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J'ai pris beaucoup moins de plaisir à la lecture de ce 5ème tome.
10 ans ont passé depuis la fin du 4ème, et à chaque rencontre avec un personnage, il est alors nécessaire de refaire le topo de tout ce qu'il a vécu pendant ces 10 années. Et cela devient un peu trop lourd à mon goût.
En fait, je trouve ce tome totalement inutile dans la série : l'objectif du départ était de raconter comment ils traversaient les années des guerres, alors pourquoi vouloir poursuivre ? Pour raconter la vie de la génération suivante ? Pour moi, la fin de ce 5ème roman, laisse clairement imaginer qu'il y en aura encore un autre après, et sans le décès de l'auteure je pense que ça aurait été le cas.
Alors, oui j'étais heureuse de tous les retrouver, mais je me suis vite perdue dans les noms de la génération suivante apparu pendant les 10 ans d'interlude. le récit était trop rapide et pas assez descriptif de leur personnalité pour que je puisse facilement les reconnaitre.
Même les "vieux" personnages ne se ressemblent plus, ou sont devenus des espèces de caricatures.
Le seul sujet intéressant à mon avis, était les profonds changements dans la société anglaise de l'après guerre, mais il n'est pas assez présent à mon goût, et surtout j'aurais aimé connaitre comment la transition s'est faite.
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La saga des Cazalet

Depuis mars 2020, je retrouve la famille Cazalet, le Sussex et la maison familiale « Home place ». Au fil des années (l'histoire a commencé en 1937), ses membres me sont devenus familiers. Les enfants ont grandi, sont devenus parents à leur tour et c'est avec délectation que j'ai suivi les intrigues familiales, l'es réussite et déboire de l'entreprise de bois, les drames et les révolutions domestiques,

Ce cinquième et dernier opus n'a rien à envier aux précédents. Elisabeth Jane Howard peint avec finesse toute une galerie de personnages (et sur trois générations, sans compter les domestiques ça fait du monde) sans jamais perdre le lecteur.

Je ne vous dirai rien de plus pour ne surtout pas gâcher le plaisir de ceux qui ont l'intégralité de cette saga à découvrir. Un peu plus de 30 ans de la bourgeoisie anglaise croquée avec élégance, finesse et humour. Amour et trahisons, espoirs et désillusions, la radiographie de la société anglaise y est brillante.

Bien moins conventionnels qu'on ne pourrait s'y attendre, chacun évolue avec son temps. « La fin d'une ère » fait la part belle aux femmes et c'est avec regret qu'on laissera les Cazalet à l'aube des années 60, pour un dernier repas de Noël, une fin magistrate … bref, j'ai aimé
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Ce tome est le dernier de la Saga des Cazalet, écrit plus de dix ans après le précédent. L'histoire commence en 1956, neuf ans après que l'on ait quitté les protagonistes, et débute immédiatement avec la mort d'un personnage, pierre de voûte de la famille Cazalet.

J'ai été un peu déconcertée par le changement de rythme du récit par rapport aux tomes précédents ; on passe très rapidement d'un point de vue à l'autre entre les différents membres de la famille — qui s'est encore agrandie avec les mariages, remariages et naissances —, ce qui est parfois un peu frustrant, surtout que l'autrice nous avait habitué à des analyses plus en profondeur. le recentrage de l'histoire sur les nombreux membres de la famille se fait par ailleurs au détriment des personnages secondaires ou des portraits indépendants de personnages que Jane Elizabeth Howard savait si bien dresser dans les premiers tomes, parfois en l'espace d'un unique chapitre qui leur était consacré, ce que je trouve un peu dommage.

Je suis également étonnée par le traitement du personnage de Diana, la nouvelle femme d'Edward, caricature de belle-mère sans coeur, avide d'argent et vulgaire, alors que jusqu'à maintenant l'histoire n'était jamais tombée dans le manichéisme et réussissait au contraire à décrire avec nuance même les personnages antipathiques (en premier lieu Edward).

