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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je n'ai jamais été complètement emporté par le travail de Hub alias Humbert Chabuel mais il fait partie des artistes pour qui j'ai le plus grand respect, dans son cas parce qu'on reconnaît toujours son style même quand il travaille en collaboration et parce que contrairement à d'autres il n'a jamais choisi la facilité !

Après sa saga "Okko" consacrée à un Japon Fantasy, et la série "Aslak" consacrée à une odyssée viking, il nous offre un thriller aztèque finement travaillé ! Et sans doute échaudé par son expérience précédente, il nous offre pour un tome d'introduction 180 pages qui rassemblent 4 albums en 1 seul volume (en sachant que tout à été écrit à l'avance pour évacuer toute incohérence).

En pleine famine apocalyptique naissent trois individus : le fils difforme d'un noble, le fils chéri d'un guerrier, le fils maudit d'un marchand… Les deux enquêteurs et le meurtrier ?
Car une génération plus tard frappe un serial killer dont les actes odieux menacent jusqu'à l'ordre établi (il enlèvent des jeunes filles avant d'exposer leurs cadavre énuclées, momifiés et à moitié recouvert de chaux-vive dans une posture bien connue des adorateurs et des prêtres du Dieu Tlaloc). le Seigneur Tlacaelel inquiet pour ne pas dire terrifié demande à son conseiller Tlilpotoncatzin de trouver une solution, et celui-ci missionne son beau-frère dénommé Serpent d'étouffer l'affaire à n'importe quel prix. le grand-prêtre Cozatl, d'un côté sentant qu'il va être le dindon de la farce et d'un autre côté averti par un oracle réputé infaillible, convoque son ami d'enfance Oeil-Lance de la caste des marchands pour qu'il enquête lui aussi et pour qu'il prenne de vitesse leur ancien ennemi commun…

Voilà enfin un auteur qui a les couilles d'adapter le format à son récit et non son récit au format ! Hub prend tout son temps pour présenter ses nombreux personnages qu'on découvre à travers trois époques :
- il y a les scènes consacrées au temps jadis qui multiplient le foredowing, qui sont autant de petits cailloux blanc qui permettent de faire cogiter ses « petits cellules grises » : apparitions fantomatiques, rêves prophétiques, oracles fantastiques, et « le rôdeur » à la fois très vengeur impitoyable et très croquemitaine édulcoré sous la dénomination de « Nagual »
- il y a les scènes consacrés à l'enfance des personnages qui précisent et étoffent le relationship drama
- il y a les scènes du temps présent où l'enquête avance bon gré mal gré

Car oui on n'est pas très loin d'un "Nom de la Rose" précolombien : tout oppose Serpent / Bernardo Gui qui avec ses Vautours / Inquisiteurs est prêt à tout et au reste pour faire place nette, et Oeil-Lance / Guillaume de Baskerville qui avec le vaillant chichimèque Longues-Jambes et la sage mixtèque Tchitchica (qui ne s'exprime que par idéogrammes), est là pour la révéler quoi qui lui en coûte !
Les sicaires de Serpent parcourent tout le pays avec les pleins pouvoirs, mais pourtant le crevard carriériste qui devait masquer la mort de quelques personnes se retrouve à devoir gérer plus de 25 victimes de plus en plus proches du pouvoir central. Néanmoins il a cerné le modus operandi du tueur donc s'approche de la vérité. Pendant ce temps Oeil-Lance traîne des pieds et aimerait bien abandonner, autant pour son passif avec Serpent que pour ses interrogations face à la transformation de Cozatl autrefois idéaliste et maintenant carriériste. Mais il est rattrapé par les dernières volontés de son ancien-maître Ombre-Montagne qui avait deviné ce qui allait se passer et qui lui a confié une dernière mission : mettre fin aux agissement de son plus vieil adversaire...

L'auteur prend également tout son temps pour présenter la civilisation aztèque, et au-delà de la violence de leurs croyances il nous montre des élites qui martyrisent leur propre peuple avec une impitoyable politique de caste avant de martyriser tous les autres peuples avec une impitoyable politique de suprématisme… Comme le disant Karl Marx, le stade ultime du capitalisme est l'impérialisme, et c'est parfaitement explicite ici : Hub est-il une nouvelle victime de cette saloperie de macronisme ?


