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Chateaubriand disait qu'il n'y a qu'une minute de la vie à la mort. S'il avait été en mesure de lire La mort avec précision d'Isaka Kôtarô, il aurait découvert que l'accès à l'au-delà dure en réalité une semaine. le temps nécessaire à l'un des nombreux envoyés de la Mort sur terre pour mener son enquête sur le moment auquel "l'élu" peut accéder à l'éternité. Comme quoi, on ne meurt pas de manière impromptue !

La mort avec précision c'est donc six personnages, six récits dans lesquels un des dieux de la Mort revêt une apparence humaine pour s'immiscer dans la vie de personnages choisis par une mystérieuse administration et lancer le compte à rebours.
Si le roman s'annonce ainsi avec une sincérité sans compromis et une simplicité abrupte, rien n'est pourtant prévisible, rien n'est écrit d'avance. Kôtarô le maître du suspense s'amuse à bousculer le lecteur avec une trame très bien construite. Mais aussi en raison de la faculté de l'auteur japonais à laisser surgir une conscience des plus solaires alors que le roman est bien sombre.
Isaka Kôtarô est un magicien des émotions : il parvient à extraire une poésie des sentiments qui parle directement au coeur sans passer par des artifices ou de grandes phrases. Avec des vies mises à nu, il réanime la pulsation de dignité et de tendresse à l'égard de personnages vulnérables en proie à la colère, à la détresse, à la solitude de la vieillesse et voués à être ignorés ou abandonnés ici-bas. Même chez ce dieu de la mort narrateur étranger aux moeurs humaines et pour lequel le sort des individus est indifférent, l'intense étrangeté installe un sentiment de connivence inquiète et heureuse. Pénétré d'une innocence naturelle comme d'une lucidité extraordinaire, il n'est pas en phase avec le monde terrestre. Mais cela lui donne une vitalité burlesque. Comique à ses dépens, même dans les moments obscurs, cela ne l'empêche pas de mettre les hommes face à leurs contradictions.


La mort avec précision est un roman sans fioriture mais bourré de sentiments, même s'ils ne sont pas subtils. On éprouve un réel plaisir à lire un texte qui saisit l'intensité des choses qui mûrit avec le temps. le plaisir serait encore plus grand si l'auteur nous épargnait certaines répétitions.
Lecture bouleversante.

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La mort avec précision ou, bienvenu au service administratif de la mort. Pas de noire Faucheuse ici mais des shinigami (littéralement dieu de la mort en japonais),  fonctionnaires de base d'une vaste administration. C'est qu'il y a de quoi faire! Et encore ne s'agit-il ici que du Japon. Chaque mort d'un humain (sauf en cas de suicide ou de maladie mortelle qui n'est pas du ressort de cette agence) est soumise à examen pendant sept jours avant l'heure fatidique par un shinigami. Celui-ci prend contact avec le futur ou la future décédé(e), avant de rendre son rapport qui consiste en un ou deux mots: apte (à mourir) ou pas apte (donc sursis).

China - du moins est-ce le nom qu'il porte dans la première histoire - est un shinigami. C'est par lui qu'on découvre son métier et les humains qu'il est ainsi obligé de côtoyer. Parce que franchement, il ne voit pas grand intérêt aux humains et à leur vie. Néanmoins c'est un fonctionnaire consciencieux qui mène son travail avec sérieux à défaut d'envie.
Chaque récit qui compose cet ouvrage forme une nouvelle à part entière où le dénominateur commun est notre shinigami. Inutile de se l'imaginer sous les traits du génial Ryuk de Death Note. Plus prosaïquement, il "descend'' sur Terre sous forme humaine. Pas toujours la même, ça dépend du dossier à traiter.

La mort avec précision est un livre très intéressant à plusieurs niveaux. Déjà la façon d'aborder la mort comme un travail administratif, avec ses fonctionnaires plus ou moins consciencieux, les chefs de service qui énervent, le bureau de communication des dossiers dont il faut arracher la moindre bribe d'informations etc, tout ça est original et doté d'une touche d'humour (un peu noir forcément).