C'est donc le tome de la Saga que j'ai le moins aimé. C'est cependant une série de très grande qualité et que j'aurai du goût à relire, je pense.
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C'est avec un pincement au coeur que je ferme ce dernier tome de la série que j'ai suivi avec tant de plaisir. Je m'étais beaucoup attachée à tous les personnages de cette famille et je me sens un peu triste de devoir les quitter. Bien sûr j'avais mes chouchous et ceux que j'adorais détester (enfin surtout un !). Mais dans l'ensemble j'arrivais toujours à voir le bon côté de chacun d'entre eux et je ressentais beaucoup d'empathie pour leurs difficultés, leurs désillusions ou leurs souffrances.

Ce roman s'ouvre neuf ans après le tome 4. Les personnages de la famille ont tous évolué. Les couples qui se sont formés dans le tome précédent ont eu des enfants. Ils sont facétieux, spontanés, entiers, drôles et apportent une grande fraîcheur au récit. Comme à son habitude l'auteure a su donner à chacun leur caractère propre sans se répéter et sans que le lecteur ressente une lassitude.
J'ai beaucoup aimé le rythme de ce dernier tome avec des chapitres courts et des personnages alternant très régulièrement.

Incontestablement, ce sont les trois cousines au destin de femme si particulier à cette époque où les lignes commencent enfin à bouger, qui ont fait pour moi toute la saveur de ma lecture. J'ai adoré Polly, Clary et Louise dans leurs différences, leur proximité à certaines phases de leur vie puis leur éloignement inévitable. Mais lorsqu'elles se retrouvent on ressent l'affection qu'elles se portent mutuellement.

Les Cazalet sont une grande famille de la littérature que je suis très heureuse d'avoir pu découvrir.
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Voilà, j'ai enfin fait mes adieux à la famille Cazalet.
Je redoutais la lecture de ce dernier tome autant que je l'attendais: j'avais tellement aimé les précédents que j'avais très envie de retrouver la famille; mais en même temps, j'étais triste à l'idée que cette fois la séparation serait définitive. Et puis j'avais lu quelques critiques pas très enthousiaste qui m'inquiétaient: était-ce le tome de trop ?

Et bien à mon goût, pas du tout. Quel plaisir de retrouver la famille au grand complet! J'aime tellement Clary et Archie, Hugh et Jemima, ou encore Rachel... J'ai apprécié que dans ce tome, on découvre un peu plus les cousins, un peu délaissés au profit de Louise, Polly et Clary dans les tomes précédents. Teddy et Simon cette fois sont bien plus présents, et ça m'a fait très plaisir de mieux les connaitre. Il y a bien sûr les personnages que j'ai aimé détester, comme Diana et sa vénalité, Edward et sa lâcheté, Neville et son égoïsme... et pourtant, même eux m'ont touchée.

Et quel bonheur de retrouver, à l'instar du tout premier tome, une nouvelle génération d'enfants: Georgie, Laura ou encore Bertie, dont les facéties égaient le monde des adultes, pas si drôle!

Car la famille a évolué avec son temps, en toute logique. Dans cet après-guerre où le pays s'est reconstruit, les grandes familles n'ont plus le standing d'autrefois. Il est terminé, le temps des grandes demeures, des nombreux domestiques et des petites entreprises familiales. La famille doit évoluer avec son temps, entre modernité et mondialisation, et c'est d'autant plus difficile pour les plus âgés d'entre eux.

Ce tome porte bien son nom, c'est la fin d'une ère, la fin d'un mode de vie, la fin d'une certaine époque. Il faut dire adieu à des personnages, mais aussi à ce qui a fait cette famille, la grande demeure de Home Place, qui les a tous accueillis dans les plus durs moments, le symbole de la famille réunie. C'est particulièrement douloureux, mais en même temps dans la lignée directe de la série. Non, les Cazalet n'ont jamais été des romans où tout se passait bien. Personnages disparus, trahisons, adieux... ont toujours été le lot de cette famille, et ce dernier tome ne déroge pas à l'atmosphère douce-amère qui m'a tant touchée tout au long des tomes. Ici s'ajoute la nostalgie de savoir que cette fois, c'est la fin.

Et pourtant, je trouve que cette fin, en apparence si triste, nous offre une note d'espoir et d'optimisme: la preuve qu' au delà des murs, des maisons et des entreprises, au delà de tout l'aspect matériel que l'on peut perdre, la famille, ses membres, seront toujours là les uns pour les autres; que comme à chaque difficulté passée, elle se relèvera.

