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Citations sur Le Chat qui parlait aux fantômes (20)

Trop étonnée pour songer à regarder vers la porte de la chambre, Polly demanda :
-Suggérez-vous la présence d’un… fantôme ? Vous vous êtes toujours moqué de ce genre de phénomène.
- Je dis seulement que je n’en sais rien. Il se passe quelque chose que je ne comprends pas. Koko passe des heures à regarder dehors à la fenêtre où Iris a vu cette apparition terrifiante.
- Que voit-on ?
- La nuit, rien, à moins d’avoir des yeux de chat. Le jour, on ne voit que la cour et la vieille grange. Les oiseaux sont déjà tous partis pour le Sud, semble-t-il, et les écureuils se rassemblent sur Fugtree Road pour faire des razzias dans les chênes. Et pourtant quelque chose captive l’attention de Koko. Il renifle aussi le sol de la cuisine en poussant des grognements sourds.
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- Comment le savez-vous ?
- Elle me parlait au téléphone, juste à ce moment-là. Peu après, je suis arrivé et je l’ai trouvée morte sur le sol de sa cuisine. Assez bizarrement, toutes les lampes étaient éteintes, dehors comme dedans. « Crise cardiaque », a dit le coroner, mais j’ai vu l’expression terrifiée sur son visage et je prétends que ce n’était pas une crise cardiaque pure et simple. Elle est morte de peur, envoyant, de façon délibérée ou accidentelle, quelque chose par la fenêtre. C’est peut-être le même « quelque chose » qui a éteint les lumières soit avant, soit après qu’elle a perdu connaissance.
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- Qu’est-ce qui vous a conduit à cette conclusion Qwill ?
- L’observation, la spéculation, la réflexion, répondit-il, en lissant sa moustache. Au Vieux moulin de pierre, la nuit dernière, vous vous en souvenez peut-être, j’ai demandé si la ferme Goodwinter avait la réputation d’être hantée. Je ne faisais pas simplement la conversation. Avant sa mort, Iris s’est plainte de bruits dans les murs… de coups, de gémissements et même de cris. Dans sa dernière lettre à son fils, elle était presque folle de terreur et suggérait qu’il y avait des esprits néfastes dans la maison. Puis, juste avant de mourir, elle a vu quelque chose à la fenêtre qui l’a terrifiée.
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Lorsqu’elle entendit le mot « meurtre », Polly parut stupéfaite. Dans le comté de Moose, tout homicide était considéré comme la spécialité des gens du Pays d’En-bas.
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Il dormit sans entendre la sirène de 7 heures. Il dormit malgré le marteau-piqueur de la grande rue où l’on perçait encore la chaussée.
A 8 heures il commença à faire surface pour répondre à un appel téléphonique d’Arch Riker, un ami de longue date qui était maintenant directeur du journal local.
Sans formule de politesse ou d’excuse, Riker demanda :
- Avez-vos entendu la nouvelle, Qwill ? Iris Cobb a été trouvée morte chez elle, la nuit dernière.
- Je sais, répondit Qwilleran, d’une voix rauque. C’est moi qui ai trouvé le corps, appelé la police, prévenu son fils, organisé les funérailles, téléphoné la nouvelle à la radio et au journal avant de rentrer chez moi à 5 heures du matin. Avez-vous d’autres nouvelles plus réjouissantes à m’annoncer ?
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- Du calme ! protesta Qwilleran, je crois entendre Vince Boswell, et inutile de me harceler avec des bêtises. J’ai des nouvelles qui vont vous retourner le cœur. Nous avons perdu Mrs. Cobb. Plus de pâté en croute pour vous, ronchonneurs !
Il les enferma dans leur propre appartement, une pièce avec moquette, coussins et télévision, avant de se laisser tomber sur son propre lit.
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Qwilleran gravit péniblement les marches de son étroit escalier pour gagner son appartement, au-dessus du garage Klingenschoen. Sur le palier il était attendu par deux siamois de fort méchante humeur. Yom Yom lui adressa un regard de reproche et Koko ne mâcha pas ses mots. Les yeux brillants, la queue dressée, les pattes raides, il prononça une seule syllabe d’une grande intensité « YAO ! » qui voulait dire tout à la fois : » Où es-tu allé ? Les lampes sont restées allumées toute la nuit, tu ne nous as pas donné à manger, la fenêtre est ouverte. »
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Il faisait presque jour lorsque Qwilleran arriva à son appartement de Pickax. En ville, le silence était impressionnant. Bientôt les réveille-matin allaient sonner pour éveiller la population et la sirène de 7 heures, sur le toit de la mairie, tirerait les derniers dormeurs de leur lit. Ils allumeraient leur radio et apprendraient la mort d’Iris Cobb, tandis que le téléphone arabe de Pickax entrerait en action pour se relayer à travers le réseau téléphonique, afin de propager la nouvelle.
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Pourquoi, se demanda Qwilleran, les chats se montrent-ils si curieusement attentifs ou si souverainement indifférents ?
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— Les appliques sont-elles réparées ? demanda Qwilleran.
— Il n’y a rien que des ampoules mal vissées, dit l’électricien. S’il y a beaucoup de vibrations, elles peuvent se desserrer spontanément, spécialement ce type en forme de flamme.
— Qu’est-ce qui peut provoquer des vibrations ? demanda Qwilleran.
— Qui sait ? Une machine à laver, un tracteur, une pompe ou même de petits appareils ménagers. On peut incriminer tout objet qui provoque un déséquilibre. Eh bien, au revoir. Appelez-moi encore quand vous aurez un problème de ce genre !
Qwilleran fronça les sourcils. Il imaginait déjà ce que cette entreprise allait facturer pour un déplacement jusqu’à North Middle Hummock.
Lorsqu’il ouvrit la porte, les chats vinrent l’accueillir et il leur lança :
— Vous autres deux poids lourds devrez cesser de provoquer des trépidations en grattant avec vos griffes !
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