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Citations sur La péninsule aux 24 saisons (130)

Mettre de l'ordre dans la pièces sens dessus dessous, jeter les choses inutiles, louer l'appartement ou le mettre en vente. Quel que soit mon choix, ce sera un argent précieux pour ma vie ici. Quand tout sera réglé, je reviendrai dans la péninsule avec un nouvel état d'âme. Oui, sinon, il sera trop tard.
Nanako, es-tu d'accord ? Je voudrais trouver un rythme différent de celui qui t'a fait vivre ta vie trop vite. Oui, un rythme moins précipité que celui de Tokyo, une vitesse qui corresponde à ce que je suis, tu vois ?
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Je n'arrivais pas à m'endormir à Tokyo, ici, est-ce parce que je passe mes journées dehors, le sommeil vient au bout de quelques secondes, un sommeil dense comme le miel.
Bonne nuit, mon félin. A demain.
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Le soir, tantôt je regarde la télé, tantôt je parcours les livres que j'ai apportés de Tokyo. Les mots que je lis en luttant contre le sommeil sont comme l'eau d'un ruisseau, ils glissent sur les parois de mon cerveau sans que j'en saisisse les sens. Et le livre me tombe bien vite des mains.
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(...) Oui, au Moyen Age, les hommes étant toujours absents, partis à la guerre ou ailleurs, les femmes étaient contraintes de rester seules au village. Elles passaient des mois et des mois dans leurs cabanes à la lisière de la forêt. Leur solitudes est difficilement imaginable. C'est le désarroi et l'angoisse qui expliquent leur recours à la nature pour apaiser leur coeur. Comment ne pas parler avec les arbres, les plantes, les animaux sauvages ? Parfois, elles écoutaient la voix des arbres et des plantes, elles ramassaient des herbes médicinales et apaisaient la souffrance de leurs blessures, corps et esprit confondus. S'unir avec la nature pour adoucir la solitude est depuis la préhistoire un moyen de ne pas se perdre. Que pouvaient-elles faire d'autre, dites-moi un peu ? Elles en avaient assez des tueries. Dans la forêt, elles se sentaient à l'abri, une force mystérieuse les protégeait. Voilà ce que les femmes croyaient, dans leur naïveté et leur endurance. Mais des hommes sont apparus, qui ont organisé leur chasse en alléguant que ces femmes qui confectionnaient des potions étaient des sorcières qu'il fallait détruire, et elles ont été brûlées vives. Des milliers, des centaines de milliers de femmes ont péri ainsi... Quelle horrible chose ! Quelle injuste tragédie ! C'est ainsi que la chasse aux sorcières a commencé. L'animisme ou les croyances locales ne sont pas à mettre en cause. Toutes ces femmes ne désiraient que trouver la paix dans la nature !
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Que peut bien ressentir celui qui a perdu la liberté de ses mouvements ?
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Ce n'est pas seulement les êtres vivants, animaux ou autres, qui peuplent la forêt. La forêt est en permanence pleine de présences invisibles.
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Quand je restais à écouter le bruit de l'eau, je pensais aux entrailles sombres de la terre. L'envie ne me quittait pas d'aller jeter un œil sur l'origine du rythme invisible de l'eau. Quel âge avait l'eau qui coulait en ce moment même ? Ce qui avait mis de longues années pour arriver, ce qui avait pris la couleur des falaises proches, tourbillonnait sous terre et traversait un paysage invisible. A me dire que cette eau retournait à la mer, mon coeur était partagé entre l'effroi de l'infini du voyage de l'eau et une irrépressible attirance.
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J’ai dialogué avec moi-même.
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Les ombres noires dans la forêt, la rangée de petits arbres devant l’entrée, la route qui passe devant la maison en plan incliné, tout déborde du crépitement silencieux des éclats tranchants du clair de lune. Moi, je me penche sur la profondeur des ténèbres silencieuses où ni voiture ni âme ne passe, et mon oreille savoure l’ineffable plaisir d’être absorbée par la densité du silence.
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« Qu’est-ce que tu regardes ? » ai-je demandé un jour. Elle a répondu simplement : « Je regarde les choses d’autrefois, en bas. » 
Le pont en bois, la vieille jarre et les pots de terre, des tuiles ici et là, les choses à moitié cassées que j’avais apportées de la maison, des choses qui venaient du temps où mon père était de ce monde. La maison d’autrefois n’était plus ce qu’elle était, nous nous étions débarrassés de ce qui avait vieilli. Mais ma mère continuait à penser au temps passé. Même si elle ne pouvait plus traverser le pont Yukio, elle continuait à le toucher intérieurement. En fait, elle semblait remonter le temps, elle marchait avec le souvenir de ses jambes valides, franchissait le pont dans son cœur, se rappelait la sensation des objets qu’elle avait caressés. Moi, pendant ce temps, je la regardais de dos, j’imaginais ce que ses yeux étaient en train de voir, je ne pouvais m’empêcher de la suivre dans la promenade de son cœur. Dans ces moments, les mots me venaient au bord des lèvres. 
« Dis, tu devrais venir plus souvent. Pour contempler les choses du passé ! »
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