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sur 16165 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'histoire aurait pu coller avec le titre de ce dernier. On nous vend un nouvel art de vivre, qui au final est une très grande dystopie. Dès le début, on ressent une dichotomie. En tant que lectrice, je me suis senti gêné et mal à l'aise. Dans ma version du livre, j'ai deux avant-propos. Et cela m'a permis d'accéder au livre avec une entrée philosophique ainsi qu'avoir un point de vue de l'auteur après en avoir pris du recul. Cette lecture nous amène à nous demander qui est vraiment le sauvage dans cette société.
Les deux avant-propos sont très lourds stylistiquement parlant. J'avais eu peur que cela soit le cas pour le reste de l'histoire. Et cela n'est pas le cas. En sous-texte, la critique générale de la société est bien présente, finalement la lecture fut agréable. Une fin magistrale autant que l'histoire elle-même que, de sa porté philosophique que politique.
Lien : https://dyslectrice.fr/le-me..
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On m'avait parlé de ce livre en cours l'année dernière et quand je l'ai vu j'ai tout de suite craqué. Ce n'est pas la première dystopie que je lis mais celle ci à quelque chose de différent. le monde que nous présente l'auteur peut paraître insensé au début mais après réflexion, il y a quelques similitudes avec le notre. Au début, j'avais un peu de mal à accrocher et à suivre, il y avait beaucoup (trop ?) de description avec des mots nouveaux que je ne connaissais pas forcément et qui n'étaient pas expliqué. Puis, l'histoire à commencé à se placer. On a rencontré le personnage de Bernard qui ne rentre pas forcément dans les cases de la société, celui de Lenina qui, quant à elle croit fermement à tout ce qu'on lui dit mais aussi celui de John qui est comme vous et moi, un homme normal - si on considère notre monde comme une normalité - mais un sauvage aux yeux des personnages du livre. On a suivis la montée et la descente de Bernard, les pensées de John aka Le Sauvage dans ce nouveau monde qu'il voulais tant découvrir et ses déceptions. Je trouve ce livre vraiment bien et la lecture agréable. Malgré tout, j'ai été déçue par la fin qui était une fin ouverte, j'aurais voulu lire l'aboutissement de ces personnages.
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Mon premier contact avec la SF reconnue (moi qui lisait des "Fleuve Noir" ) cette dystopie a paru longtemps excessive et puis le temps passe et voilà que , progrés des manipulations génétiques aidant ,qu'on parle de plus en plus , d'homme "amélioré" chez les Alphas de la Siliicone valley.Et en constatant la montée régulière des dictatures on ne peut que suggérer de relire cette oeuvre ( ou sur le même thème de revoir le film "Bienvenue à Gattaca")
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« COMMUNAUTÉ, IDENTITÉ. STABILITÉ. »
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Voilà la devise de l'État Mondial du futur créé par Aldous Huxley. Une société de classes où chacun est conditionné dès la naissance à se satisfaire du rôle qui lui a été attribué. Une société de laquelle la famille et les sentiments (tant l'amour que la douleur) ont été bannis pour ne laisser la place qu'à la satisfaction de désirs immédiats. Une société terrible terriblement bien décrite !!!
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J'ai été happée par l'écriture simple et intelligente du roman qui nous plonge dans un monde irréel soulevant, pourtant, des questionnements universels et intemporels. Qui de l'individu ou la communauté doit primer ? Toute pensée n'est-elle que culture, et donc héritière de notre conditionnement ? Vaut-il mieux être libre ou heureux ? Et plein d'autres encore auxquels ce livre pousse à la réflexion. Pourquoi ne m'a-t-on pas fait lire ce livre au lycée ?!? Une mine de pépites philosophiques. de quoi faire réfléchir...
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Livre écrit en 1932 puis revu en 1946, ce livre dénonce la place donnée à la science dans le monde, au détriment de la place de l'homme. L'homme devient subordonné à la science, le monde devant être basé sur une société stable, sans 'utopie' ou espoir, sans risque ni frustration. Pour cela, on trie dès avant leur naissance les hommes et femmes, afin que leurs facultés physiques et intellectuelles répondent à un besoin parfaitement déterminé et figé de la société. le bonheur n'est plus qu'une satisfaction immédiate des besoins élémentaires, le sentiment de bonheur et plénitude étant garanti par la société, moyennant un lavage de cerveau de tous et dès le plus jeune âge.
Ce livre ressemble à 1984, ou Farenheit 451, en plus accessible et aussi d'un ton plus léger. le livre est facile d'accès (il n'y a que la fin que je ne comprends pas ;-)), peu de personnages interviennent. Son mérite est de faire écho aux critiques que l'on peut émettre à l'endroit du modèle de société qui s'impose à nous. Ce livre plaira surtout aux 'conservateurs', plus qu'aux progressistes, mais son message simple a le mérite d'être juste, et d'interpeller chacun sur sa place et son rôle dans la société.
Sommes nous des Alpha, des Epsilon ? Quelle place laissons-nous à ceux qui nous sont différents ? Comme l'est ' John le Sauvage' et Linda sa mère obèse, mais aimante....
