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Un premier recueil de nouvelles sur des thèmes qui me touchent particulièrement, mené d'un main de maître. Même si j'ai pu noter quelques maladresses et coquilles dans le texte qu'on pardonnera vite par la poésie de l'écriture de l'auteur.
Après cette lecture, on a hâte de lire le prochain recueil (Le Rêve du Frêne) s'il est dans la même veine que celui-ci!
Lien : http://bulledelivre.wordpres..
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Le Rêve du Prunellier est un recueil composé de huit nouvelles, toutes reliées entre elles par des choses qui peuvent sembler de l'ordre du détail, mais apportent au fur et à mesure corps et complexité à l'atmosphère bien particulière qui fait toute la beauté de cet ouvrage. L'harmonieuse cohérence qui repose sur ces liens subtils est très habilement construite, toute en nuances et en délicatesse. Les textes se répondent, mais en laissant la possibilité au lecteur d'imaginer ces liens et de leur trouver plusieurs explications.
Il s'agit d'une écriture d'ambiance plus que d'action, poétique, descriptive, mais jamais lourde. Elle ne sert pas de grands textes épiques, mais plutôt une fantasy sensitive, intimiste, imagée et subtile. Attention, ça ne veut pas dire qu'il ne se passe rien dans ces récits, mais plutôt qu'ils sont résolument atypiques. J'ai vraiment apprécié cette façon de raconter, de faire vivre ces histoires.
Tout dans ce recueil m'évoque quelque chose de familier et lointain à la fois. L'hiver, les corneilles, les contes, les morceaux épars d'un univers onirique, me semblent autant de touches familières, tout en laissant aux textes quelque chose de dépaysant, un rien de froideur mélancolique qui s'accroche à l'espoir ténu que recherchent les personnages.
La première nouvelle, Un goût de pluie et de rouille, est un récit tout en sensibilité. Elle m'a rappelé l'introduction écrite par Léa Silhol pour l'anthologie Traverses. Bien que ces deux textes soient très différents, ils ont la même vocation, celle de faire entrer le lecteur dans un autre univers.
Un goût de pluie et de rouille n'est pas le texte le plus fascinant ni le plus développé de cet ouvrage, mais il est à la fois la clé et le portail permettant de pénétrer tout en douceur dans l'univers de ce recueil et de l'interpréter. J'ai été particulièrement sensible à cette manière de procéder.
Dies Irae, la deuxième nouvelle, m'a énormément plu. J'ai un amour tout particulier pour le conte de la Reine des Neiges et ce texte en est l'héritier. C'est un beau travail d'écriture et d'interprétation.
J'ai vu au fil du recueil que l'auteur et moi avons de nombreuses références communes et sans doute cela a-t-il contribué à me faire apprécier ce recueil, mais il y a quelque chose de magique dans ces textes qui, je pense, les rendra parlants et familiers pour chaque lecteur.
La nouvelle intitulée si sobrement Poe, est juste divine et probablement ma préférée, mais c'est Layla des Tours qui m'a certainement le plus bouleversée. Par-dessus tout, j'ai aimé la progression dans les textes, cette histoire au-delà de l'histoire, qui apparaît parfois en filigrane et reprend dans d'autres nouvelles le devant de la scène.
Je ne vais pas détailler tous les autres textes, bien que les ayant tous appréciés. Il est toujours très délicat de parler de nouvelles sans trop en dévoiler. Sachez juste que l'on se laisse prendre bien facilement dans les rets de ces histoires, la construction de ce recueil en toile d'araignée n'est pas anodine, et on se retrouve vite désemparé quand vient le mot fin.
Il y a bien quelques cafouillages, deux ou trois répétitions, de petites coquilles disséminées çà et là, mais rien qu'on ne puisse facilement oublier face à la beauté et l'inventivité de ces nouvelles. Je suis vraiment entrée avec plaisir dans l'univers de Rozenn et j'espère qu'il en sera de même pour vous.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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le Rêve du Prunellier est un recueil auto-édité de Rozenn Illiano. Non, n'ayez pas peur, n'abandonnez pas votre envie de lecture à cause de cette auto-édition, que l'auteure nous explique ici ! Malgré quelques coquilles (mais pas forcément plus que dans des livres avec éditeur...) qui s'oublient vite, ce bouquin est bluffant de qualité.
La suite sur le blog
Lien : http://unpapillondanslalune...
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Ce recueil de nouvelles est une oeuvre de jeunesse de la talentueuse Rozenn Illiano. Pour celles et ceux qui connaissent son Oeuvre, vous trouverez ici les prémisses de ce qui est devenu aujourd'hui le projet tentaculaire qu'est son Grand Projet, avec une volonté déjà affirmée à l'époque de relier entre eux des Mondes et des personnages qui n'ont de prime abord rien à faire « ensemble ». Car même si le style de l'autrice a évolué durant toutes ces années à nous abreuver d'univers aussi variés qu'envoûtants, on ne peut que sourire lorsque l'on retrouve ici les fondements artistiques de ce qui fait que les romans et autres nouvelles de Rozenn sont ce qu'ils sont aujourd'hui. Un recueil à la fois très intéressant pour les aficionados du travail de l'autrice (dont je fais clairement partie), mais aussi pour quiconque souhaite découvrir des textes poétiques, sombres et très imagés, qui vous laisseront pensifs, rêveurs, mais surtout heureux d'avoir pu parcourir ce bout de chemin dans le doux cocon neigeux de ces lignes.
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Le recueil présente huit nouvelles, huit récits qui se révèlent être une pièce additionnelle à la créativité de Rozenn. Marchez sur un tapis de neige pour partir à la rencontre de Layla, découvrir le royaume de la Reine des glaces… mais méfiez-vous des Ombres. Par une plume délicate, Rozenn nous offre avec simplicité et tout l'enchantement possible, une partie de son souffle.
(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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Huit nouvelles, des contes plutôt sombres, marqués par la neige, le froid et la blancheur, dans lesquels on retrouve des symboles chers à l'autrice : les corneilles, le prunellier et ses épines… Ces histoires nous plongent immédiatement dans des univers visuels forts qui nous transportent au coeur de mondes et d'émotions torturées. La solitude, la mort, la mélancolie… Je me suis parfois laissée porter dans un maelström de sentiments, sans forcément donner une signification claire et précise à toutes les histoires (c'est le cas de « Funambule » ou de « Layla des Tours » par exemple).
Comme les recueils constants dans leur qualité et à leur capacité à nous toucher sont rares, certaines nouvelles m'ont davantage séduite que d'autres, avec une préférence pour « D'hiver et d'ombres » à la fois poétique et terrible, « Poe » et son hommage à l'auteur et à son mystérieux admirateur, « Layla des Tours » obsédante et fascinante.
Il s'agit toutefois de l'une des premières publications de Rozenn Illiano et, outre le fait je suis restée un peu sur ma faim (ce qui est toujours le risque avec les nouvelles), je trouve que son écriture s'est nettement améliorée depuis : si la poésie et les émotions de ses écrits les plus récents étaient déjà là, je trouve sa plume aujourd'hui plus juste, plus travaillée.
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Cet opuscule s'est retrouvé entre mes mains suite à un jeu concours dans le cadre du challenge Je lis des nouvelles et des novellas et j'en suis heureux. C'est en effet une découverte plaisante. Tout a commencé avant même la lecture. J'ai reçu ce livre, envoyé directement par Rozenn Illiano, accompagné d'un marque page et d'une petite carte. le tout illustré par l'auteure ; livre et marque-page dédicacés. Les illustrations sont de qualité, et il est regrettable que la dizaine incluse dans l'ouvrage doive être en N&B.

