La cité des jarres

Je ne dirais rien de l'intrigue. Quatre-vingt sept critiques en ont déjà parlé. Erlendur, nom qui évoque des temps anciens, immémoriaux, peuplés d'elfes, de nains intrépides et fiers, d'hommes orgueilleux, épopées parlant de terre du milieu, d'anneau, de hobbit et d'un oeil maléfique, de sorcier gris qui devient blanc... Mais ceci sont d'autres histoires.... La filiation peut-elle devenir une destinée fatale ? Les racines même coupées peuvent-elles garder en elles la germination de l'adn familial et resurgir 20 ans, 40 ans après ? La vengeance qui vient nous mettre entre les mains le spectre du meurtre annonce-t-elle l'impossibilité à passer son chemin et à ne pas mettre ses pas dans celui que nous haïssons ? la chaîne génomique est-elle aussi la chaine qui nous attache à une histoire familiale inconnue ? La charge fantasmée inscrit-elle dans la tête des réflexes et des idées fatales. La vengeance se mérite-t-elle ? Et les humains de bonne volonté parfois ne peuvent rien. Ils auront beau se démener dans tous les sens, essayer encore et encore, ils arriveront toujours trop tard....

Premier de la série, premier que je lis. Bon, c'est un roman policier, pas un roman à l'eau de rose, un noir, bien noir, mais j'ai pas adhéré à l'histoire, je ne connais pas encore l'écriture d'Arnaldur (en revanche j'adore son nom !). Je vais en lire un 2ème quand même, pour me faire une véritable idée :-)

Amatrice de polars scandinaves, j'ai voulu essayer cet auteur dont j'avais entendu le plus grand bien, mais j'ai été déçue.
J'ai trouvé l'atmosphère trop sombre, trop froide, presque dérangeante, et je n'ai pas du tout accroché avec le personnage d'Erlendur.
Je n'ai donc pas eu envie de continuer à lire ses aventures, même si l'intrigue policière était de bonne facture.

Arnaldur Indridason «La Cité des jarres» collection «Points policier» aux édition «Métailié».

Un roman indubitablement bien construit et bien mené : à l'occasion du meurtre d'un vieil homme, l'inspecteur Erlendur découvre que la solution se trouve - bien sûr - dans le passé lointain de la victime, qui s'avère avoir été un violeur transmettant, à son insu, une maladie génétique extrêmement rare aux enfants engendrés lors de quelques-uns de ces viols.

L'auteur montre combien cette réalité des viols a pu être couverte par le sentiment de honte qui emplissait les femmes ayant subi une telle agression, et combien la police elle-même avait tendance à minimiser et passer sous silence ces agissements, au prétexte qu'après tout c'était la femme elle-même qui les provoquait plus ou moins consciemment. C'était il y a trente ou quarante ans…

Dans l'époque actuelle, l'auteur effleure, sans y ajouter de théorie personnelle, la problématique de la mise en fiche informatique d'une population entière, celle de l'Islande, sous couvert de recherche scientifique. C'est bien vu, sans cependant atteindre la même hauteur de vue que chez Mankell.

C'est un peu mou tout ça!!!!
Je n'ai pas accroché au style plus que ça, j'ai trouvé la syntaxe sans surprise et surtout un peu maladroite (est-ce l'effet de la traduction????) Ce roman est pourtant best seller d'après la jacquette... et c'est vrai que l'histoire, la trame est intéressante... mais bon, pour ma part je l'ai trouvée mal servie! et puis les personnages ne sont pas assez fouillés, on a du mal à se les approprier, ils restent finalement assez flous... sans compter que j'ai mis un sacré moment à les différencier les uns des autres (la faute aux prénoms/ noms islandais qui pour la petite française que je suis ont des consonances qui se ressemblent un petit peu trop!)

C'est en écoutant des personnes en parler dans le métro qui en disaient beaucoup de bien que j'ai décidé de me lancer moi aussi dans un policier des pays du Nord dont je ne connaissais pas le style.
quand j'ai eu fini le livre je me rappelle avoir dit il est bien mais sans plus, je n'ai pas trouvé qu'il était glauque et le rythme pas assez soutenu.
Maintenant si vous me demandez ce que j'en ai pensé, et bien voilà voilà voilà, je me rappelle une maison, un ciel bleue nuit, une pièce avec un parquet en bois et puis voilà, suis-je influencée par la page de couverture ? Est-ce un vrai souvenir ? Je ne sais quoi vous répondre, mais c'est sur ce n'est surement pas celui que j'ai le plus aimer mais au moins m'a fait découvrir un style différent.
Lien : http://exulire.blogspot.fr

Depuis le temps que j'en entendais parler de cet auteur, quelle déception ! En plus j'ai eu froid tout du long ! Cela m'a fait penser à Derrick...lenteur de l'action, intérieur vieillot et fille à problème. Et puis ce titre prometteur avec pas grand chose derriere. Il ne m'a pas transporté et j'ai trouvé les personnages pas très attachants, bref j'essayerais quand même un autre roman. Ce n'était peut être pas le moment, je lui laisse donc une autre chance.