Un amour au long cours

Une écriture qui se veut réaliste mais qui m'a paru , au final, peu éclatante.
Qui n'échange pas, par des messages plus ou moins longs, à travers des écrans aujourd'hui. Cependant, l'idée même de Franck de ne pas "envoyer " ses écrits mais d'en laisser trace dans un ordinateur que l'on se passera d'une chambre à l'autre m'a semblé assez étrange.
La constitution du couple ne pouvait être parfaite et constituer une recette merveilleuse de la vie à deux. Cependant, j'ai été surprise de ne pas trouver autant de bienveillance et tendresse qu'espérée, et bien plus de froideur et d'acidité que je ne l'imaginais dans les échanges.
Une lecture un peu décevante en ce début d'hiver ...qui ne fut lue qu'à deux mains car mon engouement modéré me fit craindre un ennui et une déception des deux autres mains à la lecture...
Merci à Babelio et aux Editions Anne Carrière pour cette découverte

Cela commence avec un ordinateur posé sur le lit d'Anaïs. C'est son mari, Franck, qui a commencé à écrire à propos de cette Constitution mise au point il y a vingt ans pour tenter de sauver leur couple.
Depuis quelque temps, Anaïs a demandé à faire chambre séparée à cause d'une maladie mystérieuse qui la ronge. Ils se sont connus chez Marmiton où Franck est rédacteur après une carrière de publicitaire. Anaïs dessine et travaille toujours pour ce même site. Lucie et Sarah, leurs deux filles sont adultes maintenant et leurs parents se lancent dans un exercice qui peut se révéler passionnant mais périlleux aussi car il faut : « Tenter de durer pour écrire une histoire unique, à contre-courant de l'esprit de consommation qui salit toute chose sur terre. Oui, tenter de durer pour être beaux malgré l'imperfection et pour rester unis malgré les tentations et l'esprit de facilité. »
Les 10 articles placardés sur le frigo ont été élaborés peu à peu et vont servir de trame au troisième roman de Jean-Sébastien Hongre.
Article 1 : Ne jamais critiquer l'autre lorsqu'il s'occupe du bébé.
Devenu vite essentiel après les naissances rapprochées de leurs filles, il voit poindre la première critique d'Anaïs : « Tu mens par omission », un reproche qui reviendra plus tard. « Je gérais et tu critiquais. » mais Franck l'affirme : « Cet article 1 nous a sauvés. »
Article 2 : S'organiser pour se répartir les tâches.
C'est là que l'on commence à parler de ministères, de conseil des ministres, de Premier ministre, de ministre des finances. Cela devient vite fastidieux et un rien prétentieux et nous n'avons pas aimé ces définitions alambiquées.
Article 3 : N'avoir aucun devoir envers sa belle-famille.
C'est sûr que, si c'est un problème, c'est une bonne solution mais il a fallu que l'auteur invente pour chacun des couples de parents déchirés, aux moyens peu ordinaires. Cela relève plutôt du roman-photo mais comme l'histoire se passe à Paris… Pourtant, les grands-parents ont un rôle important à jouer comme le montrera l'histoire un peu plus loin avec l'aide des mamies.
Article 4 : Refuser que l'enfant soit roi.
Franck raconte sa vie de débauche avant le mariage et cela permet de romancer, de sortir de la routine du récit mais cela devient très intéressant lorsqu'ils parlent de l'éducation de leurs filles. Plus tard, c'est avec un principal de collège très laxiste que Franck se confronte et les arguments développés sont très justes. Cela concerne l'article 8 touchant à l'environnement, à l'évolution de la société et à l'éducation de leurs filles.
Article 5 : Ne pas tout se dire.
Lui ne veut pas tout dire pour les protéger alors qu'elle veut : « Laisser la vérité déferler et voir si nous tenons debout. » Elle est sûre que Franck a une relation avec une autre femme.
Article 6 : Résister aux tentations.
Franck parle d'Hélène, une femme redoutée et désirée et revient l'omission reprochée par Anaïs : « L'amour, le véritable amour sait dépasser les mirages du romantisme, assume ses erreurs, les sublimer pour construire un parcours cabossé mais sincère. »
Se retrouver seuls et sortir (article 7), demeurer solidaires dans les décisions face aux enfants (article 9) et accepter les faiblesses de l'autre, le soutenir en tout (article 10) poursuivent le débat, poussent aux révélations. Ils parlent de jalousie, du besoin de plaire.
Elle propose d'ajouter un nouvel article : « Pardonner et se pardonner à soi-même », sûrement essentiel dans Un amour au long cours. Jean-Sébastien Hongre termine son roman qui, au début, nous a paru un peu mièvre, par un événement surprenant mais la vie à deux continue et c'est l'essentiel !
Merci à Babelio et aux éditions Anne Carrière pour cette lecture et cette occasion d'une critique commune sur un même livre intéressant, original qui, au final, nous (48 ans de mariage) a conquis.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..

