Un hors série de Beaux-Arts dédié à l'Atelier de lumière et à l'exposition consacrée à Gustav Klimt...qui s'achevait ce 6 janvier 2019...
L'invitation d'une amie m'a permise de découvrir ce lieu étonnant imaginé et créé par Bruno Monnier ; le même initiateur d'un autre lieu que j'avais eu la joie de découvrir il y a plus de 10 ans:
"Les Carrières de lumière" aux Baux de Provence...qui avait été un vrai coup de foudre.
Là aussi ... une première journée de l'an neuf entre la rencontre d'amitié et un feu d'artifice de couleurs et de magie, avec cet hommage à Gustav Klimt... Toute cette féerie dans une ancienne fonderie abandonnée depuis des lustres...en plein Paris
Ce hors-série mélange heureusement l'historique de cet ancien lieu industriel et l'oeuvre de Klimt... La prochaîne manifestation débutera le 22 février prochain et mettra à l'honneur Van Gogh...Un lieu d'art vivant à ne pas manquer [ inauguré au printemps 2018 !]
"Une synthèse lumineuse
Gustav Klimt grandit au sein d'une famille d'orfèvres où l'or est une matière prisée. Mais ce n'est qu'en 1903, suite à un voyage en Italie, qu'il va en faire la couleur majeure de son oeuvre : en visitant la basilique San Vitale
de Ravenne, il admire les mosaïques byzantines, littéralement ébloui par les représentations iconiques de l'empereur Justinien et son épouse Théodora, immortels et idéalisés, trônant en majesté sur un fond d'or.
Jusqu'en 1909, le peintre utilise abondamment les feuilles d'or ou les papiers dorés dans ses compositions. Il découvre aussi les Fauves et la puissance des tonalités chaudes qui rugissent sur leurs toiles. Il adopte
cette palette de rouges et d'orangés ainsi que toute la gamme de couleurs primaires dont il habille les ornements et les décors qui fleurissent sur ses toiles. Des impressionnistes enfin, il a retenu les taches de couleurs dispersées en petites touches comme autant de'éclats de lumière. "(p. 37)
Commenter  J’apprécie         312
Une synthèse lumineuse
Gustav Klimt grandit au sein d'une famille d'orfèvres où l'or est une matière prisée. Mais ce n'est qu'en 1903, suite à un voyage en Italie, qu'il va en faire la couleur majeure de son oeuvre : en visitant la basilique San Vitale de Ravenne, il admire les mosaïques byzantines, littéralement ébloui par les représentations iconiques de l'empereur Justinien et son épouse Théodora, immortels et idéalisés, trônant en majesté sur un fond d'or. Jusqu'en 1909, le peintre utilise abondamment les feuilles d'or ou les papiers dorés dans ses compositions. Il découvre aussi les Fauves et la puissance des tonalités chaudes qui rugissent sur leurs toiles. Il adopte cette palette de rouges et d'orangés ainsi que toute la gamme de couleurs primaires dont il habille les ornements et les décors qui fleurissent sur ses toiles. Des impressionnistes enfin, il a retenu les taches de couleurs dispersées en petites touches comme autant de'éclats de lumière. (p. 37)