Ensuite, les humains dont s'occupe le narrateur représentent autant d'histoires complètes. On découvre avec lui leur vie, leurs peines, leurs haines aussi parfois. En l'espace de quelques pages pour chacun, l'auteur réussit à leur donner une dimension quasiment romanesque. Qu'il s'agisse d'une jeune employée timorée et au bout du rouleau, un yakuza de l'ancienne école, un vendeur de vêtements amoureux à sens unique ou encore un jeune homme névrotique qui vient d'assassiner sans raison un autre type, leur existence, leurs pensées, leurs désarrois, ce que leur inspirent les concepts de vie et mort, on le découvre en même temps que le shinigami. Si lui, ça le laisse froid, moi j'ai adoré ces rencontres humaines, avec justement toutes leurs caractéristiques humaines.

Compte tenu de la personnalité singulière du narrateur, il ne faut pas s'attendre à de grandes envolées d'émotions de sa part. le ton reste au contraire froid et factuel. Administratif, quoi.
Isaka Kôtaro m'avait déjà fort agréablement surprise et emballée avec sa Prière d'Audubon. pierrot-la-gravité était un autre exemple de son talent. Il le remet à nouveau dans son roman/recueil. Les morts en devenir sont très différents l'un des autres, tout comme leur entourage, leur façon de vivre, par conséquent la manière de traiter chaque récit diffère également. Tantôt on se croirait chez Agatha Christie, tantôt dans un bon vieux film de yakuzas. C'est très plaisant à lire. Et, malgré le métier du narrateur, pas du tout morbide. Après tout, la mort, c'est aussi dans la vie.
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« Quand la vieille femme m'a dit : ''Vous n'êtes pas vraiment humain, j'imagine ?'', j'ai poussé un petit ''oh !'' admiratif. »

C'est l'histoire d'un des dieux de la Mort qui se nomme Chiba, un être qui appartient à l'équipe d'investigation envoyé pour juger si l'humain qu'il suit pendant une semaine doit être déclaré apte ou non à mourir. « Attention, prière de ne pas tous nous mettre dans le même sac » Chiba tient à sa différence, pas question d'utiliser une « formule rhétorique du style ''il a été rongé par ce démon de la mort appelé cancer''. » Sa compétence est bien déterminée : « rien à voir avec les suicides et les morts par maladie. »
Ce service d'investigation dispose de bien peu d'informations, le service des renseignements qui l'envoie en mission ne s'encombrant pas de détails.

Cet être prend une forme humaine pour effectuer ses missions et « La Mort avec précision » en contient six. Chiba raconte et je le trouve drôle car il a une manière bien à lui de raconter. Il n'a pas vraiment de chance car à chacune de ses apparitions sur terre, il fait toujours mauvais temps, pluie et neige constituent son lot habituel et il s'en désespère. Heureusement, sur terre il peut assouvir son unique passion : écouter de la musique. Si vous voulez le rencontrer, lui ou l'un de ses compères, rendez vous dans un magasin de disques et regardez bien ce jeune homme avec des écouteurs sur les oreilles.

« Je n'ai aucune attente particulière, mais l'intro de Brown Sugar ou Rocks Off commence à jouer dans ma tête. Fujita va faire son entrée en scène au son de cette musique pleine d'aplomb, à la fois nonchalante et hardie. Il va arriver, enveloppé d'une atmosphère de pureté morale un peu stupide. Et il ne mourra pas. »

Il est amusant de le voir juger les humains, d'une manière détachée. L'auteur nous distille par petites sentences ironiques des constats sur notre manière de nous conduire qui sont bien amusantes.