Pour une BD cela serait un crise de lèse-majesté que de ne pas parler graphisme, et ici c'est surtout fluide et dynamique. du Hub quoi, mais ici assisté par son compère Emmanuel Michalak. le dénommé Li responsable des couleurs alternent des couleurs chaudes pour le temps présent et un clair-obscur tout en gris pour le temps passé. Même si ce n'est pas ultime, cela du très bon travail quand même hein !

PS : Naming compliqué, vocabulaire compliqué, univers exotique… C'est une série qui se mérite, et on voit arriver avec leurs gros sabots élitistes pour ne pas dire suprématistes les inquisiteurs culturels et les commissaires littéraires toujours en quête d'originalité mais qui trouvent toujours le moyen de cracher sur cette dernière quand elle croise leur chemin !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Il y a des fins de soirées, voire des nuits qui ne se passent pas comme prévu: ainsi hier soir, je suis rentrée si tard que le carrosse aurait eu cent fois le temps de redevenir citrouille et alors que je me sentais franchement épuisée, j'ai trouvé le moyen de terminer la soirée en compagnie d'une poignée d'aztèques. C'était presque aussi cool qu'atterrir dans les bras de Morphée et ça valait bien, en tout cas, le coup d'ajourner mes retrouvailles avec le dieu du sommeil.
Des aztèques donc. Et par hasard en plus.
C'est comme ça, on sort boire un verre avec des amis et l'un d'eux en profite pour rendre à l'autre deux lourdes bandes-dessinées en lui disant que c'était vraiment génial. le temps du dialogue, on jette un coup d'oeil aux albums, on se fait happer par une quatrième de couverture des plus séduisante, on apprécie le fait que l'intrigue se déroule au coeur d'une de ces ô combien fascinante civilisation précolombienne en se rappelant que "Azteca" de Gary Jennings est depuis des siècles -au moins!- sans sa pile à lire, on a le regard qui s'allume et qui pétille au point que le propriétaire du trésor se fende d'un généreux: "prends-les!".
Alors on prend.
On prend et on finit la nuit avec "Le serpent et la lance", et c'est clairement l'une des meilleures parties de ce vendredi soir.

Le premier opus de cette trilogie encore en gestation est un bel ouvrage à la couverture de lumière et de ténèbres, d'or et de noir et d'une prometteuse épaisseur. "Ombre -Montagne" (c'est le titre de cet acte I) compte près de 180 pages au cours desquelles Hub (que je ne connaissais pas vraiment. J'avais déjà aperçu Okko à plusieurs reprises mais sans avoir ni l'occasion ni l'envie de m'y arrêter) plante son décor, présente son univers et ses personnages.

Nous sommes au coeur de l'empire aztèque cinquante ans environ avant l'invasion de ces enfoirés de conquistadors et, en guise de prologue, Hub nous transporte en pleine famine. Alors que la mort plane et fait sa moisson, la vie continue et dans cet enfer naissent trois enfants, trois garçons: le fils maudit mais bien-aimé d'un plumassier, le fils difforme et rejeté d'un noble et celui d'un guerrier dont on devine qu'il sera choyé.
Dans ces enfants-là, les hommes de demain et surtout les personnages principaux du récit à venir...

Des années plus tard, la famine n'est qu'un souvenir douloureux et c'est un autre malheur qui enserre l'empire. Depuis quelques temps, on retrouve -et ce même dans les régions les plus reculées, les momies de jeunes filles suppliciées, sauvagement assassinées. Leurs cadavres ont été énucléés et recouverts de chaux vive, contraints aussi à adopter une posture qui n'est pas sans rappeler celle des adorateurs du dieu Tlaloc. L'affaire est inquiétante, pour ne pas dire effrayante. Pire que cela; elle pourrait faire se lever un vent de panique, défrayer la chronique, jeter le discrédit sur l'empereur... Une seule solution: trouver et arrêter le tueur tout en veillant à ne pas ébruiter l'affaire. le seigneur Tlacaelel, terrifié, mandate son conseiller, Tlipotoncatzin, afin de trouver une solution avant que la rumeur et l'incendie ne se répandent. Ce dernier a un nom en tête, le nom de celui qui serait à la fois capable de percer le mystère des atroces momies et de traiter l'affaire avec la discrétion qui s'impose: Serpent. L'homme, aussi cruel qu'efficace, est son beau-frère et accepte la mission qui lui échoit. Sa nomination n'est pas une bonne nouvelle pour Cozalt, influent prêtre du culte de Tlaloc, dont on comprend qu'il a connu Serpent autrefois. Parce qu'il craint d'être soupçonné et parce qu'un oracle l'a enjoint de le faire, le prêtre retrouve Oeil-Lance, son ami d'enfance, pour lui demander d'enquêter de son côté...