Lorsque Babelio m'a proposé de m'envoyer ce livre, les conditions étaient claires : nous devrions le lire et le critiquer en couple. Nous avons accepté le challenge, parce que la « constitution » du couple, cette charte en dix points supposée guider le couple dans la durée, nous parlait. Elle faisait écho à des moments de notre vie de couple, et de l'éducation des enfants, que nous avions vécus, et à des décisions que nous avions prises. Nous pensions, en lisant Un amour au long cours, que nous serions confortés dans nos choix, que cela nous ferait du bien de nous dire que si notre couple perdure, c'est aussi parce que nous avons, sans l'écrire, respecté une sorte de charte. Après cette lecture, nous sommes en effet toujours convaincus de cela. Mais alors que nous pensions que le récit de ce couple viendrait éclaircir et nourrir les différents points de leur « constitution », il s'est avéré que leur histoire nous éloignait de notre histoire à nous, par son manque de réalisme à nos yeux et l'intervention par exemple d'une (belle-)mère atypique. Ce n'est donc pas tant le récit qui a servi de base à des discussions, mais plutôt les dix points de la constitution. Nous remercions néanmoins Babelio et les éditions Anne Carrière de nous avoir offert ce livre.

Roman que nous avons reçu par le biais de babelio avec la mission de le lire mon amoureux et moi. Finalement au bout de notre lecture on est assez d'accord.

Tout d'abord sur la forme : Chaque chapitre est un "mail" envoyé à son conjoint. du coup, la lecture est rapide et fluide. Les pages se tournent vite, le lecteur attend la réponse et le point de vue du partenaire. le concept est plutôt sympa.

Ensuite le fonds : Ce couple a décidé d'ériger une constitution afin d'assurer un avenir à leur famille. Nous avons entamé ce livre en nous disant "quelle peut bien être leur recette miracle ? Evidemment qu'on est preneur ! La vie de couple ce n'est jamais simple." Mais on est un peu resté sur notre fin...
Oui les articles de leur constitution ont du sens, et oui on voit que rien n'est évident, que les concessions sont monnaies courantes, qu'il faut souvent prendre sur soi et resister aux tentations. Mais nous avons eu du mal à nous attacher aux personnages. L'auteur aurait peut être plus nous "attraper" avec un peu plus d'humour ?

Bref, pas vraiment convaincu...

