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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une histoire très touchante et un sujet délicat abordé dans ce roman. Si j'ai été sensible aux sentiments des personnages et au sort qui leur était réservé, notamment Amy, mon impression générale sur le roman reste cependant mitigée.
Notre intrigue se découpe en deux périodes : en 2006, on découvre Sarah chamboulée par des drames personnels (un récent divorce suivi du décès de sa mère), qui arpente les couloirs désaffectés d'Ambergate, un ancien asile psychiatrique, décidée à écrire un livre sur l'histoire de cet établissement. 50 ans plus tôt, en 1956, Ellen Crosby arpente elle aussi ces mêmes couloirs alors qu'elle fait ses premiers pas en tant qu'élève-infirmière. Elle est d'ailleurs chargée d'accueillir une nouvelle patiente, Amy, environ du même âge.
Avec Ellen et Amy on découvre le fonctionnement de ces "asiles de fous" comme ils étaient appelés autrefois, un fonctionnement parfois révoltant aux yeux d'Ellen mais dont l'avis n'est que peu de chose face à ces institutions.
En définitive, je pense avoir été plus sensible au contexte historique (les années 50) et au sujet traité (établissement psychiatrique, vu du côté du personnel soignant et du côté patient) qu'à l'histoire en elle-même, que j'ai trouvé un peu trop cousue de fil blanc...
Une lecture facile et un sujet intéressant donc, mais sans plus pour ma part.
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Amy est une jeune femme venant tout juste d'être internée dans un hôpital psychiatrique, un "asile de fou" comme la population se plaisait à appeler ses nouvelles institutions pour malades mentaux. Malgré sa souffrance et son déni face à l'évidence, Amy va murir en faisant face à un destin résolument enclin à lui démontrer que chaque étape de sa vie sera un combat de plus à gagner. Près de cinquante ans plus tard, Sarah décide de sonder l'âme de l'hôpital et de découvrir le récit de ses pensionnaires.

Je ne saurais dire si ce roman en dit trop ou pas assez. le décor est planté, l'environnement psychiatrique dans lequel évoluent les protagonistes pose les bases d'une ambiance qu'on s'imagine lourde et pleine de secrets. Et pourtant...je m'attendais à retrouver des personnages puissants, meurtris et ayant beaucoup plus de hargne et de vécu. Peut être me suis je trop laissée emporter par les critiques dithyrambiques et n'ai pas su apprécier la simplicité et la douceur de cette oeuvre. Oui, peut-être... Néanmoins, je reste sur ma faim face à cette histoire qui manque à mes yeux de profondeur et d'émotions, appréciant un peu plus les récits qui poussent le côté mélodramatique jusqu'au bout.
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Comme j'avais beaucoup apprécié les deux précédents romans de Kathryn Hughes , je me suis plongé dans "La clé du coeur" avec plaisir .
Et là , je ne sais pas pourquoi , ça n'a pas fonctionné ...
Aucun des personnages n'émerge suffisamment
pour qu'on s' y attache vraiment .
On aurait aimé en savoir plus sur la vie et la personnalité de Sarah ,
d' Ellen , d' Amy et du médecin.
Tout cela a un goût d' inabouti .
Bien sûr , l'aspect historique des soins psychiatriques
dans les années 50 est intéressant ,
quelques passages sont émouvants et je ne me suis pas ennuyé
mais je n'ai été ni emballé ni captivé ....et je le regrette !
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5o ans : c'est une génération d'écart. J'ai vite dénoué les fils de cette intrigue que je pensais plus élaborée. C'est donc sans surprise que j'ai compris le lien entre les deux histoires.

Au centre de ce livre : un hôpital, pas comme les autres. Ambergate est un asile, un hôpital psychiatrique, un établissement de « fous », des êtres, qui a l'époque, n'avaient aucun avenir parce que la société et la communauté médicale ne savaient pas traiter les cas.

C'est avec Ellen, jeune élève infirmière, que je vais entrer dans ce lieu oppressant. Les malades y perdent la parole, l'espoir et la raison. Ellen Cosby est notre regard. Elle juge, elle constate, elle tente quelques oppositions, en vain.

C'est Ellen qui accueille Amy. La jeune pensionnaire a son âge. Amy est la victime d'un système. Amy est aussi une forme de la révolte. Ce personnage est tantôt intelligent, tantôt manipulateur et naïf. Je reste sur un sentiment diffus à son égard : je ne cerne pas ses responsabilités. J'ai un peu du mal à comprendre ce que son père lui reproche, ou se reproche.

Dougie et Ed sont chacun à leur manière des échappatoires à ce milieu déséquilibré. Ils ont un joli rôle. Ce sont des « fenêtres » sur la normalité et l'apaisement.

Je suis restée assez en retrait de cette aventure, mitigée. J'aurais aimé plus de complexité et plus d'implication des personnages. Ceux-ci sont restés assez distants par rapport aux événements. de plus fortes personnalités m'auraient davantage captivée.

Toujours une très jolie couverture, très attractive.
Lien : https://alapagedeslivres.wor..
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Une première partie un peu classique à mon goût : une nouvelle jeune infirmière ultra motivée, bridée par une nonne acariâtre, blasée, voire violente, et ne patiente aussi attachante qu'inquiétante au milieu d'un hôpital psychiatrique archaïque... atterrissage facile après un vol au dessus d'un nid de coucou...

La suite est plus originale, la vie de toutes ces femmes, principalement, est décrite de manière touchante et réaliste vis à vis de l'époque des 50's.

J'ai identifié la petite intrigue avant sa révélation mais ce n'est pas si grave car ce roman n'est pas un polar mais un drame touchant et respectueux.

Belle surprise.
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