"Ombre-Montagne" est un ouvrage addictif, passionnant et complètement vertigineux. Si riche, si complexe, si beau que je ne sais par où commencer...

Bien sûr, il y a ce contexte incroyablement fascinant qu'est la civilisation aztèque et que Hub prend le temps de présenter, ne nous épargnant aucune de ses ombres: on assiste hébétés et impuissants à la manière dont la violence de leurs croyances les pousse à verser le sang, dont les élites - érigées en caste dominante- violente ceux qu'ils estiment "inférieurs", on imagine les conséquences meurtrières de ce qui ressemble quand même beaucoup à une politique suprématiste sur les peuples voisins.

Il y a cette intrigue qui a un petit quelque chose de "True Detective" (saison 1), son inquiétante étrangeté qui confine à la terreur, sa complexité qui va de pair avec celle des personnages qui se déploie au fil des pages: le dernier message du vieux maître, les cauchemars hallucinés d'Oeil-Lance et sa haine du passé, l'implacabilité glaçante de Serpent qui pour réussir sa mission n'hésite pas à commettre le pire, l'évolution inexplicable et terrifiante de Cozalt dont on sent qu'il porte en lui un océan de secrets, l'ombre du rôdeur et celle du Nagual, le pressentiment que la clef de toutes ces ténèbres est quelque part entre les non-dits d'autrefois et l'école...

Il y a cette narration qui mêle habilement les temporalités et l'esthétique adoptée qui se met à son service: la vivacité des couleurs pour le temps présent et le voile qui recouvre le passé, tantôt gris et tantôt sépia.
Le présent pour avancer, même dans les brumes et le mystère, et à cet égard, les idéogrammes dont se sert la vieille mixtèque au service d'Oeil-Lance pour communiquer, en plus de faire la démonstration d'une différence linguistique, apparaissent comme un reflet ou un symbole de la complexité de l'intrigue dans laquelle les personnages doivent se débattre.
Le passé pour comprendre, à commencer par les relations complexes tissées par les personnages entre eux depuis l'enfance et dans une autre mesure pour jouer avec les nerfs du lecteur, le faire réfléchir, lui faire peur aussi, à coups de rêves prophétiques qui en disent longs sans en dire assez, de fantômes et d'hallucinations. Pour qu'il se sente lui-aussi happée par cette enquête vertigineuse... Pour qu'il ne puisse plus lâcher le livre qu'il serre entre ses mains et qu'il dévore.

Il y a les graphismes enfin qui, s'ils ne sont pas de ceux que je préfère, ceux vers quoi j'aurai tendance à me diriger de moi-même, se révèlent extrêmement fluides, d'une singularité qui finit par piéger, d'une précision et d'une richesse incroyables.

"Le Serpent et la Lance" méritait bien le sacrifice d'une bonne nuit de sommeil, lui qui en raconte tant, des sacrifices.
Pour cet exquis frisson, cette incapacité absolue à poser le livre, pour cet ineffable plaisir de lecture, pour cette trame addictive et fascinante, j'en sacrifierai encore bien d'autres.





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Depuis le succès d'Okko, il faut dire qu'on attendait Hub au tournant. Allait-il réitérer son exploit ? La réponse en ce qui me concerne est très positive. On l'attendait avec impatience et il n'a pas du tout déçu, bien au contraire.

Comme il l'explique dans un message en fin d'album, il n'a pas succombé à la mode perverse d'étendre l'univers de sa série ou de poursuivre un nouveau cycle. Il est vrai que je commence sérieusement à détester cette exploitation commerciale qui ne se satisfait pas de la création d'une série originale. Il faut développer un avant ou un après et parfois exploiter des personnages secondaires jusqu'à l'os. Bref, j'approuve totalement l'auteur d'avoir pris son temps pour nous donner une nouvelle série d'envergure en faisant preuve d'imagination.

