés et étalagistes nés…
Le personnage de Jeanne, à la fois femme, mère, muse, est l'un des plus forts de l'intrigue. Mais j'ai un peu (beaucoup) tiqué sur le « traitement » réservé à cette pauvre femme, d'une beauté à couper le souffle et par conséquent, sacrifiée sur l'autel du désir et de la brutalité des hommes. C'est aussi ce qui m'a empêchée de me laisser emporter complètement par ce roman… La façon dont son mari la « rééduque » m'a laissée pantoise.
Au final, un moment de lecture plaisant malgré cette dernière note franchement dissonante.
Lien : https://lbouquine.wordpress...
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