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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Deux enquêtes à mener de front pour élucider une affaire à retentissement national

Même plaisir de lecture que pour « Le code de Katharina ». J'ai dans la lancée lu deux plus anciens Horst dont je parlerai vite fait en toute fin de ce billet.

Jorn Lier Horst est un écrivain qui s'est bonifié au fil des livres. En lisant deux volumes plus anciens, j'ai vu à quel point il était plus précis, les phrases plus fluides, les énigmes plus étalées dans l'ensemble du livre. Les traductrices n'étant pas les mêmes, cela peut aussi expliquer certaines lacunes de composition et de structure des phrases. Aude Pasquier qui a traduit les derniers est bien plus proche du « parler français » que ne l'avait été Céline Romand-Monnier.

Le norvégien Horst, ancien officier de police, explore ici une facette différente de ses autres polars. Il plonge dans les coulisses du pouvoir politique norvégien mais sans excès de politique.
Il combine deux affaires, une récente et un cold case. La première lui a été secrètement attribuée à William Wisting par le procureur général Lyngh qui lui demande d'enquêter sur la mort de Bernhard Clausen, du parti travailliste, ancien ministre de la santé. Il est mort d'une crise cardiaque. de suite après sa mort, Walter Krom, son bras droit, est allé à son chalet dont il connaissait le code de l'alarme, histoire de vérifier si rien de compromettant ne trainait concernant le parti travailliste qui se trouve en pleine propagande électorale. Dans une chambre poussiéreuse, Krom trouve des cartons contenant quatre-vingt millions de couronnes en euros, livres sterling et dollars.
Wisting, l'enquêteur bien connu des lecteurs de Horst, est mandaté pour découvrir leur origine, et ceci le plus discrètement possible. Line, la fille journaliste de Wisting, va entrer en action afin de fouiller à sa manière et récolter quelques infos pour son père..
Le passé de Clausen va être regardé à la loupe, ainsi que la mort, quelques années auparavant de sa femme Lisa après un cancer rare et l'accident de moto mortel de son fils Lennart, six mois après sa mère.
Très vite apparait une ancienne affaire non élucidée ; celle de la disparition de Simon Meier près du Lac Gjersjoen.

Le ton et le rythme de cet opus sont parfaits. Il n'est pas trop stressant mais tout de même addictif. Il est d'ailleurs prêt pour être un scénario tant tout est minutieusement décrit et l'ambiance palpable.

Concernant les deux autres livres lus dans la foulée :
- L'usurpateur (2013) : le moins bon à mes yeux, pas encore la maturité des suivants
- le disparu de Larvik : un peu lent à entrer en action (ça ne roule vraiment que vers la page 100) et surtout cette mauvaise traduction qui rend la lecture moins fluide. Sinon rien à redire.
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Encore un livre tenté suite aux critiques positive lues sur Babelio. Encore une réussite.

Ce polar norvégien, bien qu'il soit le sixième d'une série, peut parfaitement être lu indépendamment des autres. On entre facilement dans l'histoire ; les liens préexistants entre les principaux personnages sont sommairement rappelés. Dès les premières pages le sujet intrigue.

Bernhard Clausen, un homme politique ayant occupé des postes ministériels de premier plan par le passé, vient de décéder de mort naturelle. En l'absence de famille, un membre de son parti est venu nettoyer un chalet, qui servait de résidence secondaire au défunt. Et là, dans la chambre du fils, décédé dans conditions tragiques, se trouvait une somme de plusieurs millions en billets de différentes devises. Vu les fonctions passées du mort, le procureur général de Norvège entend bien faire mener une enquête discrète par l'inspecteur Wisting  : d'où vient ce cash ? Comment un homme politique a priori intègre a t-il pu conserver auprès de lui un tel montant ? Rien ne peut expliquer la situation… à moins que des rumeurs le disant lié à la disparition d'un jeune homme au bord d'un lac des années plus tôt ne soient vraies ? Et, quand bien même, quel serait le rapport entre l'argent et la disparition ?

