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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre nous parle de la relation de la jeune violoniste japonaise, Nejiko Suwa et d'un violon « Stradivarius » qu'elle reçoit des mains de Joseph Goebbels, au nom d'un rapprochement de l'Allemagne nazie et du Japon.
Nejiko n'arrive pas à s'approprier ce violon. Elle veut savoir quelle est son histoire. Cette recherche va l'emmener bien loin de la musique.
Ce premier roman de Yoann Iacono nous retrace la vie de Nejiko Suwa, et des musiciens pendant la Seconde guerre mondiale.
J'ai bien aimé l'écriture, J'aurais aimé plus de sentiments pour partager toutes les émotions de Nejiko.
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J'avais été attiré par la proposition de l'auteur de nous faire découvrir l'Histoire par un autre prisme que celui des conflits. La musique est en effet rarement une porte d'entrée pour appréhender la seconde guerre mondiale.

J'ai trouvé le sujet intéressant, en effet je n'avais jamais entendu parler de cette violoniste japonaise émérite et de l'orchestre philharmonique de Berlin au cours du second conflit, de son rôle et de la polémique qui entache les artistes qui le compose. Sont-ils des partisans du IIIᵉ Reich, ou simplement des artistes qui vivent de leur passion ? Peut-on, face à ce degré de barbarie, ne rien reprocher à ces stars qui ont su profiter de tout, et ne souhaite aucun reproche au motif que la musique doit être au-dessus des conflits ?

Néanmoins passé cette découverte, je me suis plutôt ennuyé. Nejiko Suwa est une célébrité japonaise extrêmement timide, ce qui s'est ressenti tout au long de la lecture. Je m'attendais sûrement à davantage de rebondissements, mais finalement, il n'y en a très peu malgré le contexte. Tout semble glisser sur elle, rien n'a l'air d'avoir vraiment de prise. Elle ne semble jamais maîtresse de sa vie, mais se laisser guider par les autres, c'est assez désespérant.

Le style d'écriture ne m'a pas particulièrement emballé non plus.
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Je fondais beaucoup d'espoir sur ce roman dont le pitch était alléchant.
Passé le contexte historique très instructif sur le régime nippon au moins aussi horrible que celui des Nazis, coupable des pires exactions sur les peuples vaincus, les civils et les prisonniers militaires, les pillages des oeuvres d'art dans toute l'Europe par les sbires de Hitler, j'attendais une enquête sur le fameux stradivarius.
Ce violon que Goebbels a remis à la meilleure violoniste japonaise, Nejika Suwan en signe de rapprochement entre l'Allemagne et le Japon avait été volé à un juif Français.
Une grande partie de l'intrigue tourne autour de cette japonaise qui aurait éprouvé jusqu'au bout des difficultés à jouer de cet instrument parce qu'il aurait conservé une mémoire des morceaux qu'il aurait servi à interpréter avant elle !
L'auteur s'est appuyé sur un journal personnel de la musicienne pour une part et sur son imagination d'autre part pour raconter le travail de l'enquêteur.
La fin de ma lecture, en diagonale, m'a laissé le sentiment d'une enquête inachevée et donc d'une fin décevante.
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Le premier roman de Yoann Iacono… annoncent les éditions " J'ai lu". Sortir un premier écrit, après trois ans d'enquête, ce n'est pas rien, surtout si on s'attaque à un sujet en lien avec la spoliation des objets ayant appartenu à la population juive pendant la période nazie. L'exercice a du mérite, même si le résultat peut être en dessous des attentes de certains lecteurs.

Le sujet ; plus qu'intéressant, mêlant l'histoire à la « défense » de la musique et la culture pendant la guerre. (Et on connaît l'amour des allemands pour la musique).
Une question difficile est abordée : La musique, la culture, doit-elle être placée au-dessus des questions ou conventions politiques ? Perso, je crois que oui. La musique est un langage universel qui peut relier chacun-e , les ennemis et les amis..

La forme ; c'est ici que se pose la difficulté pour ce livre. Comment relier des extraits de lettres de la violoniste japonaise Nejiko Suwa à des faits historiques, aux résultats de l'enquête personnelle de l'auteur. Il n'est pas romancier, cela se comprend de suite. Peu d'audace pour les quelques dialogues. Toutefois, l'auteur a réussi à créer un ensemble, que j'appellerai plutôt … un documentaire .

Les faits historiques, la personnalité de Nejiko qui évolue (fade et neutre au début, mais qui s'étoffe tout de même au fil des ans), les difficultés de l'émigration, le Japon (que nous connaissons mal), les manigances des gouvernements allemand et japonais par le biais de leur ambassadeurs, la volonté des dirigeants nazi d'utiliser des musiciens, cinéastes et chanteuses pour la propagande ; tout est là.

Ce qui m'a vraiment plu est le volet purement musical; l'instrument, l'apprentissage, les difficultés y compris les différences culturelles entre le Japon, l'Allemagne et la Russie. (Une tante y est originaire). le vécu du trompettiste Félix et son amour pour le jazz ( d'où il sortait déjà, celui-là ?). Tous ces éléments sont assez convaincants voire amusants.

Dans l'ensemble, le Stradivarius de Goebbels m'a plu et on y apprend des choses. Alors où est le petit « noeud » ? Car ce livre n'est pas encore une totale réussite. le manque d'expérience du romancier pour la narration? Un manque de dialogues, même inventés ? le personnage quasi invisible de ce Félix, que l'on a de la peine à découvrir à travers les lignes, à part son expérience dans les caves à Jazz ? Un manque de « vécu » ?

Tout ça n'est pas bien grave : j'ai envie d'encourager Yoann Iacono au cas où il se lancerait dans un nouveau projet d'écriture…

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C'est un livre qui se lit très facilement et un ton agréable. J'ai trouvé aussi le sujet intéressant, il y a des parts de l'Histoire que l'on ne connait pas forcément très bien et même les romans peuvent nous apprendre beaucoup. Après pas forcément de coup de coeur de ma part...
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Je trouve que le résumé n'a rien à voir avec l'histoire. En effet, le livre est une biographie de Nejiko Suwa. En achetant le livre, je pensais suivre l'enquête pour retrouver le violon, au final la quête du violon n'est présent que vers la fin du livre.
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J'ai beaucoup apprécié le travail sur le contexte historique et notamment côté Japon.
Le fait que ce soit une histoire vraie permet d'approfondir le sujet sur le personnage principal et c'est une bonne chose car je suis un peu déçue de la fin, j'en attendais plus.
Ce livre se lit vite, peut-être un peu trop, j'ai eu l'impression de survoler l'intrigue et le sujet pourtant très prometteur sur les instruments spoliés pendant la guerre, un pan de l'histoire plutôt méconnu pour ma part.
Une agréable et intéressante lecture mais je suis restée sur ma faim
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