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Citations sur Susan Ryeland, tome 1 : Comptine mortelle (25)

C’est étrange, quand on y songe. Il y a des centaines et des centaines de meurtres à la télévision et dans les livres. Il est rare de voir un film sans une mort violente. Pourtant, dans la vie réelle, il n’y en a pratiquement jamais. À moins de vivre dans un endroit à haut risque. Pourquoi avons-nous tant besoin d’histoires policières ? Qu’est-ce qui nous fascine: le crime ou la solution ? Avons-nous un besoin primitif d’effusion de sang parce que nos vies sont trop sages, trop confortables ? (70)
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Tels étaient ses projets. Mais si la vie lui avait enseigné une chose, c’était bien l’inutilité de faire des projets. La vie avait son propre ordre du jour. (p. 84)
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Quand je mourrai, je ne veux pas qu’on m’habille en noir. C’est trop sinistre. Promets-le moi. Je veux qu’on m’enterre dans une robe rose, avec un bouquet de bégonias dans les mains. (p. 14)
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- Tu ne devrais pas parler d’elle de cette façon. Surtout aujourd’hui (le révérend).
- Je ne vois pas pourquoi. Voilà l’ennui avec les enterrements. Les gens sont hypocrites. Ils ne tarissent pas d’éloges sur le défunt, louent sa gentillesse, sa générosité, alors que, en leur for intérieur, ils n’en croient pas un mot (sa femme). (p. 13)
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Par un processus tout à fait énigmatique, tout le monde connaissait tout sur tout le monde, et l’on disait qu’il vous suffisait d’éternuer dans votre bain pour voir surgir quelqu’un avec un mouchoir. (p. 12)
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Elle était toujours là lorsqu’on avait besoin d’elle. Mais aussi lorsqu’on n’en avait pas besoin. (p. 11)
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Toutefois, je ne suis pas convaincue que ce que nous lisons ait une importance si décisive. Nos vies poursuivent leur cours. La fiction nous autorise seulement à jeter un coup d’oeil sur d’autres possibles. Peut-être est-ce l’une des raisons de notre attirance pour elle. (p. 9)
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Ce roman a changé ma vie. Vous avez sans doute déjà entendu cela. Je confesse avoir moi-même employé cette formule sur la couverture du premier livre dont j’ai dirigé la publication, un thriller très ordinaire sur la Seconde Guerre mondiale. Et je ne sais plus quel critique avait répondu que la seule façon dont ce livre pouvait changer la vie de quelqu’un, c’était en lui tombant sur la tête. D’ailleurs un roman peut-il véritablement changer la vie ? (p. 8)
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Une bouteille de vin, un paquet familial de chips parfumées au fromage, un pot de sauce piquante. Des cigarettes (oui, je sais, je sais). La pluie qui martèle le toit. Et un livre. Qu’y a-t-il de mieux ? (p. 7)
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p. 169 J’ai toujours aimé les romans policiers. Je ne me suis pas contentée de les éditer. Toute ma vie, j’en ai lu pour le plaisir, je m’en suis même gavée. Vous connaissez sûrement cet état d’esprit, lorsqu’il pleur dehors, qu’il fait bien chaud chez vous et que vous vous immergez totalement dans un livre. Vous lisez, vous lisez, les pages filent entre vos doigts jusqu’à ce que, soudain, il en reste beaucoup moins dans votre main droite que dans la gauche .Vous avez envie de ralentir mais vous continuez de vous hâter vers une conclusion que craignez de découvrir. C’est le pouvoir singulier des romans policiers, qui occupent, je crois, une place spéciale dans la littérature, parce que, parmi tous les personnages de fiction, le détective jouit d’une relation particulière et unique avec le lecteur.
Les énigmes policières traitent de la vérité, ni plus, ni moins. Dans un monde rempli d’incertitudes, n’est-il pas profondément réconfortant d’arriver à la dernière page, où chaque i porte un point, et chaque t une barre ? Les histoires policières imitent ce que nous vivons. Nous sommes cernés de tensions et d’ambiguïtés, que nous passons la moitié de notre vie à essayer de résoudre, et tout ne prend probablement un sens que sur notre lit de mort. Or, cet instant de plaisir où les choses s’éclairent, presque tous les romans policiers le procurent. C’est la raison même de leur existence.
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