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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pour moi qui suis actuellement en plein « trip » Art Nouveau, une nouvelle aventure de Victor Legris dans le Paris de l'année 1895 est toujours la bienvenue. Ce n'est pourtant pas la meilleure livraison de la série des Claude Izner, cette septième du genre.

On nage ici dans une série de meurtres qui répondent à l'élimination de tous les membres d'une confrérie au nom ridicule, animée par deux fondateurs disciples de la doctrine de Fourier. Un hypothétique trésor que l'un des adeptes veut s'approprier en est le mobile. Victor Legris et son beau-frère Joseph Pignot vont y être entraînés naturellement. En effet, le financier généreux de chacun des 12 membres de cette assemblée hétéroclite (deux demi-mondaines, un couple de marchands de jouets, un champignonnier, un ouvrier fondeur, un employé aux chemins de fer, un porteur d'eau, un gardien à l'Observatoire, un amateur de chiens trouvés philosophe, un restaurateur amateur de reptiles et de femmes …etc., (chacun doté d'un sobriquet me faisant immédiatement penser aux coutumes des élèves-ingénieurs des écoles des Arts et Métiers) n'est autre que l'oncle de Victor Legris, Emile, le frère de son père non pleuré. Bref, l'histoire est compliquée et je recommande de lire avec un calepin et des notes, à l'instar de ce que fait Joseph qui collige dans un carnet de moleskine les coupures de presse relatant les crimes étranges pour s'en inspirer dans les feuilletons qu'il publie afin d'améliorer ses fins de mois.

En revanche, la description de la vie quotidienne à Paris, l'ambiance feutrée d'une librairie, les spectacles et les nouveautés technologiques de cette époque fantastique (la bicyclette pliante, le cinématographe …) restent un des délices de cette série parfaitement documentée. J'y ai retrouvé avec plaisir les noms de ceux qui lancèrent le concept de l'Art Nouveau comme Jean Moréas et la galerie Bing, les controverses toujours aussi actuelles sur l'orientation sexuelle d'Oscar Wilde, Marcel Proust et Reynaldo Hahn, découvert la profondeur de l'élégance recherchée de Kenji Mori - on découvre le moment où le pli du pantalon se porte devant ! - ainsi que ses penchants pour la luxure …

Promis, j'ai encore acheté la prochaine aventure mais il faudra qu'elle soit plus attachante pour que je termine la série.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Voilà un septième opus que je n'ai pas apprécié autant que les précédents de la série : peu (voire pas du tout) de suspens, une intrigue qui ne tient pas debout, peu de descriptions de la vie de l'époque (ce que j'appréciais particulièrement dans cette série) et des personnages récurrents installés dans leur routine à qui rien de passionnant ne vient pimenter leur vie. Je me suis donc bien ennuyée à lire ce tome où même les excuses bidons des deux libraires-enquêteurs pour tromper leurs femmes manquent d'originalité. Heureusement, quelques descriptions de l'animation des rues de l'époque sauvent quelque peu ce roman et me font espérer que les prochains volumes retrouveront leur saveur.

Espérons que ce tome ne soit qu'un incident de parcours... ;-)
Lien : http://loumanolit.canalblog...
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