Jorn Lier Horst déroule son récit sans temps morts, de façon parfaitement logique, avec des avancées régulières de la petite équipe de policiers regroupés pour la circonstance sous les ordres de Wistling. Une équipe qui va rapidement intégrer la propre fille de Wistling, journaliste de profession. Ce que chacun va pouvoir amener à l'enquête, preuves scientifiques, informations glanées auprès des proches de Clausen, rapprochement avec de vieilles affaires non élucidées, va s'avérer déterminant. L'auteur sait distiller les fils de son intrigue petit à petit. le rythme ne faiblit pas, ce qui est peu courant dans le polar scandinave. Horst n'en oublie pas pour autant de montrer quelques travers de la société providence norvégienne et joue sur des ressorts psychologiques pour expliquer les motivations parfois désespérées qui accompagnent parfois nos actes.

Remarquablement construit, ce polar qui touche à tout (finances, politique, disparition inexpliquée, cold cases, et même ) est une excellente surprise.
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Ce roman est le dernier en date (en France) d'une série où l'on retrouve l'inspecteur norvégien William Wisting. Personnellement c'était mon 1er et même si on sent bien qu'il y a un long passé derrière cet inspecteur, on peut très facilement se plonger dans cette intrigue-ci. Wisting est mis sur une enquête confidentielle car il s'agit de la mort d'un homme politique, ex-ministre et membre éminent du Parti travailliste. La cause de la mort semble naturelle, mais dans sa résidence secondaire, un chalet, ont été retrouvés des cartons plein de billets de banque : dollars, livres, euros. À Wisting de constituer une équipe discrète et de découvrir d'où vient cet argent et pourquoi il se trouvait dans la chambre du fils de l'ancien ministre...
On suit alors une véritable enquête policière, certes moins conventionnelle qu'ordinaire car top secrète, mais pleine de fausses pistes et de rebondissements, d'indices suivis, de documents, d'archives, de recoupements d'affaires, d'interviews et interrogatoires de témoins, de planques, de filatures et de pièges.
J'ai appris, en rédigeant cette chronique, qu'il existait une série télé issue de cette série de roman, et ça ne m'étonne pas car il y a vraiment matière à faire une saison de ce roman policier.
On est tellement pris dans l'enquête que ce roman est un véritable page-turner.
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Ce roman est, actuellement, le dernier d'une série ayant pour personnage principal l'inspecteur norvégien William Wisting. Pour autant, quoiqu'il se soit passé ultérieurement, cela ne gêne en rien la lecture de cet opus.
Très vite l'auteur nous plonge au coeur du mystère, dans une enquête en sous marin, le protagoniste principal étant une figure emblématique du parti politique en place. Il est donc bienvenu de ne pas ébruiter, la présence de cette fabuleuse somme d'argent retrouvé à son domicile.
Le récit est savamment dosé en rebondissements et l'intrigue, addictive, tient le lecteur en haleine. Au fur et mesure que l'on avance, les pièces se mettent en place suffisamment tôt pour que l'on puisse nous même résoudre l'énigme.
Très bon moment de lecture et une belle découverte que cet auteur que je ne connaissait pas du tout. le résumé lu dans un groupe de lecture m'a tenté et intrigué et je ne suis pas du tout déçue
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Une nouvelle enquête de Wistling accompagné de sa fille, ex journaliste et pour le moment maman à plein temps. Dans les faits c'est une curieuse histoire ; Clausen, homme politique d'envergure, qui avait pris sa retraite quelques années auparavant vient de mourir, son homme de confiance va fermer sa maison et fouiller un peu aussi il faut dire. Ce qu'il découvre le laisse pantois : 9 cartons remplis de billets dans l'ancienne chambre du fils de Clausen, fils mort accidentellement. Wistling est chargé par le procureur général de découvrir la provenance de l'argent ; l'homme avait un réputation d'honneté mais serait il possible qu'il se soit laissé tenter par un pot de vin? Que cela pourrait il être?
Aidé par sa fille une nouvelle fois, il découvre rapidement que ce ne sont pas des fonds secrets ni un pot de vin mais sans doute le fruit d'un braquage...Quel rapport avec Claussen qui ne peut pas en être à l'origine?
Une lettre le liant à la mort d'un jeune homme dans un lac pas très loin, va réorienter l'enquête même si cela mettra pas de temps avant de comprendre ce qu'il s'est réellement passé. Et c'est quand des malfrats venus d'une autre époque vont commencer à espionner nos enquêteurs que la solution surgira...
Un très bon polar nordique, assez sobre et qui suit les pensées de Wistling, ses hésitations, les fausses pistes, ses hésitations à méler Line à tout ça.
Une vraie réussite dans le style avec des personnages humains et sensibles.
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Encore une très bonne enquête policière. Pas De courses poursuites impitoyables, de suspense haletant.
On suit avec plaisir une enquête policière basée sur la réflexion, la méthodologie, la patience, le recoupement. Les erreurs aussi.
Cela donne une approche très humaine des enquêtes de l'inspecteur Wisting.
Cela me rappelle vraiment les romans d'Henning Mankell.

