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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
🐱🧨Onzième aventure de Jim Qwilleran et ses deux acolytes, Koko et Yom Yom.🧨🐱


Jim Qwilleran est contacté par une amie afin de sauver un immeuble mythique : le Casablanca grâce à son immense fortune. Celui-ci, grand fleuron de l'architecture mauresque a connu son heure de gloire, accueillant des personnages illustres pour sombrer avec le krach boursier de 1929 et finir en tour HLM vétuste. Jim aimant les défis, et ne souhaitant pas s'engager à l'aveugle, se rend sur place avec ses chats. L'appartement au 14e étage (techniquement le 13e) qui lui est prêté est certes magnifique, mais était auparavant celui d'une galeriste d'art assassinée quelques semaines plus tôt... Co¨¨incidences ??


À la différence des précédents tomes, celui-ci débute sur une nouvelle affligeante : la mort de Jim Qwilleran ! L'auteur nous propose ensuite de découvrir les quelques semaines ayant précédé ce drame. Rapidement, le ton est donné avec un antagonisme entre la ville vs la campagne qui apparait sous forme de recommandations des habitants de Pickax avant le départ de Jim et, une fois en ville, des nouvelles diffusées à la radio chaque matin au réveil de Jim. Pour résumer, pas un jour sans un meurtre, un accident en ville. C'est un peu cliché, mais drôle.


Cette nouvelle aventure nous offre une bulle nostalgique sur des personnages croisés lors des premières enquêtes et nous propose de découvrir leur devenir. C'est plaisant même si avec le temps, le lecteur a du mal à situer qui est qui.

Côté intrigue, c'est du Lilian Jackson Braun ! Nous avons comme toujours une pseudo intrigue policière ave un meurtre ou deux, des enquêteurs félins qui mettent en action leurs vibrisses et un Jim Qwilleran qui découvre le poteau rose au dernier moment. L'enquête en elle-même est insignifiante puisqu'il est question de déterminer si la galeriste a été assassinée par le meurtrier adopté ou par un autre... le lecteur comprend rapidement où l'auteur tente de le conduire.


Au final, un roman pseudo "policier" vraiment sympathique et frais. Les personnages sont attachants et drôles par moment (notamment Koko). Cette nouvelle aventure se distingue par un début frappant et une fin explosive. Je vous laisse le découvrir par vous-même.😙
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Les petites touches d'humour qui émaillent les romans de cette série policière sont bien connues des habitués. Ici, j'ai eu l'impression que Lilian Jackson Braun se laissait aller plus qu'à son habitude, bref, qu'elle s'en donnait à coeur joie - du moins dans la première moitié de l'ouvrage. C'est donc précisément ce qui fait et la spécificité et le charme de ce roman-ci. Dès le début, les multiples recommandations que les habitants de Pickax assènent à Qwilleran lorsqu'ils apprennent, effarés, que celui-ci va effectuer un long séjour dans une grande ville du Pays-d'en-bas, se révèlent assez savoureuses. Car oui, Qwill, Koko et Yom Yom vont s'expatrier pour un certain temps et retourner dans un quartier de leur connaissance : celui où ils avaient vécu dans le chat qui aimait la brocante.

Naturellement, Qwill et les félins vont se retrouver sur la piste d'un meurtre, mais, surtout, retrouver certaines connaissances - dont le très flegmatique Robert Maus, qui , ayant étudié la gastronomie italienne et ouvert un restaurant, se fait désormais appeler Roberto - et rencontrer toute une flopée de personnages plus pittoresques les uns que les autres. Il faut dire que le Casablanca, immeuble Art déco où ils ont élu domicile, se démarque lui-même par son indéniable pittoresque... ainsi que par sa remarquable décrépitude.

Un opus particulièrement agréable à lire, sans doute un de mes préférés. J'aimerais que toute la série donne plus régulièrement dans ce ton enjoué et drôle (qui, c'est dommage, se tarit un peu au fur et à mesure de la lecture). Je regrette cependant que Qwilleran, cet affreux journaliste sans coeur, se préoccupe à la toute fin davantage de la vieille, riche et très égoïste propriétaire du Casablanca, que de tous les locataires ô combien plus sympathiques que cette dernière !
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Pour une fois, ça démarre fort
Dès la première page, on s'inquiète pour Qwill.
Le rythme est plus soutenu que dans bien d'autres titres de la série et il se passe un peu plus de choses.
Il faut dire que Qwill a quitté le nord pour plusieurs mois et s'est installé au pays d'en bas.
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Détective attachant avec ses deux siamois, très "british" mais le fond de l'histoire est un peu ennuyeuse
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Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
Le chat qui avait un don

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24 lecteurs ont répondu
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