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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai bien aimé Érèbe, le premier roman de l'autrice que j'ai lu. Quand elle a proposé celui en service presse, j'ai été intéressée par le résumé et séduite par la très belle couverture de cette réédition

Ce roman nous permet de suivre Samuel qui s'est fait connaître en laissant dans la nature un seul et unique exemplaire de son roman Les larmes d'Aquarius. Publié à succès par la suite, il se retrouve le syndrome de la page blanche. Quand il accepte la proposition d'un mécène, il est loin de s'imaginer dans quoi il plonge.

J'ai aimé que l'autrice nous permette de suivre la vie de Sam et en parallèle celle du roman Midnight city. Les deux passages se répondent, quand Sam va mal, la vie dans la cité de minuit va mal aussi, et inversement. J'ai adoré ce phénomène qui, je pense, traduit bien l'importance de la santé d'un auteur pour bien écrire.

L'autrice fait des clins d'oeil à toute la chaîne du livre dans ce roman y compris les “influenceurs” littéraires. J'ai beaucoup aimé ces clins d'oeil.

L'autrice a une plume différente pour les deux univers qu'elle propose. L'une assez contemporaine et rythmée pour la partie avec l'écrivain et l'autre plus onirique quand on est dans son roman.

Les pages se tournent vite pour connaitre la vérité sur l'identité du mécène de Sam mais également pour avoir la fin du roman écrit par l'auteur.

Sam est un jeune homme auquel je me suis peu attachée, j'ai eu du mal à comprendre ses doutes surtout à la fin du roman. Par contre j'ai adoré le personnage de Roya, c'est une jeune femme franche, qui se peut se montrer dure mais qui a un coeur en or.

Le léger bémol tient au fait que je n'ai pas eu toutes les explications concernant la part fantastique du roman. Un tome 2 existe, j'espère y trouver mes réponses.

En bref, j'ai passé un très bon moment dans ce roman mêlant deux univers, des rebondissements et du fantastique.
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Quel auteur n'a jamais rêvé de passer son temps à écrire sans se demander comment il va survivre sans avoir de salaire décent ? En commençant ce roman, je savais d'avance qu'il allait me parler, mais autant, sans doute pas...

Bien que le début mette du temps à se mettre en place, retrouver la plume de Rozenn Illiano m'a fait plaisir. Et puis, le résumé intrigue assez, moi qui suis aussi auteure. L'idée d'avoir un mécène qui te permette d'écrire tout ton soûl, avec un salaire plutôt intéressant à la clé est plutôt tentant, non ? Sauf quand ce qu'on imaginait est loin de la réalité...

Ce roman est assez particulier par l'histoire qu'il comporte. Ou plutôt LES histoires. Car oui, nous suivons Samuel, cet homme qui est devenu un auteur célèbre du jour au lendemain, mais aussi une histoire parallèle, sortie tout droit de son imagination : Midnight City. D'un côté, nous avons le réel, et de l'autre, l'imaginaire plein de poésie.

L'auteure a parfaitement si doser les deux pour nous offrir un ouvrage totalement inédit et atypique. Ce mécène est à la fois mystérieux et inquiétant. Car au vu du résumé, on se doute que cette retraite littéraire n'a finalement rien de bon. Et cet aspect psychologique qui est mis en avant est très bien mené. le lecteur se prend vite au jeu et veut en savoir plus. Autant du côté du mécène et ce sur tout cela veut dire, mais aussi sur cette Midnight City qui intrigue beaucoup.

Étant auteure, je me suis aussi énormément retrouvée dans les paroles et pensées de Samuel. Il se pose les bonnes questions - qui n'ont pas forcément de réponses au bout -, se rend compte de certaines choses importantes et essaye de voir où tout ça peut le mener... Quand on est auteur, ce roman est là aussi pour nous ouvrir les yeux. du moins, c'est ce que j'ai ressenti. Parce que Rozenn Illiano pointe du doigt les erreurs qu'on peut commettre, tout comme les décisions qu'on peut prendre qui peuvent être aussi positives que négatives. En fait, c'est une sorte de biographie/thérapie pour les auteurs.