« Le monde est plutôt absurde... ai-je dit, tentant une réplique de circonstance mais qui ne voulait strictement rien dire. Les humains aiment bien utiliser ce genre de formules creuses pour combler les silences. »

J'ai également apprécié l'hommage rendu à Agatha Christie dans un des chapitres. « C'est vrai qu'il y a des polars où on voit des gens se faire assassiner les uns après les autres dans un endroit isolé. Ou alors comme dans le crime de l'Orient-Express, a dit soudain le cuisinier au visage poupin. » Non seulement Kôtarô Isaka reprend les codes et la trame mais y ajoute sa patte avec ce personnage surnaturel présent au moment des crimes.

Les six aventures peuvent être lues de manière indépendante mais l'auteur, par des retours subtils en se jouant des circonstances et du temps, fait se croiser des personnages, ce qui ajoute encore au plaisir de lecture. J'ai passé un très bon moment avec ce roman. Une plume légère et agréable, mais surtout un style et une ambiance qui à mon idée est originale et propre à cet auteur. Je vais en lire rapidement un autre pour vérifier si j'ai le même ressenti car j'ai trouvé plaisir et une forme de quiétude pendant cette lecture. Et comme il fait un renvoi dans ce livre vers Pierrot, je vise la lune.

« - Vous voyez un peu trop les choses en rose, il se peut aussi que la neige continue à tomber, a lâché Eiichi.
- Rose ? La neige peut être rose ? Ai-je dit, exprimant le doute qui m'avait saisi.
- Toi alors ! »
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Un polar, c'est ce à quoi fait penser la couverture. Mais ce n'est pas vraiment ça. D'abord il ne s'agit pas vraiment de savoir / chercher qui est mort ou va mourrir car on le sait dès le départ de chaque nouvelle mais plutôt d'observer les êtres humains au travers le prisme de Chiba.

Chiba, un dieu de la mort, fonctionnaire chargé de vérifier que la personne qu'il accompagne est "apte" = meurt sous 8 jours ou bien non et dans ce cas elle meurt plus tard.

C'est à la fois parfois drôle et parfois plein de sagacité.

Un très bon moment.

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Il s'appelle Chiba et c'est le Dieu de la mort,oui,vous avez bien lu.Il n'est pas le seul,sous une forme humaine différente à chaque mission : ils sont une armée,à être envoyé sur terre par une " administration" intouchable,dont le rôle est de choisir ,parmi les humains,qui est " apte" à mourir.Pour cela ,ils ont besoin d'enquêteurs et de contrôleurs. Chiba,en fait parti et nous allons le suivre dans six missions : six nouvelles où sous différents aspects,jeune ,vieux ,riche ,etc... il va s'acquitter de sa tâche en accompagnant pendant sept jours l'humain désigné "apte" à mourir.Au bout de sept jours,le" bureau d'en haut" l'appelle pour confirmation ou refus ,Chiva a leur vie entre ses mains.En cas de réponse positive ,au 8ème jour ,le bureau envoie un contrôleur pour vérifier que la personne est bien décédée,mais là, ce n'est plus du ressort de Chiva.
Très bizarre,mais ce qui l'est ,encore plus,c'est le ressenti que j'ai eu après ces six drôles d'histoires.
La Mort, est un thème morbide,et sous la plume d'Isaka Kôtarô vous arrivez à avoir de l'empathie pour le pire des voyous! ( cf: La Mort en voyage).Sur un sujet grave il en fait un sujet presque poétique. Aussi bizarre que cela puisse paraître, après la lecture de ces 6 nouvelles,j'en ressors apaisée. le concept de la mort est traitée de façon très sereine ,avec beaucoup de " hauteur" ,avec des décors qui "collent "parfaitement ( cf: La mort dans la tempête de neige) où il se dégage de ce récit une impression de sécurité,malgré les crimes commis dans cet hôtel) c'est très ambigü!
J'ai lu de cet écrivain: La prière d'Audubon,que j'ai beaucoup aimé pour le côté " Alice au pays des merveilles " entre autre,mais là c'est différent : sur un thème difficile en général à traiter,il en émane de la douceur ,de la compassion,aucune violence et ça, c'est un tour de force!
Un écrivain japonais atypique qui vaut le détour,si vous aimez " sortir des sentiers battus" par l'étrangeté de ces récits qui me rappelle ,par certains aspects ,le style d'Haruki Murakami. A recommander ⭐⭐⭐⭐⭐
Merci aussi à la traductrice : Corinne Atlan,qui a su retransmettre l'ambiance et l'atmosphère propre à cet écrivain et là c'est aussi un tour de force !on a souvent tendance à oublier les traducteurs et traductrices qui font pour certains un travail remarquable.
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Chiba est un Dieu de la Mort. Son job: enquêter sur les humains dont le décès a été programmé pour vérifier s'ils sont « aptes » ou si leur mort doit être « ajournée ». A travers six rencontres, Chiba partage pendant quelques jours la vie de quelques personnages très différents.