Cela commence avec un ordinateur posé sur le lit d'Anaïs. C'est son mari, Franck, qui a commencé à écrire à propos de cette Constitution mise au point il y a vingt ans pour tenter de sauver leur couple.
Depuis quelque temps, Anaïs a demandé à faire chambre séparée à cause d'une maladie mystérieuse qui la ronge. Ils se sont connus chez Marmiton où Franck est rédacteur après une carrière de publicitaire. Anaïs dessine et travaille toujours pour ce même site. Lucie et Sarah, leurs deux filles sont adultes maintenant et leurs parents se lancent dans un exercice qui peut se révéler passionnant mais périlleux aussi car il faut : « Tenter de durer pour écrire une histoire unique, à contre-courant de l'esprit de consommation qui salit toute chose sur terre. Oui, tenter de durer pour être beaux malgré l'imperfection et pour rester unis malgré les tentations et l'esprit de facilité. »
Les 10 articles placardés sur le frigo ont été élaborés peu à peu et vont servir de trame au troisième roman de Jean-Sébastien Hongre.
Article 1 : Ne jamais critiquer l'autre lorsqu'il s'occupe du bébé.
Devenu vite essentiel après les naissances rapprochées de leurs filles, il voit poindre la première critique d'Anaïs : « Tu mens par omission », un reproche qui reviendra plus tard. « Je gérais et tu critiquais. » mais Franck l'affirme : « Cet article 1 nous a sauvés. »
Article 2 : S'organiser pour se répartir les tâches.
C'est là que l'on commence à parler de ministères, de conseil des ministres, de Premier ministre, de ministre des finances. Cela devient vite fastidieux et un rien prétentieux et nous n'avons pas aimé ces définitions alambiquées.
Article 3 : N'avoir aucun devoir envers sa belle-famille.
C'est sûr que, si c'est un problème, c'est une bonne solution mais il a fallu que l'auteur invente pour chacun des couples de parents déchirés, aux moyens peu ordinaires. Cela relève plutôt du roman-photo mais comme l'histoire se passe à Paris… Pourtant, les grands-parents ont un rôle important à jouer comme le montrera l'histoire un peu plus loin avec l'aide des mamies.
Article 4 : Refuser que l'enfant soit roi.
Franck raconte sa vie de débauche avant le mariage et cela permet de romancer, de sortir de la routine du récit mais cela devient très intéressant lorsqu'ils parlent de l'éducation de leurs filles. Plus tard, c'est avec un principal de collège très laxiste que Franck se confronte et les arguments développés sont très justes. Cela concerne l'article 8 touchant à l'environnement, à l'évolution de la société et à l'éducation de leurs filles.
Article 5 : Ne pas tout se dire.
Lui ne veut pas tout dire pour les protéger alors qu'elle veut : « Laisser la vérité déferler et voir si nous tenons debout. » Elle est sûre que Franck a une relation avec une autre femme.
Article 6 : Résister aux tentations.
Franck parle d'Hélène, une femme redoutée et désirée et revient l'omission reprochée par Anaïs : « L'amour, le véritable amour sait dépasser les mirages du romantisme, assume ses erreurs, les sublimer pour construire un parcours cabossé mais sincère. »
Se retrouver seuls et sortir (article 7), demeurer solidaires dans les décisions face aux enfants (article 9) et accepter les faiblesses de l'autre, le soutenir en tout (article 10) poursuivent le débat, poussent aux révélations. Ils parlent de jalousie, du besoin de plaire.
Elle propose d'ajouter un nouvel article : « Pardonner et se pardonner à soi-même », sûrement essentiel dans Un amour au long cours. Jean-Sébastien Hongre termine son roman qui, au début, nous a paru un peu mièvre, par un événement surprenant mais la vie à deux continue et c'est l'essentiel !
Merci à Babelio et aux éditions Anne Carrière pour cette lecture et cette occasion d'une critique commune sur un même livre intéressant, original qui, au final, nous (48 ans de mariage) a conquis.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..

L'AVIS FÉMININ :

C'est un roman dans l'air du temps qui ne peut pas laisser indifférent parce qu'à un moment ou un autre le lecteur se sent interpellé par le vécu du couple formé par Anaïs et Franck. Ce couple décidera d'établir un Code d'honneur en 10 Articles afin de s'analyser, se confier et essayer de tenir dans le temps. Chaque code est commenté par Anaïs et Franck, séparément en se lisant mutuellement et en s'expliquant quand il faut s'expliquer.

Cette idée d'établir un code est une bonne idée en soi mais qui me paraît quelque peu théorique et réductrice…Dans la vraie vie il y a plus d'impondérables, plus de situations inextricables, moins de franchise et de lucidité. L'excès d'affect nui à l'analyse.

J'ai bien senti que le livre était écrit par un esprit masculin, trouvant le personnage d'Anaïs un peu caricatural par moments, la note féminine un peu forcée.

Ce qui est sûr c'est que la vie de couple n'est pas un long fleuve tranquille et qu'il faut admettre assez tôt que les choses vont évoluer dans le temps et qu'il faudra s'adapter; le chemin est long et périlleux, semé d'embûches.

Pour revenir à Anaïs et Franck, leur couple a souffert avec l'arrivée des deux filles, très proches dans le temps. Ceci a pris beaucoup trop d'énergie à la mère, cela l'a déstabilisée parce que elle s'est sentie seule, cela l'a éloigné de son couple pendant les années de la croissance. Puis, à nouveau le couple a été déstabilisé lorsque les deux filles sont devenues adolescentes avec des personnalités émergentes et conflictuelles; cette période les a rapprochés du père ce qui est bien normal puisqu'elles étaient en compétition oedipienne avec la mère. Nouvelle fissure du couple. En filigrane sont abordés des problèmes de société actuels concernant l'éducation des enfants qu'on tire vers le bas depuis quelques années; j'ai bien noté le tact avec lequel l'écrivain dit les choses sans jamais les nommer, mais les parents concernés savent exactement de quoi il parle.