Comme ils vont tous me manquer! J'aurais tellement aimé pouvoir continuer à les suivre dans leur vie!
Cette série est vraiment un énorme coup de coeur, quelque chose d'inoubliable qui m'a touchée au plus profond; une saga dont je sais que je la relirai forcément, avec un plaisir inégalé. Un petit chef-d'oeuvre.

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Je quitte avec grande tristesse cette famille à laquelle je me suis profondément attachée et que j'ai aimé suivre sur cinq tomes. Ce dernier volume de la saga est on ne peut plus émouvant et nous fait passer par diverses émotions. Les bouleversements sont ici très nombreux (ce n'est d'ailleurs pas pour rien que le livre est intitulé "La fin d'une ère") et ont des conséquences énormes auxquelles je ne m'étais pas préparée psychologiquement.

Mais avant de parler du fond, je souhaiterais évoquer la forme du récit. L'auteure continue dans ce tome-ci à s'intéresser à un ou deux personnages par chapitre comme elle nous avait habitués auparavant, mais ces derniers sont beaucoup plus courts, insufflant un certain dynamisme, mais nous montrant peut-être aussi la vitesse à laquelle la situation décline, l'accélération vers cette fin irrémédiable et l'urgence que les personnages eux-mêmes doivent ressentir.

C'est avec une profonde tristesse que j'ai suivi le délcin de cette entreprise familiale, dont les frères se déchiraient, n'étant pas d'accord sur les décisions à prendre, mais aussi les coups durs qu'ont dû supporter les Cazalet, notamment concernant les divergences d'opinion, ou sur les relations parfois compliquées.

J'ai été profondément émue par les sorts de Rachel et Hugh pour qui je ressens une grande compassion, et ce depuis le début de la saga. Ce dernier tome ne va pas les épargner, encore une fois. Ce sont des êtres extrêmement bienveillants, toujours à l'écoute des autres et ne vivant que pour faire le bien autour d'eux.

J'ai été attristée de voir la chute de certains, la situation dans laquelle ils se sont mis et l'aigreur qu'ils peuvent ressentir face à leur destin. À l'inverse, j'ai été touchée par les personnages ayant continué leur chemin, n'essayant de garder que les choses positives en tête, il était aussi intéressant de suivre la nouvelle génération d'enfants à Home Place, nous rappelant des souvenirs agréables de Louise, Polly, Clary et les autres au même âge.

Et que dire de Home Place ? Cette bâtisse familiale, jouant un rôle à part entière, l'endroit que tous appellent leur maison et où ils aiment se réfugier ? Je ne peux pas trop en dévoiler, mais un évènement m'a vraiment brisé le coeur.

Malgré ce côté très sombre qui transparait dans ce dernier tome, je retiens malgré tout l'espoir. C'est peut-être la fin de quelque chose mais le début de nouvelles aventures. Et peu importe les épreuves que cette famille doit affronter, ils restent soudés et l'amour qu'ils se portent aux uns et aux autres leur permettra d'avancer.

Je quitte vraiment avec une immense tristesse les Cazalet et vous conseille de tout coeur de vous lancer dans cette saga familiale (qui reste pour le moment ma préférée) si vous ne l'avez pas déjà fait.
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Me voilà tristounette comme rarement je l'ai été en fermant une série !! Finie. j'ai lu toute la série et j'ai laissé les Cazalet 2è et 3è génération vivre leur vie chacun à sa manière, avec son propre tempérament et son regard sur le monde qui l'entoure, fidèle aux aspirations de sa jeunesse ou parfaitement infidèle .. bref les années ont passé, les deuils, les divorces, les tremblements de terre intimes, les problèmes financiers ont fini par rattraper nos Cazalet .. Nous les retrouvons en juin 1956 au décès de la Duche , la succession, les désaccords familiaux, les remariages réussis ou pas , les petits enfants dont il faut assurer l'avenir et un monde qui s'emballe trop vite pour la gentry conservatrice.
Je ne veux surtout pas dévoiler trop les évènements survenant dans les années 56 à 59 donc je n'en dirai pas plus.
Cette lecture a été un véritable bonheur, le 5è tome a été écrit bien plus tard puisqu'il parait en 2013 , Elizabeth Jane Howard a alors 90 ans. L'âge, la maturité, le vécu personnel imprègnent bien sûr le récit mais j'ai retrouvé le charme du roman choral où chacun s'exprime tour à tour . Ce kaléidoscope des personnages est admirablement orchestré.
A noter que j'ai partagé ma lecture avec d'autres fadas tout autant addict de la série que moi, Merci à mes comparses , ce fut un plaisir
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La saga des Cazalet est de celles qu'on a du mal à quitter et pourtant, ce cinquième tome est bien le dernier. Ecrit longtemps après le reste de la série, il n'en demeure pas moins juste dans le ton et la cohérence narrative. Dix ans ont passé depuis "Un nouveau départ" et les situations individuelles ont évolué : les jeunes le sont un peu moins, les vieux ont trépassé, de nouvelles têtes émergent, ainsi va la vie.

