La rose de Versailles, tome 3

- Je n’aime vraiment pas les aristocrates : ils sont étouffés par les titres et les règles, et ils doivent vivre en oubliant qu’ils sont des êtres humains…

- C’est mon métier, Majesté. N’oubliez pas que je suis capable de tuer quelqu’un de mes propres mains si cela s’avère nécessaire.
- Pardonnez-moi. Je n’avais aucune intention de vous blesser. Oscar… Autant que possible, je souhaite que vos mains ne servent pas à tuer.
- Oui et moi, autant que possible, j’aimerais que votre souhait soit exaucé.

- Je me refuse à penser que vous aussi vous suivez les pensées de ces Rousseau et Diderot. Le premier point indéniable est qu’il y a à la base des différences de capacités entre les enfants.

Ce qui est dit par les uns et les autres, ce qui est écrit dans les livres et ailleurs... est pris trop souvent pour la vérité avant d'être considéré comme un éventuel mensonge.

L'idéal est d'éduquer les enfants pour qu'ils sachent trouver et choisir eux-mêmes leur bonheur.

-Quand je pense que vous, qui êtes comtesse, ne pouvez vous empêcher de prendre des amants, je trouve cela très immoral !
-Cela fait partie du style de vie d'une épouse de noble, ma chère !

[André] Personnellement, je ne vois pas ce qu’il y a d’étrange à ce qu’une couturière devienne dame de compagnie de la reine. Madame du Barry, qui était une prostituée, est bien devenue le maîtresse de Louis XV, alors… Même moi finalement…

- Ah ! Une poupée ordinaire… Mais enfin ?! Un tire-bouchon… Du parfum… Un jeu de couteau… Un jouet en forme de pistolet… Un morceau de tuyau avec une ficelle… Un clou… Des pilules…

_ A... mais ?! Que se passe-t-il à l'étage ?
_ Ha ha ! Loulou et André se sont trouvé un bricolage dominical.
_ Oh, tais-toi ! Qui a fait ce trou, hein ?!
_ ça va aller ? J'ai l'impression que le trou devient de plus en plus grand... Tant qu'à faire, débrouille-toi pour que l'on puisse voir les étoiles dans le ciel !