Venons-en, maintenant, aux nouvelles. Au nombre de huit, elles n'ont pas toutes retenu mon attention avec la même intensité. L'hiver, la neige, les corbeaux (Il serait bon d'ailleurs que l'auteure choisisse, dans un même texte, de désigner ces corvidés par l'un ou l'autre terme : Corbeau ou corneille. Ce sont tous deux corvidés mais ils sont loin d'être de la même espèce) sont des éléments récurrents. Et c'est un bon choix pour écrire des nouvelles comme celles-ci. En effet, leurs thèmes en font des textes à ne pas mettre entre toutes les mains. La première, par exemple, n'est pas à faire lire à un dépressif un jour d'hiver pluvieux sous risque de le retrouvé suicidé. La conclusion de certaine laissent poindre une lueur d'espoir, car même si tout meurt à la fin, c'est pour mieux recommencer, mieux renaitre. Ce recueil est la promesse d'histoires noires et fantastiques, même si le style a besoin de murir. Certains passages font trop « écrits de jeunesse » et gagneraient à être retravaillés pour que le lecteur se sente plus pris dans la toile. Ici, dans certains passages, j'ai eu un peu trop l'impression de rester à la porte... comme de regarder la TV du voisin au travers de la baie vitrée. J'ai tiqué également sur quelles phrases mal construites. Heureusement en nombre suffisamment faible pour que je n'aille pas chercher un stylo pour les souligner.

En conclusion, voici un écrivain qui vaut la découverte et que je tacherai de suivre.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Quant aux nouvelles du recueil, elles sont de diverses formes, divers décors et divers personnages. Pourtant, toutes sont liées. Ce n'est que le tout dernier texte qui les rassemblent, bien qu'on ait déjà une vague idée du lien qui les parcoure.