La décision d'Anaïs de faire lire son « journal » à son aînée m'a dérangé. Je trouve que l'on se doit de protéger ses enfants et ne pas les prendre pour confidents ni pour des amis. Les histoires des parents ce sont des histoires de couple qui ne concernent pas les enfants en aucune façon.

Le choix de l'écrivain pour la maladie d'Anaïs est très à la pointe : car la maladie de Lyme, cette maladie infectieuse à Borrelia serait assez répandue en Europe, transmise par certaines tiques. Je crois savoir qu'elle est l'objet d'un scandale sanitaire parce qu'elle est insuffisamment diagnostiquée pour la forme chronique. Elle est bien choisie car une fois que le diagnostic est fait, on peut guérir.

Bref, un livre pertinent sur la vie de couple (sur 20 ans d'évolution environ) car il évoque des problèmes que nous avons généralement connu à un moment ou à un autre de notre vie.

L'AVIS MASCULIN :

« Un amour au long cours » est il un roman ? Non, c'est à mon avis un témoignage de vie. Ce n'est pas la vie de Saint X, c'est le vécu d'un couple uni dans un projet de fidélité ; un projet formalisé par un règlement intérieur, dit « constitution », dont le but est de canaliser la vie du couple.

Le sujet est courageux car au lieu de céder au sensationnel comme le font les articles de presse relatant les prouesses des « people », il rappelle des valeurs morales fondamentales comme le partage, résister aux tentations, et d'autres, en étant quelque peu critique de l'éducation publique. Enfin, bien des choses qui méritent d'être dites. Un livre qui nous appelle à un examen de conscience : c'était eux et nous, qu'en est il ?

J'ai trouvé que le ressenti de la vie du couple était décrit avec une sensibilité principalement féminine et il me semble que l'animalité mâle était un peu effacée et ne s'exprimait pas autant que les actes décrits le suggèrent.

Merci à Babelio et aux Éditions Anne Carrière pour ce challenge plein de charme.


Lien : https://pasiondelalectura.wo..

En ouvrant ce roman je ne m'attendais pas du tout à cela.
Il est vrai qu'il est difficile d'écrire sur le bonheur, le bonheur se vit mais se transmet difficilement par mots... Mais je m'attendais presque à ça, ou à un recueil de réflexions pseudo-philosophique sur le couple, vaguement mises en forme pour faire un roman...
Mon compagnon avait un peu le même à priori et fut d'ailleurs déçu de voir que le récit prenait parfois des allures de règlement de comptes.

Après quelques pages déstabilisantes et une adaptation de ma part et une mini bouderie de celle de chéri, j'ai été happée par ce récit magnifique et ma moitié a pu le finir en passant tout de même un moment agréable.
Finalement, j'attendais de ce livre ce que je critiquais de mon entourage qui semble fantasmer que mon couple de longue durée s'est fait en un claquement de doigts: une recette miracle au bonheur.

Ici rien de ceci, pas de sentiment de supériorité non plus de la part des deux protagonistes par rapport aux couples ayant "échoué" dans leur quête du couple invincible. Beaucoup d'humilité, des rappels de grands principes, comme le fait que l'amour s'entretient, que le pardon et le respect sont des bases indispensables, mais pas de bourrage de crâne.

Une petite "intrigue de fond" à l'envers, en revivant leur couple avec eux, mais surtout en le découvrant avec eux. Car au terme de 20 ans de couple, le bilan s'accompagne forcément de révélations inattendues!!

J'ai trouvé le récit réaliste et émouvant, parfois on se reconnait dans leur vie, leurs choix, leurs comportements. On les voit se construire ensemble et bâtir non seulement un couple, mais leur propre individualité. Les 10 commandements du couple nous ont poussés à réfléchir à deux sur certaines choses, des points qu'inconsciemment nous avions déjà appliqué (vis-à-vis des belles familles par exemple!) et d'autres que nous n'avons pas encore eu l'occasion d'envisager (comme ceux portant sur la parentalité) mais qui approche. Cela nous a permis de poser les choses ensemble en avance et a ouvert de longs sujets de conversations passionnées, que nous avons adoré avoir!

Une belle histoire, un bel hommage aux couples au long court, à ceux qui ont réussi à trouver la formule-pas-magique-mais-qui-marche! Et un beau message d'espoir pour tous ceux et celles qui croient que cette fausse perfection n'est pas à leur portée!!

Est-ce que s'imposer certaines règles peuvent-ils aider un couple à garder le cap face aux aléas de la vie? Seront-elles un soutien ou bien des chaînes ?