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Ce livre soulève énormément de controverses et de questionnements sur la société d'aujourd'hui et les progrès de la science. Je trouve que la question du bonheur y est très intéressante. le thème de la drogue est notamment abordé de manière très juste.
Je recommande grandement ce bouquin.
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Il était temps de lire ce classique de la science-fiction, est-ce le trop plein d'éloges, je ne sais pas mais je reste un peu sur ma faim. Il va de soit que l'auteur a livré un univers singulier et très novateur pour l'époque mais bien que l'oeuvre soit intéressante il lui manque une pincée de quelque chose, peut-être d'émotion pour me convaincre pleinement.
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Dans mon grand objectif de lire les classiques de la littérature de l'imaginaire, après le Seigneur des anneaux ou encore 1984, je me suis lancée dans le meilleur des Mondes.
Et... J'ai bien du mal à déterminer ce que j'en pense.
Le résumé, par ailleurs, résume sans doute mon ressenti : "Défi, réquisitoire, utopie" ? Oui, car de quoi s'agit-il, au juste ?!
La construction est intéressante de ce point de vue, quoique difficile à appréhender : nous commençons par voir les "filières de création" des êtres humains, de la cellule à la petite enfance. A froid, on découvre cliniquement cette société, et on s'épouvante. Par ailleurs, ce commencement dans le vif du sujet, avec un vocabulaire très médical, m'a posé quelques difficultés ; je me suis ennuyée, et surtout, j'avais le sentiments de ne rien comprendre, me demandant si je devais passer une licence en sciences pour pouvoir aborder cette histoire. Toutefois, cette "introduction" dans le dur représente les cinquante premières pages, avant de suivre plus spécifiquement des personnages, et moins de termes techniques.
Ce monde, cette société, est on ne peut plus dépaysante, c'est le moins que l'on puisse dire ! Toutefois, il me semble que c'est raconté avec un humour féroce. Et c'est sans doute ce qui rend la suite si facile à lire. On suit différents personnages, qui évoluent à leur aise dans cette société, même s'il y a parfois quelques couacs. Au final, tout le monde est heureux, et se sent à peu près à sa place. Sauf ceux qui ne jouent pas le jeu...
Un "sauvage", déjà bien ravagé au départ, va bouleverser un peu l'équilibre de ce petit monde.... Mais finalement pas très durablement !
La fin me laisse perplexe, m'amenant donc à cette question : quel est donc le message de ce livre ? Car on peut en tirer de multiples conclusions, et parfois opposées : le meilleur des mondes n'en est-il pas finalement un ? Faut-il se conformer pour être heureux ? Bien sûr, l'ironie sous-jacente répond à la question, mais tout de même... J'ai refermé ce livre en me disant que l'auteur était peut-être un peu fou, tout de même.
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J'avais beaucoup entendu parler de ce livre. Sans vraiment savoir dans quoi je me lançais, j'ai décidé de l'acheter en tombant dessus à la librairie.
Les premiers chapitres, avec la découverte de ce 'meilleur des mondes' m'a fascinée et m'a dérangée. Ça m'a beaucoup fait réfléchir, à comment ce monde (le notre) marche, pourquoi et si c'est vraiment bien. Certains aspect de ce 'meilleur des mondes' me donnait envie d'y être née, mais le conditionnement des enfants me faisait peur. En même temps, ne serait-ce pas mieux si dès la naissance nous savions déjà qui nous 'voulions' être sans hésitation ? L'humain hésite, tout le temps, toute sa vie, change d'avis, ne sait pas ce qu'il veut vraiment, ne serait-ce pas plus simple d'être conditionné ? Mais c'est aussi ces hésitations et tous ces changements qui font de nous ce que nous sommes, et c'est horrible de forcer un enfant même pas né vers une voie qu'il n'a pas le droit de choisir. L'hésitation de l'Homme est le fondement de ce monde.
La deuxième partie du roman, avec la découverte du sauvage, m'a moins intéressée mais j'ai apprécié de voir comment il se sentait dans ce monde étrange et en décalage total avec son lieu de naissance. le voir vivre cet 'amour' avec une femme si diamétralement opposée à lui et ses convictions.
J'ai en tout cas beaucoup apprécié cet univers qui m'a fait me poser pas mal de questions et je pense le relire régulièrement. Je suis heureuse de cette découverte.
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Ce roman de science fiction à l'époque de sa rédaction pousse à l'extrême les excès de notre civilisation : embrigadement et formatage.

Dans ce monde, les embryons humains grandissent dans un bocal plutôt que dans le nid douillet d'une mère. Dès ces prémices de la vie, ils sont prédestiné sur à l'une des castes : de la caste des alphas pour l'élite à la caste la plus basse des Epsilon. Pour un meilleur formatage, ces embryons ont été clonés.
A la naissance, les individus continuent d'être éduqués à la consommation à outrance, la stabilité et à l'intégration à la société.
A côté de cette civilisation, quelques sauvages continuent de vivre comme ils l'avaient toujours fait.

C'est un roman qui fait réfléchir et qui a récemment été intégré à la liste des livres étudiés pour le bac français.

J'ai bien aimé ce roman car il reste toujours d'actualité pour éviter les pire excès de la civilisation décrits par Allons Huxley.
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