Rêves, cauchemars, aventures, découvertes, poésie… voici un échantillon de ce que vous trouverez dans ces pages. Je reste vague et c'est voulu. le spoil serait trop facile. Sachez juste que l'écriture est fine, agréable, mélancolique, parfois complètement barge… (comme dans les rêves ?). Mais on en redemande toujours. J'ai parcouru ce recueil en deux brèves soirées. Je vous le recommande, c'est de saison !
Lien : http://lamagiedesmots.be/le-..
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Le livre de Rozenn reflète son talent, autant dans ses illustrations que ces bijoux. Ces belles histoires me parlaient déjà, elles coulaient toute seule sous sa plume. Son univers que j'arpentais à travers ses sites ont pris vie naturellement sous ses écrits. J'ai pris un plaisir non feint à lire les 8 nouvelles de ce recueil qui se compose comme suit :
Un gout de pluie et de rouille : Une très beau texte qui annonce l'ambiance noir, sombre, froid de l'ensemble de recueil. On rentre tout de suite dedans et moi qui est toujours beaucoup de mal à mettre les pieds sur le quai d'une gare cela m'a mis de suite mal à l'aise. Un texte que j'ai beaucoup aimé puisque j'apprécie qu'un texte me pousse dans mes retranchements.
Dies Irae : Une très belle nouvelle dans laquelle une fois encore le froid, le givre, la neige sont très présents. J'ai pas envie de vous en dire plus ^^
Le forêt d'Adria : J'ai beaucoup aimé ce texte également, il m'a fait pensé un tout petit peu au film de Disney lâ haut, dans l'amour que maître Cornelius portait à sa femme Ysabeth. Il trouve et part à destination de la forêt d'Adria. Une forêt magnifique pleine de magie, de noirceur, de danger et de tout beauté. J'ai beaucoup aimé retrouver Obéron et Titania ^^
D'hivers et d'ombres : Est sans doute un des textes majeur de ce recueil, dans lequel l'univers de

Rozenn prend vraiment tout sa dimension, et dans lequel on sent qu'il y a encore matière à exploiter. Un univers bien à elle et maîtrisé dont j'ai beaucoup apprécié d'avoir les illustrations à porter de mains pour savourer encore plus son monde.
Poe : Un excellent texte qui comme son nom l'indique rend hommage à Edgar Allan Poe mais aussi à cet inconnu qui lui a rendu hommage sur sa tombe pendant de très nombreuses années, une très belle nouvelle qui encore une fois à su me toucher !
Funambule : Un beau texte encore une fois bien qu'il m'est assez difficile de lui donner une interprétation
Blackthorn : Une nouvelle dans l'univers des ombres où l'on retrouve Silence ^^
Layla des tours : Difficile à résumer bien que j'ai beaucoup aimer ce texte également.



Pour conclure, Rozenn nous livre ici un très beau recueil, qui bien que je peine à le résumer qui nous fait passer un excellent moment de lecture, sombre, froid, cristallisant et qui sera trouver son public immanquablement ...
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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Je connaissais l'univers de Rozenn par ses superbes illustrations faites de créatures féériques et enchanteresses, de neige, de forêts profondes (voir notamment le très bel artbook Onirography... Je ne voyais d'ailleurs personne d'autre pour illustrer la couverture de mon roman Galinda la Forêt des Ombres). le rêve du prunellier, recueil de huit nouvelles paru aux éditions Unseelie est l'autre voie d'accès à cet univers onirique, le pendant indispensable aux images. Ces huit textes forment un ensemble habilement tissé où chaque histoire dépeint un monde, des mondes, qui se répondent les uns aux autres. On entre dès la première nouvelle dans la subtile mythologie de Rozenn où le monde de Poe, le nôtre, n'est pas étranger au monde merveilleux de la forêt d'Adria ou de celui de la Reine des Neiges d'Andersen. Car dans tous ces mondes règnent de façon magistrale le froid, la poésie et la mélancolie. le blanc et le noir sont ici omniprésents. le blanc de la neige. le noir des corneilles, des corbeaux et des Ombres (j'adore ce concept !). J'aime beaucoup l'idée de la création par le rêve, des onirographes, des mondes parallèles. Rozenn s'approprie de façon habile et très personnelle ce dernier thème que l'on trouve également traité dans À la croisée des mondes ou dans Fringe par exemple.
Le rêve du prunellier est un recueil touchant et prometteur, qui fait réfléchir et surtout rêver. L'ensemble est court et invite à la relecture car suffisamment riche pour ne pas révéler tous ses secrets en une seule fois. Tant mieux ! J'espère d'ailleurs pouvoir un jour lire d'autres textes dans cette veine car cet univers a encore, me semble-t-il, beaucoup à offrir.
Le livre est disponible en version papier ou numérique sur Unseelie, la boutique de Rozenn. Mais outre le fait que je trouve tellement plus agréable de lire un « vrai » livre, la version papier est agrémentée d'un cahier de dessins qui permet de mieux appréhender encore ce rêve (ces rêves ?) du prunellier et de comprendre davantage la démarche mise en oeuvre par l'auteur dans ses autres illustrations. Pour en découvrir davantage, je ne peux que vous inviter à faire un tour sur son site Onirography.com où vous pourrez en outre lire gratuitement la nouvelle « Poe ».
Lien : http://laurent.femenias.free..
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