Je dois avouer que j'avais quelques craintes avant de débuter ma lecture, me disant que ce benjamin tardif serait peut-être le tome de trop. Et bien j'avais tort car "La fin d'une ère" m'a réellement enchantée. Un plaisir renforcé par le nouveau rythme adopté par l'autrice. le récit est très vivant, les ellipses sont nombreuses, le tempo est soutenu, les chapitres sont courts, on passe d'un personnage à une autre rapidement, pas de place pour des longueurs ; le récit s'écoule tel un flot dans lequel on se laisse prendre facilement.

Ce tome d'épilogue suscite bien des émotions, comme les précédents. Tristesse, joie, colère, espérance, un heureux pot-pourri qui donne envie de tourner les pages sans prise de tête. Et j'avoue que cela fait du bien également de ne plus être en temps de guerre, le récit se recentre sur la famille et les relations entre personnages. J'ai apprécié enfin que la parole soit davantage rendue aux enfants - ce qui m'avait tant plu dans les premiers tomes. Les activités des plus jeunes ainsi que leurs tempéraments m'ont fait sourire à plusieurs reprises et un sourire, ça n'a pas de prix.


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Le dernier tome mélancolique de cette intéressante saga (trop longtemps méconnue des lecteurs français) écrit dix-huit ans après le précédent, aborde la question de la perte, qu'il s'agisse de maladie, de fin de vie, de divorce, de faillite ou d'expulsion de son domicile.

L'action se déroule entre juin 1956 et Noël 1958, entre Londres et le Sussex, dans une Angleterre qui se remet enfin de la IInde GM, mais dont les structures économiques et sociales sont profondément transformées. le train de vie de la bourgeoisie aisée, dont font partie les Cazalet, en est réduit et malheur aux petites entreprises familiales qui ne savent pas s'adapter.
On y découvre les derniers-nés de la famille, les enfants du premier tome étant désormais trentenaires et construisant leur vie d'adulte. Leurs parents, les quatre enfants du Brig et de la Duche, vieillissent et connaissent encore bien des bouleversements dans leur vie.

C'est le beau-fils d'Elizabeth Howard, Martin Amis, écrivain et fils de son mari Kingsley Amis, écrivain célèbre, qui lui conseilla d'écrire une saga familiale. Elle s'inspira de sa propre expérience et figure au début de la saga sous les traits de la jeune Louise, dans une famille de marchands de bois tout à fait similaire.
Contexte historique, intrigue chorale, analyse psychologique pénétrante, particulièrement réussie en ce qui concerne la ribambelle d'enfants et d'adolescents, rebondissements d'une histoire familiale qui nous a attachés à certains de ses membres, tous les ingrédients sont là, pour une chronique largement aussi réussie que l'anglaise et célèbre Saga des Forsythe.
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Nous revoilà en Angleterre mais cette fois à la fin des années 50 … La famille Cazalet a bien changé depuis 1937 et le début de la saga mais alors que l'autrice avait presque 90 ans lorsqu'elle a écrit ce dernier tome, les personnages n'ont perdu ni en humour ni en poésie.
C'est avec regret que je referme ce dernier tome : j'ai adoré Louise et ses amants, Villy qui ouvre enfin les yeux, Diana et son aigreur, Edward qui n'a rien gagné au change, Rachel le pilier de la famille toujours à s'oublier, Archie et ses dilemmes, Hugh enfin heureux, Rupert et Zoé, le couple sur lequel on n'aurait pas misé un penny, …
Bref c'est une atmosphère, un cocon douillet que je quitte … Je vous avoue que je relirai certainement cette saga dans quelques années !
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