Erlendur, début et pourtant fin...
Et oui, c'est le paradoxe avec cette série policière, les deux premiers tomes sont aussi les derniers traduits en français. C'est donc après avoir lu l'intégralité (ou presque) des aventures du policier islandais que je découvre sa deuxième enquête.
Quand le corps d'une jeune femme est découvert sur la tombe du héros national Jon Sigurdsson, Erlendur y voit un message et part enquêter avec son coéquipier Sigurdur Oli dans la région des fjords de l'ouest, dont il pense la victime originaire.
Il devra également affronter ses démons personnels, notamment en la personne de sa fille Eva Lind.
Le portrait du héros taciturne, que j'ai découvert et aimé dans les tomes suivants, est ici esquissé ; on devine des fêlures chez Erlendur.
En parallèle de l'enquête policière, on découvre le passé de la victime, son histoire.
L'angle social est très prononcé, comme toujours chez
Indridason, j'ai appris beaucoup sur le système des quotas de pêche, et l'exode rural qui a suivi.
C'est cet aspect qui m'a toujours plu dans les livres d'
Indridason, la part importante donnée à l'Islande. C'est d'ailleurs ce qui m'a poussée à aller visiter moi-même ce magnifique mais rude pays, il y a quelques années.
Cela-dit, je comprends que ce tome n'ait pas été dans les premiers traduits, il n'est pas encore tout à fait au même niveau que
La femme en vert par exemple.