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Citations sur La forêt des Mythagos, tome 1 : La forêt des Mythagos (7)

« Je suis la fille de la première heure du matin. Je suis la chasseresse qui dans la lueur de l'aube [...] lance le filet dans la clairière aux bécasses. Je suis le faucon qui de haut voit les bécasses s'envoler et se prendre dans le filet. Je suis le poisson [...] qui se débat dans l'eau, nageant vers la grande roche grise qui indique les eaux profondes. Je suis la fille du pêcheur qui transperce le poisson. Je suis l'ombre de la haute pierre blanche sous laquelle est couché mon père, l'ombre qui se déplace avec le jour vers la rivière où noagent les poissons, vers les bois où la clairière aux bécassines est bleue de fleurs. Je suis la pluie qui fait courir le lièvre, chasse la biche dans les fourrés, arrête le feu au milieu de la maison ronde. Mes ennemis sont le tonnerre et les bêtes de la terre qui rampent dans la nuit, mais je ne les crains pas. Je suis le cœur de mon père et de son père. Brillante comme le fer, vive comme la flèche, puissante comme le chêne. Je suis le pays. »
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Il me regarda quelques instants et m’adressa un sourire désespéré, presque fataliste. Il remit l’arme dans sa poche et se contenta de dire : « C’est probablement mieux ainsi. »
Alors, après le plus bref des adieux, Magidion prit la direction de la porte. Keeton le suivit, son havresac faisant une grosse bosse sur son dos. Ses peaux de bête lui donnaient une silhouette massive ; mais même ainsi, il paraissait minuscule à côté du géant couronné d’andouillers qui ouvrait la voie dans les premières lueurs du jour. À la porte, Keeton hésita, se retourna et leva la main pour me saluer.
« J’espère que vous la trouverez, lança-t-il.
Je la trouverai, Harry. Je la trouverai, et je la ramènerai. »
Une fois sur le qu’OL, il hésita encore un long moment, comme incertain, puis le lança : « Àu revoir, Steve. Vous avez été le meilleur des amis. »
L’émotion qui l’étreignait m’empêcha presque de répondre : « Au revoir, Harry. Faites attention à vous. »
Puis il y eut l’aboiement d’un ordre de Magidion. Le pilote se tourna et marcha rapidement vers la pénombre de la forêt.
Puissiez-vous trouver la paix de l’esprit, brave K. Puisse votre histoire avoir une fin heureuse.
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Je suis de bois et de pierre, pas de chair et de sang.
[...] Elle savait donc. Elle savait qu'elle n'était pas humaine. Et néanmoins, elle se comportait en tout point comme un être humain. Peut-être avait-elle parlé métaphoriquement, en se référant à sa vie dans les bois, tout comme j'aurais pu dire : je ne suis que poussière et cendres.
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"Il peut donc y avoir des mythagos aussi récents que cela", dis-je calmement, plutôt étonné. Il m'était néanmoins facile d'imaginer comment les horreurs des tranchées des Flandres avaient pu provoquer la formation d'une incarnation d'espoir chez toute une génération angoissée, un personnage en lequel on pouvait avoir confiance, que l'on pourrait suivre, et qui redonnerait du coeur au ventre aux soldats perdus et terrifiés.
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Toute la forêt semble respirer et soupirer. Beaucoup de marronniers, ce qui tendrait à prouver qu'il ne s'agit pas d'une forêt "primordiale". Grande abondance de chênes et de noisetiers. Belles futaies de frênes et de hêtres. Cent forêts en une seule.
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Peut-être traversions-nous également la zone de genèse de Guiwenneth elle-même. Combien existait-il de Guiwenneth mech Penn Evs ? Guiwenneth, la Fille du Chef. Combien étaient-elles à errer dans cette vaste forêt ? C’était un monde d’esprit et de terre, un royaume à l’écart des lois habituelles qui régissent l’espace et le temps, un monde gigantesque avec suffisamment de place pour que des milliers de filles semblables s’y trouvent - chacune produite par un esprit humain, par l’un des habitants des villes et villages voisins de la forêt de Ryhope.
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La cuisine était vide. Le mouvement persista, comme un scintillement hésitant à la limite de ma vision. Je traversai en courant toute la maison jusqu'au bureau, m'assis derrière le meuble, les mains posées à plat sur la surface de bois poli, le souffle court.
Le mouvement disparut.
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