De cet auteur, j'avais lu La Prière d'Audubon, qui a été ma lecture la plus marquante de 2018. Autant dire que ça mettait la barre très haut et que je plaçais de grands espoirs sur celui-ci. Même si je ne m'attendais pas vraiment à ce que j'ai trouvé dans ce livre, ces espoirs ont été largement comblés 🙂

C'est déjà savoureux de retrouver un personnage de type « Faucheur » quand on en a déjà rencontré dans certains dramas (si ça vous intéresse, je vous renvoie à mes billets sur Goblin et Black 😉 ), même si ces personnages se suivent et ne se ressemblent pas forcément, sauf peut-être sur un point: la totale incompréhension qu'ils ont des humains. Ce qui bien sûr amène des idées très intéressantes et/ou très amusantes.

Les pérégrinations de Chiba nous permettent de rencontrer des personnages très différents et de découvrir avec lui des situations inattendues. Il y a beaucoup de conversations entre les « candidats » à la mort et le héros, ce qui rend paradoxalement le tout très vivant.

Je peux difficilement vous en dire plus sans trop en dévoiler, mais je ne peux que vous conseiller ce livre, qui fait d'ores et déjà partie de mes meilleures lectures de 2019 🙂 Je vous recommande quand même de commencer par La Prière d'Audubon, pour une raison que je ne peux pas vous expliquer sous peine de vous spoiler.

Une super lecture! 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Ce livre est magique. Il nous plonge dans une descente aux enfers moderne, où règne l'irrationalité la plus complète. Les humains se voient abréger leur vie sur terre sans qu'il soit possible de relier leur fin prématurée à un quelconque "karma", à des actions bonnes ou mauvaises. Les dieux de la Mort - avatars d'un Dieu omniscient qui aurait mis en place une administration opaque - chargés d'enquête avant l'exécution, ne disposent pas eux-mêmes de tous les renseignements. Ce qui les rend quelque peu amers et démotivés. Aussi, même s'ils ont en main un grand pouvoir, celui d'ajourner la sentence et de laisser ainsi l'humain aller au terme naturel de sa vie, beaucoup d'entre eux, par lassitude, déclarent leur client "apte", c'est-à-dire qu'ils signent son arrêt de mort immédiat.

Ce n'est pas le cas de Chiba, le dieu de la Mort héros de ce livre. Fonctionnaire consciencieux qui va au bout de ses enquêtes, sa rigueur professionnelle vaut au lecteur la joie de pages loufoques, philosophiques, tendres et cruelles comme la vie. Chacune des enquêtes peut se lire indépendamment. Cependant, l'ensemble forme un tout homogène, malgré la diversité des personnages et des situations. le fil rouge en est la mort, omniprésente, qui peut toucher chacun à tout âge, quoiqu'il ait accompli, quelques que soient ses qualités et ses défauts. le "client", sans qu'il le perçoive vraiment - et exceptionnellement le reconnaisse comme tel - a en face de lui son destin. Mais comme Chiba est un non-humain, d'une existence infiniment longue, il a parfois des réminiscences de ses anciennes missions et c'est de cette façon que se rejoignent, de façon subtile, la première et la dernière histoire.