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Pour les amateurs de polars nordique, on ne présente plus Jorn Lier Horst et son inspecteur Wisting.
Vous savez, c'est celui qui partage la vedette avec sa fille, journaliste.
Wisting se voit ici confier une mission confidentielle à la suite du décès d'un politicien en vue. Alors qu'il fouille le chalet de Clausen, il tombe sur des cartons, remplis à ras bord de billets en devises étrangères. Il y en a pour plusieurs dizaines de millions. Il découvre aussi dans la chambre du fils du politicien, lui aussi décédé dans un accident de la route quelques années plus tôt, un curieux amoncellement de bidons d'essence et autre matériel n'ayant rien à faire dans un chalet de vacances.
A peine a-t-il mis les cartons en lieu sûr que le chalet brûle.
Ressort alors aussi une vieille histoire de disparition d'un jeune homme alors qu'il était parti pour pêcher au bord du lac, prêt du chalet de Clausen, la même année que l'accident qui a coûté la vie à son fils.
Wisting va mener, avec l'aide de sa fille et d'une équipe d'enquêteurs venant de divers départements de la police norvégienne, plusieurs enquêtes en parallèle.

Si ce polar est présenté comme un policier politique, pour ma part, je trouve qu'il n'en est rien, mis à part que la victime est un politicien et que l'auteur relate un peu quelques aspects de la politique Norvégienne, sans s'appesantir ni entrer dans trop de détails. Et, de toute façon, on n'en retiendra rien car ce n'est vraiment pas le plus intéressant dans ce roman.
Le scénario, en revanche, est, lui, très prenant et assez inédit. Je dois avouer que j'aime beaucoup les histoires de braquage.
Au-delà de ce scénario, c'est toujours un plaisir de retrouver ce personnage de flic. Loin du super flic habituel dans les romans policiers, Wisting, lui, n'hésite jamais à faire appel à d'autres personnages pour avoir de l'aide. Que cela soit sa fille ou encore un de ses amis. Même s'il est le personnage principal, dans aucune de ses enquêtes il ne prend l'ascendant sur les autres et ça le rend beaucoup plus sympathique. Respectueux des ordres du procureur, grand-père modèle pour sa petite fille, il a beaucoup plus de qualités que ses homologues littéraires.
Comme pour ses autres romans, Jorn Lier Horst nous prend dans ses filets dès le début du roman et ne vous relâchera qu'à la dernière page. Un vrai plaisir de lecture renouvelé à chaque nouvelle parution.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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L'ancien ministre de la justice, Bernhard Clausen est décédé d'une crise cardiaque, mais voilà qu'on trouve, dans une chambre de son chalet, une somme d'argent phénoménale, mais surtout improbable. C'est un plaisir indubitable que de retrouver ici l'enquêteur Wisting, son équipe, ainsi que sa fille qui ne rode jamais loin des problèmes. Avec un savoir-faire indéniable, Horst nous embarque dans cette intrigue saisissante et énigmatique. le passé trouble d'un ancien politicien, la disparition d'un jeune homme au lac Gjersjøen et un vol de banque non-élucidé ; jusqu'au bout, on tente de comprendre en quoi ces pièces, qui n'ont à première vue rien à voir entre elles, font pourtant partie du même puzzle. Des personnages attachants et une écriture parfaitement maîtrisée. Si vous n'avez jamais lu un livre de cet auteur norvégien, il faut absolument le découvrir !
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Bonjour à tous,

Je termine ma lecture de LA CHAMBRE DU FILS de Jorn Lier Horst, après avoir lu LE CODE KATHARINA que j'ai trouvé excellent me voici avec son dernier livre, c'est encore une pépite.
L'intrigue est présente jusqu'à la dernière page.
Pas le temps de s'ennuyer les rebondissements tombe toute au long des pages.
Une plume fluide, acérer, addictive et percutante.
Un roman qu'on a du mal a lâché.
Les personnages sont hauts en couleur et très attachants.
Bref ! Ce thriller et au top de mes attentes, un grand coup de coeur pour moi.