Et cette idée est brillante. Créer un univers totalement inventé et y inclure des questions/parfois réponses réelles. Ça donne une dimension encore plus particulière au récit qu'il en devient vite addictif ! ​

​En résumé, un roman différent de tout ce que j'ai pu lire jusqu'ici. Une dimension réelle qui se raccroche à une dimension fantastique et poétique. Une plume de l'auteure qui transporte toujours autant et des personnages touchants et intéressants de par leur psychologie. Bref, une très belle lecture que je conseille vivement !
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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BLEU. C'est ma couleur préférée et elle est présente partout. Sur la couverture, dans l'histoire et les mondes, jusqu'au nom de personnage. Je DEVAIS posséder ce roman, il m'appelait depuis si longtemps, me hantait même.
L'univers m'enchantait énormément. L'idée de ces deux mondes connectés, entre les rêves et les cauchemars, il représente tout ce que j'aime dans l'écriture autant que la lecture. Cependant, je l'ai trouvé beaucoup, beaucoup trop long à démarrer, si bien que j'ai failli abandonner à moins d'une centaine de pages, sans comprendre toutes les ficelles de la trame. Et je ne regrette absolument pas de m'être accrochée à ce récit ! L'intrigue nous pousse à être curieux et à vouloir en savoir davantage, à réaliser à quel point tout est lié et c'est complètement fou.
L'histoire de Sam, célèbre écrivain en incertitude qui peine à écrire, m'a déroutée. Peut-être que ses questionnements me sautent au visage parce que je suis moi-même une autrice qui doute sans arrêt. J'aurais certainement abordé son histoire différemment si je n'avais été qu'une simple lectrice et je me suis sentie un peu mal à l'aise, par moment, face à ces sentiments en commun que je partage.
Et puis il y a Cyan, magicien des rêves désabusé face aux cauchemars de la Cité de Minuit. Je me suis retrouvée en lui, comme la rêveuse que je suis. le lien entre Sam et lui ne se voit pas immédiatement et je l'attendais vraiment plus tôt.
En tout cas, j'ai été sublimée par son monde et la magie qui l'entoure. Sûrement bien plus que celui de Sam, trop proche de la réalité que je cherche à fuir, de mon sentiment personnel. Et c'est là tout l'intérêt de cette histoire qui mêle la fiction et la réalité avec subtilité. Les émotions que les livres transmettent existent bien.
Au fur et à mesure que j'avançais dans les chapitres, j'étais épatée par les révélations toujours inattendues (dont je soupçonnais certaines et qui se confirmaient :D) et c'est du génie ! Maintenant que j'ai terminé ce roman, je me sens tellement vide. L'envie de retourner dans ce monde et de replonger dans ces rêves n'est pas près de s'effacer...
Midnight City est indispensable dans la vie des lecteurs pour qu'ils comprennent à quel point nos histoires sont réelles, nous contrôlent, nous bouleversent et nous font vivre. Ce n'est pas une simple histoire...
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Début 2019, Rozenn Illiano – déjà autrice de plusieurs livres auto-édités – lançait un livre vagabond. Ce livre, Midnight City, était imprimé en un seul exemplaire puis libéré dans la nature. le lecteur ou la lectrice qui mettrait la main dessus devait, après lecture, le relâcher. le résumé de l'ouvrage me plaisait, je trouvait également le concept sympa. Malheureusement, tout le monde n'a pas joué le jeu et l'exemplaire a disparu. du coup, je me suis rabattue sur la nouvelle-énigme Un voyage sur l'Atlas pour arpenter une première fois les rues de la Cité de Minuit. Fin 2019, Rozenn décidait d'éditer le roman en un nombre limité d'exemplaires. Un livre qui mêle les thématiques d'une cité onirique et de l'écriture, pensez-donc, je n'allais pas le laisser m'échapper ! J'étais d'autant plus conquise que j'avais adoré mon premier voyage en cette Cité. J'ai donc mis la main sur le roman et, à présent que j'en ai terminé la lecture, voici mon avis 🙂

