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Okko vieillit. Il le sent. il le sait. Il est temps pour lui de raccrocher son sabre de samurai, et de laisser ses compagnons suivre une autre route. Ceux ci ne semblent pas savoir comment faire.
Les auteurs reviennent sur le passé d'Okko avec ce cycle du Vide. Son enfance aux sombres mystères.

Ce cycle conclut donc admirablement bien Okko, qui a été une formidable série de fantasy sur fond de japon médiéval.
Ce cycle, et le deuxième tome en particulier, a une ambiance très sombre. Les révélations faites sont pleines de suspense, de tension et de mystères. Vraiment une conclusion en beauté et la lever du voile sur un héros vraiment ambivalent. Je salue Hub d'avoir su nous donner une bonne chute, une fin qui finalement colle parfaitement à l'âme de la série. Une fin qui n'a rien de glorieux au final pour notre rônin mais que l'on ressent poignante avec le démantèlement du groupe.
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Ce tome termine cette excellente série et nous donne les réponses sur le passé de Okko et de ses acolytes. Si Noburo apparaît tardivement et son lien dévoilé avec Okko, le bonze Noshin a une place importante dans le récit. Okko a un bien triste passé et très violent ne me le rendant personnellement pas très sympathique. C'est aussi le récit de la vengeance d'une mère. Pour conclure, série que je conseille même pour ceux qui ne sont pas fans de médiéval japonais.
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Et bien on peut dire que Hub nous réserve quelques bien jolies surprises dans ce dernier tome. Comme le cas était déjà sous entendu depuis le tome 1, rien que les personnages sont loins d'être des archétypes du genre. Il le confirme ici en soignant son scénario, mettant en parallèle deux époques de la vie d'Okko, pour mieux nous faire découvrir et comprendre qui il est. le terme de héros est redéfini et les apparences, ou bien nos attentes, sont trompeuses. le récit se resserre donc autour des 3 personnages principaux, bien que Noburo soit légèrement en retrait et ne fasse simplement parti de l'histoire pour mieux souligner la vie d'Okko. J'émettai des doutes quant au revirement de ce personnage. En effet après avoir pris connaissance de son passé violent et tourmenté dans le tome précédent, il était difficile de concevoir qu'il fût devenu ce bushi chasseur de fantômes. Mais c'était sans compter le talent de Hub qui montre dans ce dernier tome toute l'étendue de sa maîtrise et de sa réflexion. En effet, il ne s'est pas livré à l'écriture d'une bd en roue libre, sans savoir où il allait ni où elle devait s'arrêter. Depuis le tome, Hub a conçu son histoire du début à la fin. Depuis le début, la fin était écrite. Ce tome 10 reflète toute l'ampleur de son talent et donne toutes réponses aux questions que le lecteur se posait. Et c'est loin d'être des réponses convenues.
La valeur de cette bdtient dans sa globalité. En effet, même si elle est découpée en 5 cycles, eux mêmes découpés en 2 tomes, et qui pourraient se lire indépendant les uns des autres on ne pourra en apprécier tous les détails et toute la portée que dans l'ensemble, tellement sa construction est réfléchie, maîtrisée et cohérente.
Je conseille vivement à tous les amateurs de folkore et philosophie nippones de se procurer cette bd et de se laisser emporter dans les tourments de son anti héros, Okko...
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[Cette critique couvre les tomes du cycle du vide... et un tout petit peu la série globale !].
Quelle périlleuse entreprise de terminer une saga en choisissant de revenir sur le passé des personnages principaux ! Ce qui fait le sel de beaucoup d'oeuvre mettant en avant des protagonistes taiseux, c'est que l'on ne sait pas tout d'eux, que l'imagination peut s'enflammer à partir des petites touches que l'auteur divulgue de ci, de là. Révéler les choses de manière explicite peut détruire ce charme. Lorsque j'ai appris que le dernier cycle permettrait de mieux connaître le passé de Okko (et des ses deux compères Noburo et Noshin), je me suis dit "attention danger". Et puis finalement... non. C'est parfait. Parfait car pleinement dans l'esprit de la série au niveau de l'ambiance générale, du souci du détail, du rythme et des composantes de l'histoire (mystère, violence, fantastique, tension, fatalisme, entre autres), et bien sûr de la qualité du dessin. Parfait car l'aspect sombre de certains tomes (qui s'était accentué sur les deux derniers cycles) trouve ici une origine, une explication qui n'est pas platement démonstrative. Parfait parce qu'un des reproches que je faisais à certains tomes des autres cycles, c'était qu'ils étaient vite lus (ah, ces maudites 48 pages !) et qu'ici, Hub a pris (pu prendre ?) son temps pour raconter son histoire. Parfait parce qu'en refermant le dernier tome, je n'avait qu'une envie, c'était de relire l'ensemble de la série en ayant en tête les révélations de ce cycle du vide. L'impression qui se dégage de tout cela, c'est que Hub a pu aller au bout de ce qu'il voulait raconter avec cette série, et ça, et bien, cela fait plaisir !
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On continue ce cycle sur le même ton que le tome précédent. De la violence, de la colère, de la tristesse... Nos héros ont a peu vieilli, on les a toujours un peu plus comme on les connait dans les tomes précédents.
Même si on devine les grandes lignes, on a toujours des surprises. Et des surprises de taille. Le récit de la mère d'Okko, nous permet un nouvel angle de vue sur ce dernier. Tout devient clair, logique et presque normal. Jusqu'à la dernière page on retrace sa vie dans les moindres détails, faisant référence aux tomes précédents avec des éléments qui auraient pu paraitre insignifiants.
A la fin on ressent une certaine tristesse, de laisser nos quatre héros mais aussi celle qui transparait des dernières cases sur Okko. Une fin presque douce, intimiste, Okko semble presque en paix avec lui-même.
Avec ce dernier tome la boucle est bouclée. L'auteur a pensé à tout. On voit que la série a été réfléchi comme un tout.
Bravo et merci pour cette série qui est une petite merveille. Que ça soit sur le scénario ou le dessin.
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« Okko » fait partie de ces rares séries qui, au fur et à mesure des tomes, se bonifie. Après cinq diptyques, il est temps pour Hub de raccrocher et de terminer son histoire. Les premiers cycles avaient vu Okko le ronin faiblir, vieillir et être mutilé. Dans « le cycle du vide », il prend une retraite bien méritée. C'est l'occasion de revenir sur son passé. le tout est publié chez Delcourt.