Par ailleurs, il raconte une anecdote de son enfance où il avait été attiré par un ouvrage des éditions Hachette intitulé « au temps des Mayas, des Aztèques et des Incas » magnifiquement illustré par Pierre Joubert. Or, il s'agit du seul livre que j'ai conservé depuis ma propre enfance tant il m'avait également beaucoup marqué. Ce livre a été le déclic pour l'auteur pour cette nouvelle série sur la civilisation de l'empire aztèque.

C'est un véritable thriller au sein même d'un monde unique. Il décrit cette prodigieuse civilisation comme rarement on l'avait fait jusqu'ici sur cette période de l'histoire avant l'arrivée des premiers conquistadors. On va avoir droit à 180 pages rien que pour ce premier volume qui lance un récit assez passionnant avec des couleurs et un graphisme à couper le souffle.

Je vais suivre cette trilogie avec la plus grande attention.
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Hub, le génial dessinateur de la fameuse série Okko, nous propose une nouveauté à des lieux du Japon féodal. Changement de cadre et de temps avec une ample série prévue en 3 actes. le Serpent et la Lance se déroule en 1454 au sein de l'Empire Aztèque, une cinquantaine d'année avant que les conquistadors débarquent avec leurs gros sabots.
Hub nous immerge totalement dans cette époque et dans ce lieu, rompant ,comme il le déclare lui-même, avec toutes ces "balises" référentielles reliant souvent l'empire Aztèque avec l'invasion des conquistadors. Point de conquistadores dans cette fresque historique qui relève plutôt d'un thriller fort et dense en plein coeur des sacrifices rituelles, des couleurs chaudes de l'empire Aztèque...
Bravo à Hub pour la qualité de son travail. Outre la richesse de son dessin, l'auteur fait preuve d'un remarquable travail de documentation comme on peut déjà juste le constater au niveau linguistique avec l'emploi de plusieurs noms en nahuatl. Générosité oblige, on se perd allègrement dans cette immersion d'autant plus que l'intrigue qui demeure avant tout une enquête est plutôt complexe avec divers flash-backs qui, parfois, freinent un peu le rythme. Je pense que le Serpent et la Lance peut se lire deux fois : une fois pour appréhender le titre et une seconde fois pour mieux le savourer.
Par contre, attendez-vous à un monde pas franchement tendre entre la cruauté de Serpent, une sorte de "juge" au service de l'empereur et les durs sacrifices en offrande, l'Empire Aztèque transparaît quand même avec rudesse et une certaine férocité. Ne vous attendez pas à une jolie carte postale tout en dépaysement. Les meurtres en série peuvent paraître presque dérisoires et , pourtant, différents personnages vont tout de même mener l'enquête.
Hub nous présente alors une galerie de portraits assez attachants entre l'infâme serpent, l'illuminé Cozatl, le marchand Oeil-Lance et son silencieux acolyte... On distingue un vrai plaisir à suivre les destinées de ces personnages dont une partie était autrefois réunis entre les murs d'une même maison ce qui apporte un caractère presque intime à cette intrigue policière dans laquelle les meurtres peuvent trouver leurs sources dans l'enfance.