Et peut-être parce que Chiba est un fonctionnaire exceptionnel, lui qui n'a connu jusqu'alors dans son travail que la déprime des temps gris et pluvieux, a enfin la satisfaction de contempler, aux côtés de la vieille femme qu'il a connu jeune, le vaste ciel bleu.

"Être ébloui ou être joyeux, ça se ressemble sans doute"...

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La mort des humains est décidé par une grande administration de la mort. Des "opérateurs" choisissent des candidats et envoient sur Terre des "dieux de la mort". Ces derniers ont 7 jours pour décider si l'humain est apte à mourir. Une fois la décision prise, il y assiste afin de s'assurer du décès.

A la lecture du synopsis de ce livre, j'ai de suite été intrigué. Avec l'importance que les Japonais accordent aux personnages, cela promettait beaucoup. Je suis content d'avoir succombé à ma curiosité.
Après un début un peu décevant où j'ai eu du mal à comprendre où l'auteur voulait en venir, j'ai commencé à rentrer dans l'histoire.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le héros, ce n'est pas le dieu de la mort que nous suivons, c'est l'humanité en général. le livre est une invitation à vivre sa vie pleinement. On découvre des personnages. Leurs blessures et leurs espoirs nous touchent d'autant plus que nous savons qu'ils vont mourir. On s'attache très vite et on s'identifie à eux...

Deux histoires ont particulièrement su me toucher : celles d'un jeune vendeur de vêtements et d'un jeune meurtrier en cavale. Elles sont touchantes et profondes. Je n'ai pas pu m'empêcher d'en parler autour de moi au fur et à mesure de ma lecture. J'avais besoin de partager ce que je ressentais en les lisant.

Le plus étonnant est que ce livre, même s'il égraine des personnages qui inlassablement finissent par mourir, n'est pas triste. On est bien touché par une sentiment de mélancolie mais on en ressort avec une envie de vivre exacerbée. Une volonté de profiter de chaque petits bonheur que nous offre la vie.

La mort avec précision est un livre à part, pas parce qu'il vous scotche à sa lecture, mais parce qu'il est de ceux qui vous reste dans la tête. Il serait dommage de passer à côté.

Note : 8/10
Lien : http://www.les-mondes-imagin..
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Différents récits où un envoyé du dieu de la mort enquête sur un humain pour le déclarer apte, ou non, à mourir.
Un des récits nous plonge dans un chalet au japon coincé dans une tempête de neige où un locataire meurt chaque jour. Dans un autre récit le chef d'un gang veut se venger d'un rival.
Surprenant, lecture agréable et originale.
Seul bémol, on n'apprend rien de ses fameux dieux de la mort et des choix des humains qui reçoivent le coup de grâce.
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Un des dieux de la mort descend sur terre régulièrement pour des missions d'accréditations. En effet, ils sont une flopée à exercer ce métier: on leur dit qui doit mourir, et ils doivent enquêter pendant 11 jours et donner un accord favorable ou défavorable. Ne nous trompons pas, il est extrêmement rare qu'ils ne valident pas.

Celui que nous allons suivre va avoir plusieurs missions dans ce roman, qui se compose telle une suite de nouvelles. Mais à bien y voir, elles se regroupent presque toutes entre elles.

J'ai adoré ses rencontres, son besoin d'écouter de la musique, lui qui ne ressent absolument rien ni peur, ni gêne, ni empathie. Seules les vibrations de la musique entre les moments où il s'intègre à la vie du futur mort lui permet une quelconque remontée de vie.

Sa signature: il pleut à chaque fois qu'il vient sur Terre!!

C'est passionnant à lire, cela fait sourire, on a envie bien des fois de le voir changer d'avis. Comme il ne connait pas tout des us et coutumes cela crée des situations rigolotes.

Je viens de voir que c'est lui qui a écrit "Bullet Train" en 2012 dont le film avec Brad Pitt est issu et que j'avais adoré, je pense donc découvrir d'autres de ses romans.

Enjoy!
Lien : https://saginlibrio.over-blo..
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