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Citations sur Opération Napoléon (71)

Vous m’avez dit un jour que l’histoire de l’humanité n’était rien d’autre qu’une succession de crimes et de malheurs.
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Une alerte volcanique ? C'est des conneries ! A votre avis est-ce que des soldats américains se baladeraient là-haut s'il y avait le moindre risque d'éruptions ? Ce que vous êtes en train de me dire, c'est que notre gouvernement de mollassons et de lèche-culs s'est encore une fois couché devant les Yankees.
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Des assassins ! s'écria la vieille dame, et Kristin distingua dans sa voix le froid glacial de l'agonie. De maudits assassins ! N'oubliez jamais ce qu'ils ont fait, criait-elle, un éclat furieux au fond des yeux, debout parmi les portraits de famille dans leurs cadres noirs. Ils ont assassiné tous les miens. Ils les ont brûlés dans des fours. Ils ont assassinés nos enfants. Voilà ce qu'étaient les nazis, ne l'oubliez jamais !
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L’épave laboura le glacier, soulevant un nuage de neige et de glace, puis elle perdit peu à peu de la vitesse et, finalement, s’immobilisa. Alors, il n’y eut plus aucun bruit, rien que les hurlements du vent.
Il était le seul, de tous les passagers, à vouloir braver le blizzard pour regagner la civilisation. Les autres recommandaient d’attendre, dans l’espoir que la tempête finirait par se calmer. Ils estimaient qu’il valait mieux rester ensemble, mais personne ne le retiendrait. Il n’avait pas envie de se retrouver pris au piège dans cet avion ; l’idée qu’il puisse devenir son cercueil lui était insupportable. Avec leur aide, il s’emmitoufla autant que possible pour cette expédition, mais il n’eut pas à marcher longtemps dans ces conditions implacables pour comprendre qu’il aurait mieux fait de rester à l’abri dans l’avion avec les autres. À présent, il était trop tard.
Il s’efforçait de suivre un cap sud-est. L’espace d’une fraction de seconde, juste avant que le bombardier ne s’écrase, il avait aperçu les lumières de ce qui ressemblait à des maisons, et maintenant il suivait ce qu’il croyait être cette direction. Il était glacé jusqu’aux os, et son pas se faisait de plus en plus lourd. Loin de se calmer, la tempête semblait au contraire gagner en intensité. Il progressait péniblement, ses forces l’abandonnant à chaque pas.
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Les murs étaient tapissés de photos et de posters : James Dean en manteau long, debout sous la pluie dans une rue de New York ; Che Guevara en noir sur fond rouge - la déco prévisible d'un cinéphile de gauche.
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... Miller avait quelque chose d'une pièce rapportée dans cette histoire, comme elle, d'une personne dont l'intervention dans ce montage était suspecte et peut-être non désirée, et Kristin en tirait comme un maigre espoir.
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L'inspecteur au chapeau examina Smith de bas en haut, puis se tourna vers Wesson.
- Smith et Wesson ? demanda-t-il. C'est une blague ou quoi ?
Smith eut un sourire crispé.
- C'est toi la blague, mon pote, répondit-il dans un islandais impeccable.
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C'était une rencontre improbable dans cette immensité glacée, obscure : les soldats avec leurs armes automatiques et leurs revolvers, engoncés dans leurs tenues de camouflage polaires, uniformes hivernaux de soldats désirant passer inaperçus, et, face à eux, les sauveteurs islandais sans arme, dont les vestes orange fluo rappelaient, par contraste, la nécessité pour eux d'être visibles pour remplir leur mission.
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Dans son désarroi, elle faillit donner un coup de pied au vieillard, la jambe déjà tendue en arrière, mais elle se ravisa et renonça à ce coup libérateur au tout dernier moment. Recroquevillé sur le plancher, vulnérable, Miller n'osait bouger le moindre muscle. Kristin l'enveloppait d'un regard assassin, comme prise de démence, et de longues secondes s'écoulèrent avant qu'elle ne se ressaisisse. Ses traits se relâchèrent, et une partie de sa tension se dissipa.
p.355
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La vérité et le mensonge ne sont que des moyens d'arriver à une fin. (p.279)
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