En combinant un monde aztèque à la fois rude et coloré et une curieuse intrigue policière, Hub délivre une série puissante que je recommanderais avant tout aux amatrices et amateurs de thrillers graphiques originaux et percutants.
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après avoir terminé sa série Okko qui est maintenant devenue un classique de la bande dessinée, plutôt que de se lancer dans des albums connexes, Hub s'est attaché ç une autre sujet, une autre époque et une autre civilisation.
Il plonge chez les Aztèques à notre plus grand plaisir. On reconnaît facilement son trait de dessin, notamment dans la physionomie des personnages. Oeil Lance a un faux air d'un ronin du japon Médiéval bien connu.
Le dessin reste cependant très réussi, la mise en couleur tient ses promesses avec des scènes et des bâtiments très proches de l'architecture Aztèque de l'époque. L'intrigue est excellente. elle est pleine de suspense et tient son lecteur en haleine de la première à la dernière page. Ce thriller est parti sur d'excellentes bases. L'auteur a dû certainement faire une travail documentaire assez conséquent avant de laisser libre court à ses crayons. Ce travail paye indéniablement. C'est pour moi l'une des meilleures BD de l'année
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Hub s'est lancé avec succès dans sa nouvelle série "le serpent et la lance" qui se déroule à l'époque aztèque. Les personnages principaux sont nés une année de grande sécheresse avec chacun un destin particulier. J'ai tout de suite été happé par l'histoire et la qualité du dessin. J'ai un peu l'impression d'être aspiré dans un récit aussi palpitant que le superbe film "apocalypto" de Mel Gibson. L'histoire en elle même pourrait s'apparenter à un polar thriller au sein de cette civilisation énigmatique où des enlèvements de jeunes filles retrouvées mortes sous la forme de momies martyrisées inquiètent le pouvoir.
Je ne peux m'empêcher de faire des parallèles avec le style d'Okko, l'amitié d'êtres différends aux parcours singuliers qui reçoivent des missions enquêtes où le paranormal est souvent présent. Magnifique !
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Après le Japon, Hub nous emmène en territoire aztèque, peu avant l'arrivée des conquistadors espagnols.
Des adolescentes assassinées et momifiées sont retrouvées un peu partout dans le « monde unique » (l'empire aztèque). le pouvoir dépêche Serpent, un haut fonctionnaire difforme et cruel, pour enquêter discrètement sur l'affaire. Mais le prêtre Cozatl, craignant que ces meurtres ne soient attribués à son ordre, demande à son ami d'enfance, le marchand Oeil-Lance, de mener avec lui une enquête parallèle. Qui des trois hommes élucidera l'affaire en premier ?

Hub signe un thriller époustouflant. Tout y est : l'originalité du cadre dans lequel l'histoire prend place, la complexité de l'intrigue, la richesse du scénario, fort bien documenté, la description des personnages, la qualité des dessins et de la mise en page... J'attends la suite avec impatience !
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Sans rentrer dans les détails, "Le serpent et la lance" est le premier tome d'un thriller qui se déroule dans l'univers Aztèque.

Alors premier tome oui, mais sacré premier tome. Près de 200 pages où l'histoire est plus que plantée. On entre facilement dans le scénario, qui se déroule sans précipitation, c'est très agréable. C'est bien ficelé.
A noter: vu les pratiques historiques de la civilisation en question, certains passages m'ont semblé assez rudes, mais ce n'est qu'une sensibilité personnelle.

Le dessin quant à lui est absolument sublime. Chaque page fourmille de détails, rien n'est laissé au hasard (la case du marché est incroyable!
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Cette Bd foisonne!
Ce premier tome de 170 pages offre un voyage incroyable et multiple au pays des aztèques.
Pour le fonds, un scénario bien construit avec une mise en place par la naissance atypiques des 3 personnages principaux qui se retrouvent ensemble à l'école puis adultes autour d'une enquête policière pour résoudre des meurtres de fillettes aux allures rituels. Et des rites, la culture aztèque n'en manque pas, plus ou moins cruels parfois difficile à comprendre pour moi et ma culture occidentale.
Sur le fonds, on s'instruit sur une civilisation où quotidien, religion et guerre sont très liés. Les vêtements, les tissus, les paysages, les maquillages, la gastronomie tout est coloré, cependant le côté obscur est bien présent et fait froid dans le dos. Pour une immersion totale, l'auteur parsème les dialogues de mots en dialecte ou idéogramme.
Il faut être concentré pour ne rien rater mais je vais sans nul doute lire le tome 2.
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Hub nous emporte dans une histoire policière pittoresque, avec "Le serpent et la lance" un gros volume casse-cou et plutôt hasardeux. En effet mêlé l'univers Aztèque à un polar aux chartres ethniques très prononcés résonne comme un pari à première vue. Mais l'auteur nous emporte dans un récit d'une grande fluidité ou l'intrigue s'avère captivante, ce qui rend la lecture plus facile que cela pourrait paraitre !
Le dessin est d'une très grande qualité, plein de délicatesse, le graphisme de Hub est largement à la hauteur des ambitions scénaristiques, les décors les vêtements les parures, l'architecture, tous cela est incroyablement travaillées, la cité et ses rues semblent étonnamment familière.
La lecture est certes extrêmement soutenu, mais le tout fait que l'on ne lâche rien, ce premier tome est donc fortement conseillé !
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