Je remercie, la maison éditions série noir guallimard pour ce concours, et de m'avoir fait découvrir un auteur de talent.

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Bernhard Clausen, ancien ouvrier soudeur, membre important du parti travailliste et ex-ministre, meurt soudainement d'une crise cardiaque. Un proche va inspecter son chalet pour s'assurer que rien n'y traîne qui risquerait de compromettre le parti. Il découvre neuf cartons entassés comme à la hâte dans une chambre, remplis de billets datant du début des années 2000 : l'équivalent de quatre-vingts millions de couronnes en euros, livres sterling et dollars.
L'inspecteur Wisting est chargé par le procureur général de Norvège de découvrir leur origine. Rapidement et le plus discrètement possible : les élections approchent.
Mais son enquête prend une nouvelle dimension quand remonte à la surface une lettre anonyme mettant en cause Clausen dans la disparition, en 2003, d'un jeune homme parti pêcher au bord du lac Gjersjøen .
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C'est le douzième titre de la série, le sixième traduit en français et le deuxième opus du cycle «Cold case quartet ».

Lorsque Bernhard Clausen décède brutalement la classe politique norvégienne est unanime pour saluer l'engagement politique de cet élu et ancien ministre. Mais une surprise attend William Wisting lorsqu'il est convoqué par le procureur général de Norvège : des cartons pleins de billets de banque ont été découverts dans la chambre occupée par le fils de Clausen dans leur chalet situé près de Stavern. La crainte du procureur général est que cette fortune soit liée aux fonctions du défunt lorsqu'il était ministre des Affaires étrangères de Norvège et que des intérêts nationaux soient en jeu. Wisting est chargé de découvrir l'origine de ces quatre-vingts millions de couronnes, il met sur pied une petite équipe d'enquête où l'on retrouve sa fille Line Wisting qui fait preuve de remarquables qualités d'investigation dans son métier de journaliste et Espen Mortensen agent expérimenté de la police scientifique et technique.

Grace à ses remarquables qualités de conteur, Jørn Lier Horst passionne le lecteur avec une cascade de rebondissements provoqués par les résultats d'analyses scientifiques. Les rares pièces à conviction sont anciennes mais la science est implacable d'efficacité, des traces de sang disparues révèlent leurs secrets, les analyses ADN ajoutées aux empreintes digitales relevées ouvrent des perspectives qui convergent toutes vers l'été 2003, époque à laquelle l'épouse de Clausen est décédée d'un cancer rare et son fils s'est tué dans un accident de la route. Pour l'aider à fouiller dans le passé, Wisting fait appelle à la cellule des cold cases de Kripos dirigée par Adrian Stiller déjà mis en scène dans « le code de Katharina ».

L'enquête apporte nombre de surprises, la vie quotidienne privée de William Wisting et de sa fille est bien insérée dans l'action policière pour constituer un ensemble cohérent et passionnant. La psychologie des personnages est approfondie, à titre d'exemple l'agacement de Line face à l'autorité professionnelle de son père ne manque pas d'intérêt. L'auteur emmène habilement le lecteur sur des pistes insoupçonnées. le lien avec un braquage et de dangereux gangsters est établi tout comme avec la disparition d'une connaissance du fils du ministre. Bien des sujets sont abordés comme par exemple l'intégrité des politiques et de la police et l'attitude face à une maladie incurable. Logiquement toutes les pièces d'un puzzle particulièrement retors s'assemblent. Cela sent le vécu dans les récits de Jørn Lier Horst et c'est ce qui rend les procédures racontées véridiques, vivantes et sans un instant d'ennui pour le lecteur.

Jørn Lier HORST – La chambre du fils, titre original « Det innerste rommet », Norège 2018. Traduit du norvégien par Aude Pasquier pour la série Noire des Éditions Gallimard, mars 2022. ISBN 9782072865954.
Lien : http://cercle-du-polar-polai..
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