« Okko » reprend les codes de l'aventure classique. Un groupe disparate d'individu (un démon, un ronin, un moine alcoolique et son apprenti) arpente un Japon médiéval fantastique. En utilisant un flashback pour terminer son oeuvre, Hub s'attache à nous expliquer comment ce groupe s'est formé. Okko est donc à la recherche de sa mère. Parallèlement, on suit l'histoire de Noshin, comprenant comment il est devenu moine.

L'inconvénient majeur de ce cycle est l'absence (presque) totale de Noburo, un personnage ô combien charismatique ! Cependant, les informations distillées, le suspense insoutenable et les révélations compensent largement cette perte. Car au-delà de ce cycle passionnant, c'est toute la série qui prend du sens. Sitôt fermé ce tome, je me suis relancé dans la lecture complète des cycles précédents, retrouvant les allusions laissés par Hub précédemment (la relecture de la visite des monastères prend ainsi une saveur particulière…). L'auteur a vraiment pensé sa série comme un tout. Et au-delà de chaque cycle qui possédait un intérêt en tant qu'entité unique, la série prend encore une nouvelle dimension.

Hub réussit donc le pari de refermer sa série sans laisser de regret à ses lecteurs. On sentait un Okko à bout et on le laisse partir chasser ses démons intérieurs. Les révélations sont puissantes et on ne sort pas déçu de ce cycle qui explique le passé des protagonistes sans renier aux codes de la série : violence, démons et manipulations.

Graphiquement, Hub a beaucoup évolué dans son dessin les années passants, tout en gardant cette identité forte. le trait est dynamique et élégant, puisant dans différentes sources. La colorisation est encore une fois de grande qualité, sublimant les ambiances sans ternir le dessin de l'auteur.

