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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Julian Treslove, presque la cinquantaine, est ami avec Samuel Finkler, qu'il connait depuis leur enfance. A la suite d'une soirée chez Libor Sevcik, leur ancien professeur d'Histoire, juif d'origine tchèque et veuf depuis peu, avec qui Samuel se dispute régulièrement sur leur religion commune, Julian est agressé en pleine rue et se fait voler les quelques objets de valeur qu'il a sur lui. Mais ce qui le trouble surtout, c'est que l'agression a été commise par une femme et qu'il lui semble qu'elle l'a traité de « youpin » alors de Julian est goy, comme lui font souvent remarquer ses amis. C'est alors qu'il entame une réflexion sur sa propre religion et se demande s'il n'est pas vraiment juif sans le savoir, si les gens qui ne le connaissent pas l'identifient comme tel …
Je trouvais que l'idée de départ était intéressante et originale et c'est elle qui m'avait attirée vers ce titre mais j'ai eu tôt fait de me rendre compte que ce n'était finalement pas un roman à ma portée ni à mon goût du moment, qui penche plutôt vers des choses plus légères. Les réflexions des personnages sur la religion, sur le fait d'être juif de nos jours, sur Israël, sur les relations homme-femme, sur l'amitié, sur le couple, sur la famille, tout ça m'a paru indigeste et carrément parfois difficile à suivre et à comprendre. Pourtant, les sujets abordés sont variés et intéressants mais je me suis trop souvent perdue dans les raisonnements des protagonistes pour réellement apprécier cette lecture. Quand on lit deux ou trois fois un paragraphe pour essayer de comprendre ce que l'auteur veut faire passer, on finit fatalement par se lasser et par « survoler » le reste, sans vraiment chercher à approfondir, ce qui fut hélas mon cas. Il y a quand même quelques moments d'humour bienvenus, quelques remarques bien senties mais je les ai trouvées trop peu nombreuses pour me porter à travers les nombreuses pages du roman. du coup, je me suis plutôt trainée comme une âme en peine lors de cette lecture qui ne reste pas dans mes annales !
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Howard Jacobson est un auteur anglais né le 25 août 1942. Il a écrit plusieurs romans comme « The Mighty Walzer » qui lui permirent de remporter le prix « Billinger Everyman Wodehouse ». Il est également un critique respecté et il rédige dans une rubrique hebdomadaire pour la publication « Independent ». Il vit aujourd'hui à Londres.

Les éditions « Livre de Poche » m'ont demandé de chroniquer « La question finkler » parue tout d'abord en anglais en 2010, ensuite en français chez « Calmann-Lévy » et finalement en poche en 2012. le livre est traduit par Pascal Loubet et contient 503 pages.

Tout d'abord, il faut savoir que je suis agnostique. Ainsi, tout ce qui a trait aux réflexions cultuelles ne m'intéresse pas. C'est un très mauvais départ pour ce livre, car le protagoniste central, Julian, ne cesse de s'interroger sur tout et rien. Ce premier point est frappant et m'a d'ailleurs rebuté. Sans être réellement philosophique, la question juive (donc religieuse) est le thème important de l'oeuvre.

Les commentaires concernant ce bouquin laissent déceler une touche d'humour. Malgré que l'on perçoit bien les tentatives de l'auteur à nous faire sourire, ceci n'a pas fonctionné dans mon cas. Les répétitions et le maniement de mots sont sa principale arme amusante, mais ne réussissent pas à lever le poids des introspections qui mène la trame. de plus, un fort sentiment de longueur apporte une lourdeur.

Les personnages sont par contre intéressants. Julian qui est inquiet et qui se questionne constamment, Sam qui est un philosophe orgueilleux à souhait et Libor, un vieux juif qui démontre une belle sagesse. Il y a aussi l'amour et le deuil. Ces trois héros, qui sont amis, chercheront à s'épanouir la perte d'un être cher, ou l'inexistence de celui-ci. S'il exhume un élément positif de cette lecture, c'est indéniablement cet aspect émotif et sensible qui nous pousse à poursuivre.

La plume, qui outre les réitérations et les réflexions répétitives, est assez agréable. Les conversations sont sympathiques et le tout verse dans une parcelle de réalisme qui plaira certainement. Est-ce que ceci réussit à nous faire apprécier le roman? Ce n'était pas mon cas. J'en ressors avec certaines pensées concernant le deuil, mais nullement en ce qui a trait à la question juive qui est confinée dans ces pages.

Finalement,

Un bouquin qui touche la question juive, mais son plus fort atout est sûrement le thème du deuil et de l'amitié. Malheureusement, les multiples répétitions et réflexions m'ont grandement déplu. 4 sur 10.

On aime : les personnages, le thème du deuil

On n'aime pas : les questionnements religieux, les longueurs
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
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