Conan, tome 1 (réédition)

Je n'ai pas fini le livre mais comme je n'en suis pas loin je décide de quand même en faire une critique.

Howard est encensé à tout va et je comprends pourquoi.
Je n'ai lu que Conan parmi ses nombreuses œuvres et je dois admettre que, même si c'est super répétitif ne le nions pas, les histoires du barbare le Cimmérien sont vraiment intéressantes et bien foutues. On rentre dedans facilement. Perso j'ai l'impression de faire une petite partie de jeu video, un petit donjon de Elder scroll à chaque fois que je lis une nouvelle. Et c'est très bien comme ça. Une simple petite nouvelle de temps en temps.

Car oui comme je l'ai évoqué c'est, hyper, répétitif. Tout d'abord on à sans cesse droit à une entrée descriptive d'un homme taillé dans la pierre mais, à l'agilité et aux mouvements semblables à ceux d'un félin, et à force ça en deviens lassant. On en viendrait presque à espérer que ce soit quelqu'un d'autre, mais non c'est toujours Conan.
Ensuite notre cher héros mériterait le surnom de queutard. En effet, il les baise toutes...
Puis bon, on a deux ou trois scénarios basé sur le même genre de quête. Ou peut-être le contraire quand j'y pense. Mais c'est du pareil au même.

Hormis ces détails, on passe un agréable moment, on voyage, on voit du pays, des gens, des trésors, des créatures, des monstres, des fantômes, des scènes de combat barbaresques, de la violence à l'état pur. Et oui, c'est ça aussi Conan, le gaillard fait pas dans la dentelle...

Enfin voilà, il y a des défauts, mais la mayonnaise prend. Il suffit juste de savoir se limiter. La mayonnaise ce n'est pas bon pour la santé, il faut y aller avec parcimonie.

On peut ne pas aimer le personnage de Conan, mais il ne fait aucun doute que Robert E. Howard est un vrai génie de la description qui vous dépeint les choses d'une telle manière que l'on ne peut que se plonger dans son univers.