Mon conjoint et moi avions tous deux des a priori différents sur ce roman. Je partais dans l'idée d'un couple fort qui contre vents et marées a su faire face aux difficultés.
Pour lui, il s'attendait à avoir un sorte de guide du couple qui donnerait quelques conseils. Et on peut dire que l'on s'est tous les deux trompés !

Tout d'abord, la forme: La narration de ce récit se partage entre Anaïs et Franck qui, à travers un échange écrit sur un PC portable, donne leurs ressentis face à ses différentes règles qu'ils ont rédigées au fil des années. le style est simple et le roman se lit très vite.
En ce qui concerne le fond, bien que l'on se soit trompé sur ce que nous allions lire, nous nous rejoignions sur le même sentiment à la fin de cette lecture: déconcertés.

Comme je l'ai dit plus haut, je m'attendais à un couple aimant qui a su tout surmonter sans laisser de part d'ombre dans leur passé. Malheureusement, ce n'est pas le cas. J'avais l'impression que tous les ressentis, culpabilité voire rancune qui ont été étouffés pour le « bien de la famille » s'étalaient au grand jour. L'abcès était crevé. Qu'allait-il advenir de ce couple qui fut un modèle pour leur entourage ? Je vous avoue que je ne m'attendais pas du tout à cela.
En ce qui concerne les règles, certaines étaient pertinentes et les raisons pour lesquelles Franck et Anaïs les ont écrites très plausibles. Elles peuvent même être mises en application dans n'importe quelle famille: S'organiser pour se partager les tâches, refuser que l'enfant soit roi, demeurer solidaire dans les décisions face aux enfants et bien sûr résister à la tentation. Quant aux autres, j'ai eu bien plus de mal, car elle vient surtout du passif des deux protagonistes qui, il faut avouer, est assez lourd. Certes, ce n'est pas le roman lumineux que je m'attendais, mais il n'est pas pour autant exempt d'espoir et apporte beaucoup de réflexions sur la vie de couple face aux années qui passent.

Pour mon conjoint qui s'attendait à des conseils, il fut surpris de voir un couple presque s'affronter par écran de PC pour se dire les 4 vérités. Cela l'amusait de voir que même avec des règles, la vie à deux ne peut pas être un long fleuve tranquille. Selon lui, il y'aura toujours du remous et des imprévus. L'essentiel, pour les surmonter en plus des sentiments, c'est la confiance mutuelle. A la fin de sa lecture et en me remettant le livre, mon conjoint me dit qu'il n'a vu qu'un couple à se remettre en question… Comme on peut le voir autour de nous, dans notre quotidien, avec ou sans règles.

Conclusion:

En partageant la lecture de ce roman et en comparant la vie de ce couple dictée par leurs règles à la nôtre, on se dit que l'on ne sort pas si mal. Notre vie est loin d'être parfaite, on a toujours des problèmes qui tombent, je ne sais où et on se dispute parfois pour des choses idiotes. Mais il y'a cette confiance mutuelle et une touche de folie pour égayer notre quotidien. Et on est d'accord pour que certaines règles existent, mais qu'elles ne deviennent pas des poids qui nous étouffent.

Si vous aimez les romans qui apportent une réflexion sur notre quotidien, ici celui du couple, je vous invite à le lire à l'occasion.
Lien : https://klolianebooks.wordpr..

J'avais envie de lire ce livre comme la recette magique au bonheur dans le couple, dans la durée. Je pensais y trouver un roman classique, une histoire à l'eau de rose qui fait du bien, avec des secrets pour qu'un couple puisse tenir dans le temps. Utile! Mais je suis très mitigée.
Ce roman épistolaire est partagée en articles de la "Constitution" rédigée années après années par un couple. Ils se laissent l'ordinateur pour y écrire tour à tour, sans se parler dans leur vie de ce qu'ils délivrent de façon brute devant leur écran. J'ai été gênée par les règlements de compte et déçue de voir que non, il n'y a pas de recette miracle, que tout le monde a ses faiblesses. (Oui, j'étais naïve). le couple dure si l'on y met la volonté, et si l'on arrive à surmonter les épreuves.
Par ailleurs je ne m'attendais pas à cette fin.

Lorsque le site Babelio a annoncé la sortie de ce livre, J'ai été comblée par l'idée qu'un couple rédige les commandements du couple. En revanche j'ai été déçue de voir la tournure que prenait parfois ce récit...
Déçue je m'attendais à tout autre.