« Okko » se termine et c'est tant mieux. Point d'orgue de la série, ce cycle du vide est riche en action et en émotion. Ainsi, aucune déception ne vient ternir cette épopée qui restera comme l'une des meilleures séries de ces dernières années. Okko a pris sa retraite et on aura grand plaisir à relire ses aventures. Il n'y a pas eu de cycle de trop et c'est bien le principal !
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La fin d'une belle série avec des dessins somptueux des monstres de la magie, des combat Bravo à Hub ..

Nous nous sommes promenés dans la province du Pajan deppuis 10 ans et enfin les masques tombent : Naburo se découvre Noshin boit toujours avec l'aide son adepte Tikku.
Mais comment va finir Okko : le mieux c'est de lire ce livre ou la série

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Fin de ce cycle qui est avant tout un retour sur le passé d'Okko et de ses compagnons que nous avons suivis tout au long de leurs aventures.
Le dessin est superbe, comme d'habitude et le scénario très soigné. C'est une tragédie qui s'ouvre devant nous et qui se referme également car ce denier album a des airs d'Adieu qui ne trompent personne. Okko prend sa retraite dans un monastère et ne reviendra pas. Il faut du courage à un auteur pour mettre fin à une série qui a eu autant de succès et il faut reconnaître qu'Okko quitte la scène au sommet de sa grandeur. Hub n'aura pas fait l'album de trop que l'on connaît dans de nombreuses séries. Il aura toujours été au top de la qualité. Je relirai avec un plaisir immense l'intégralité des aventures d'Okko.
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Ce dernier diptyque est peut-être mon préféré : retour aux origines pour finir la série, c'est plutôt pas mal. Et du coup les personnages en sont d'autant plus attachants, pourquoi ne pas avoir raconté cela plus tôt.
Il me manque peut-être un chapitre : la vie du moinillon, qui est le fil rouge de toutes ces histoires, le narrateur et l'acteur.
Belle série.
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Cette série prévue en cinq cycles, qui couvrirent respectivement l'eau, la terre, l'air, le feu et le vide, touche donc à sa fin car cet album clôt non seulement le diptyque consacré au vide, mais met également un terme à la carrière du célèbre rônin.

Le tome précédent débutait en effet par une annonce surprenante de la part d'Okko à ses trois compagnons, Noburo (le mystérieux guerrier au masque rouge), Noshin (le moine jovial amateur de saké) et Tikku (le jeune apprenti). Ayant commis une erreur impardonnable suite à des réflexes qui commencent à s'émousser, Okko décide en effet de prendre sa retraite et de se retirer dans le monastère des Lunes d'Ambre pour consacrer ses vieux jours à la spiritualité.

Sur le chemin qui conduit le célèbre rônin à sa dernière résidence, Noshin poursuit le récit sur la jeunesse de son maître. le lecteur a donc de nouveau droit à un tome particulièrement riche en révélations, multipliant les longs flash-backs. le vide est donc loin d'être scénaristique car le fait de lever le voile sur la part d'ombre du personnage le rend encore plus intéressant. Okko n'est d'ailleurs pas le seul personnage qui gagne en profondeur puisque le lecteur en apprend également plus sur Noshin lorsqu'il était encore novice dans un monastère… et sur l'énigmatique Noburo. Ce retour en arrière, sur les traces de la mère d'Okko, emmène le lecteur dans le village des Cascades-Ecarlates, où notre ami va se construire une solide réputation avant de débuter sa carrière de chasseur de fantômes… La boucle est ainsi bouclée…

Visuellement, Hub continue d'exceller, avec un dessin alliant lisibilité, dynamisme et souci du détail et des personnages attachants. Outre sa capacité à nous plonger dans un japon médiéval fantastique aux décors somptueux, l'auteur démontre qu'il est également capable de s'emparer du vide.

Une série incontournable que vous pouvez retrouver dans mon Top BD de l'année et un héros dont on espère vivement qu'il sortira un jour de sa retraite pour de nouvelles aventures.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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