Un chien à ma table

Je crois que je peux assimiler cette lecture à une torture, j'ai cru ne jamais réussir à finir. Mais qu'est ce que je me suis ennuyée!
Pas d'histoire, un chien qui n'est pas si présent que çà, la nature et les arbres omniprésents du début à la fin, des descriptions à n'en pas finir, un couple vieillissant qui n'a pas grand chose à se dire. Je n'ai pas du bien comprendre le sens que l'auteur a voulu donner à son récit, ce prix Femina m'échappe totalement.

Mon dieu que je me suis ennuyée.  Des phases à rallonge qui se veulent poétiques, un récit qui part dans tous les sens et aussi une petite escroquerie dès le titre. Personnellement j'avais envie de plus de chien, mais cela parle davantage des arbres, des saisons, du temps qui passe, de la vieillesse que du chien. le titre m'a enchanté et je pensais que tout tournerait autour de ce chien, mais finalement il n'est qu'un accessoire,  un prétexte pour coucher sur le papier le récit écologique le plus ennuyeux jamais écrit. 

Peut-être par manque de renseignements sur le livre et sur le style de Claudie Hurzinger, je m'attendais à tout autre chose en lisant la 4e de couverture. Je pensais acheter un livre "à la" Son odeur après la pluie. Il n'en est rien.

La petite chienne n'est qu'un personnage bien secondaire. C'est la narratrice qui est au coeur du récit. J'allais dire de l'intrigue mais d'intrigue il n'y en a pas vraiment. C'est plutôt une sorte de journal intime, mais sans aucune action. Nous suivons un fil décousu de pensées aux références pointues et à la fois totalement perchées.

J'ai fini le livre en diagonale, ce n'est vraiment pas mon style ni de fond, ni de forme, beaucoup trop alambiquée.

Ce roman est certes un poème, une réflexion permanente de notre société, d'une femme arrivée dans le dernier parcours de sa vie. Mais le lecteur attend qu'il se passe l'un ou l'autre évènement pour pimenter cette belle plume. J'ai abandonné à la moitié du livre.

Abandonné à la page 60.
Je n'ai pas du tout accroché à ce roman, malheureusement. Pourtant la quatrième de couverture m'avait beaucoup plu.

La plume est très (trop) poétique à mon goût, le vocabulaire trop riche, et l'histoire pas du tout prenante font que j'ai préféré arrêter ma lecture.

Tout commençait bien avec la description de la première rencontre entre l'héroïne et la chienne. Puis ça s'est mis à déraper dès que la bestiole a quitté la scène. Je suis pourtant friand de tout ce qui se rapporte au monde animal. Mais le style littéraire de ce roman m'a trop rebuté. J'ai calé au bout de 30 pages. Les phrases à rallonge qui sautent du coq à l'âne entre la majuscule du début et le point de la fin ont eu raison de ma ténacité. Sans compter le discours général qui part dans tous les sens en perdant le lecteur en route. Il y a beaucoup de répétitions de mots également. Ainsi que des incohérences dans la construction des dialogues rapportés. Et quel manque d'imagination dans le nom de l'héroïne et le décor de la maison ! Cela ne présageait rien de bon. J'ai abandonné.
Je ne partage donc pas le choix du jury Femina 2022 et garde l'impression que le travail de correction de la maison d'édition n'a pas été fait sur ce roman.

ABANDON.
Très mauvais démarrage pour ce roman qui ne m'a pas du tout convaincue d'aller au delà des premières pages. Je ne comprends pas l'engouement qui justifierait un prix : le style est très moyen.
L'histoire pas jolie jolie, je n'ai trouvé trouvé aucune poésie et pourtant je connais bien les Vosges.

Un adage courant dit que bien écrire c'est ne pas exprimer "il pleut" mais "je suis mouillé". le principe me plaît assez.
Une formule que, je m'imagine, aurait pu choisir l'autrice pourrait ressembler à un truc du style: "le liquide divin pris naissance dans les nuages avant traverser le ciel et venir rebondir sur le col de mon caban usé de ces années de promenades forestière pour finir sa course sur le sol gras et donner vie à la fleur du printemps". C'est un peu l'impression que ce roman m'a laissé, se voulant contemplatif pour un résultat, ma foi, bien pompeux.
Un poil pathos la description de cette relation femme-chienne, nature brute versus brutalité de l'humain; de même que la répétition du paronyme "écri-vaine", une fois aurait suffit.
Bon ceci n'était pas du tout à mon goût, peut-être le sera-t-il du vôtre ?

Je me fais fort de terminer tout livre commencé. Mais là j'ai eu beaucoup de mal !
Pas d'histoire prenante. Malgré la fort sympathique chienne YES. Une défense de la Nature à peine évoquée, peu défendue. Une vie de couple sans passion. Je n'ai pas adhéré

Parfois il faut s'abstenir. Et c'est ce que je vais faire.

Je suis restée complètement hermétique à cette lecture. le livre m'est tombé des mains, je me suis ennuyée comme rarement.

Il est rare que je ne termine pas une lecture, mais la lecture en diagonal que j'ai fini par adopter m'empêche de prétendre publier une critique.

Car je reconnais la qualité d'écriture, la poésie, les tournures de phrases et le choix des mots.

Mais non, je n'ai pas aimé, je ne suis pas parvenue à saisir les pensées de cette femme et j'ai fini par renoncer quand l'agacement s'est ajouté à la déception.