D'un côté nous suivons Samuel Hugo, un auteur dont le premier roman édité a connu un succès fulgurant, de portée internationale. Un succès auquel il ne s'attendait pas en signant son contrat d'édition et qu'il ne vit pas très bien (ce qui est bien compréhensible étant donné qu'il est introverti). Alors que son roman date déjà, il est pressé de toutes parts pour un autre roman. Seul problème : l'inspiration le fuit. Alors quand Adam Remington, mystérieux et riche homme d'affaires, lui propose de devenir son mécène, l'offre est trop alléchante pour être refusée. Mais si elle est si alléchante, c'est peut-être aussi parce qu'elle cache un piège…

Entre les chapitres consacrés à Samuel s'intercalent d'autres où nous suivons les événements qui se déroulent dans la Cité de Minuit du titre. Une Cité où le Temps ne s'écoule pas, où il fait perpétuellement nuit, une Cité bâtie sur des rêves et des cauchemars. Cyan, pilote d'oniropostale, s'écrase brutalement sans comprendre pourquoi. Bientôt, il lui faut se rendre à l'évidence : quelque chose de terrible arrive à la Cité.

Au fil du roman, les deux récits d'abord parallèles s'entremêlent de plus en plus, jusqu'à former une mise en abyme – l'autrice joue d'ailleurs sur ce concept au point que l'on frôle la double mise en abyme ! ^^

J'ai beaucoup aimé mes promenades dans la Cité de Minuit, cette ville onirique toute en symboles et métaphores, où règnent la Lune et les étoiles, les rêves, le bleu. J'ai frémi en songeant à ce qu'elle risquait. Je me suis laissée délicieusement bercer par cet univers, tout en suivant l'évolution de Cyan au fil des événements.

Du côté de Samuel, j'ai trouvé très intéressantes toutes les réflexions autour de l'écriture que ses péripéties permettaient. Que ce soit le blocage, la peur de ne pas arriver à écrire à nouveau un récit aussi beau que le précédent, le syndrome de l'imposteur, l'hésitation à livrer ses histoires à d'autres yeux, et bien d'autres, Rozenn livre beaucoup de grain à moudre dans ces chapitres, des réflexions qui proviennent de son expérience personnelle. Bien entendu, le fait que je sois autrice moi-même a sans doute contribué à mon intérêt mais je pense que même pour une personne qui n'écrit pas, cette thématique est intéressante. Midnight City offre en effet un regard réel sur ce que peut être le processus d'écriture, loin des images d'Épinal.

Je n'étais pas toujours d'accord avec certaines façons de voir l'écriture évoquées par Samuel, mais cela ne m'a pas dérangée, bien au contraire : l'écriture reste quelque chose de très personnel, de viscéral, il est donc normal que, d'une personne à l'autre, d'un auteur à l'autre, le rapport à l'écriture revête différents moteurs.

Au niveau du style, le texte oscille entre phrases délicates, oniriques durant les passages situés dans la Cité de Minuit et style fluide et plus familier lorsque nous suivions Samuel, ce qui permet de bien marquer la différence de lieu de l'intrigue.

J'ai lu cet ouvrage assez rapidement, avide de connaître le destin de cette belle et mystérieuse Cité, frémissant de connaître le sort de Samuel. J'ai lu cet ouvrage comme un texte profondément personnel de la part de l'autrice, en raison de toutes ces réflexions autour de l'écriture.

Le seul petit bémol que j'aurais est sur un passage qui m'a sortie de ma lecture, au sujet de la maladie psychiatrique dont souffrais un personnage. La description de ses symptômes ne me semblait pas raccord avec la réalité de cette maladie et ça m'a fait tiquer.

Mais dans l'ensemble, Midnight City est un joli roman oscillant entre fantastique et fantasy, abordant avec beaucoup de sincérité le thème de l'écriture et proposant une visite enchantée de la Cité de Minuit. Une suite est en préparation, que je ne manquerai pas de lire lorsqu'elle paraîtra.
Lien : https://lullastories.wordpre..
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