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Les Ardennes belges, et notamment les environs de Bastogne où s'est déroulée la dernière offensive allemande à l'hiver 44, est une région que je connais bien et que j'aime.
Je me suis donc empressée de lire ce premier roman de l'auteure belge Marie-Pierre Jadin, exposé dans ma bibliothèque.

Ma foi, je n'ai pas été conquise entièrement.
Il s'agit d'un polar, il y bien un meurtre (qui a eu lieu 20 ans auparavant, mais on découvre le corps bien conservé).
Il y a bien une enquête, menée par un jeune policier bruxellois fraichement établi à Bastogne, et par la jeune propriétaire de la maison où le corps a été découvert.
Cette enquête est bien conçue.
Mais…
Je n'ai pas été convaincue par l'analyse des personnages, je n'ai vraiment pas pu m'attacher à aucun.
Il y a un gros problème de couple, de manque de communication, mais celui-ci est presque passé sous silence.
Les faits eux-mêmes, s'ils sont intéressants, m'ont donné l'impression d'une leçon d'Histoire bien apprise, mais peu expliquée. On parle d'un fait précis en 1944, puis de la chute du mur de Berlin. J'aurais aimé me plonger davantage dans l'ambiance de ces 2 époques.

En conclusion, je ne doute pas que Marie-Pierre Jadin écrive par la suite d'autres romans plus élaborés, car la base tient la route d'autant plus que l'écriture évite les clichés, mais il faudrait davantage d'ancrage pour me faire croire à la réalité.
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Les missives de Fanny H pour Collectif Polar
Luc Delcourt, fraîchement diplômé de son master en criminologie et de sa formation d'inspecteur de police, se retrouve en poste dans les Ardennes, dans le village de Bastogne, lui qui rêvait se retrouver dans une grande ville comme Bruxelles.
Bastogne, là où sa soeur est décédée tragiquement dans un incendie il y a vingt-deux ans.
Antonio, Cécile Rinaldi, et leur petit garçon de 6 ans, Noé, ont acquis une ancienne fermette dans ce même village. Un nouveau départ heureux commence alors jusqu'au jour où, lors de travaux, ils découvrent un cadavre dans une partie cachée de la maison.
Dans un village Ardennais au très lourd passé, Luc arrivera-t-il à mener son enquête jusqu'au bout ? Comment Cécile s'en sortira-t-elle lors de la disparition inexpliquée de son mari ?
Dans Brasiers, l'auteure a choisi de traiter un sujet important : celui des juifs cachés pendant la Seconde Guerre mondiale. En effet, ils ont été des milliers à être dissimulés, et surtout des enfants. Il est intéressant de se pencher sur cette partie de l'histoire de la Belgique. Près de 70 000 juifs y habitaient lors de l'arrivée des allemands.
J'ai apprécié les personnages que Marie-Pierre Jadin a choisi, une mère prête à tout et courageuse, un jeune policier motivé et à l'écoute.
Brasiers est le premier livre que je découvre de cette auteure belge. Son écriture est fluide et agréable. J'ai aimé cette histoire, qui se lit vite, bien que le dénouement fût trop rapide à mon goût. Une auteure que je relirai avec grand plaisir.
(Merci à Isabelle)
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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C'est un premier roman, lauréat du prix "Ecritures Noires" de Fintro , et quel roman !
J'étais scotchée.

Marie-Pierre Jadin nous emmène dans nos Ardennes Belges pour un polar rural très réussi.

Octobre 2009

- Luc Delcourt a 26 ans, il vient de terminer ses études de criminologie et est engagé comme inspecteur à Bastogne. Il quitte donc sa famille bruxelloise qui mal-à-l'aise lui dit qu'elle ne pourra lui rendre visite là-bas car c'est trop douloureux - c'est dans cette région que sa soeur a perdu la vie il y a 22 ans. Luc ne se souvient plus trop des circonstances. Il s'installe à Bastogne, on lui confie deux enquêtes : le vol d'un tracteur et découvrir l'identité d'un corps retrouvé il y a quelques mois dans une maison à quinze kilomètres de Bastogne. Un cadavre victime d'un assassinat fin des années 80.

- Cécile et Antonio ont acheté une maison à Sainte Ode, ils y ont emménagé avec leur fils Noé âgé de six ans. Enfin, ils étaient tous là lorsqu'a eu lieu la découverte de ce corps dans une niche d'un mur porteur de la maison. Cécile est une ancienne journaliste qui fait des traductions pour vivre. Elle doute sur son compagnon Antonio qui est parti depuis plus de cinq mois à Berlin. Elle a trouvé des articles et documents dans une caisse venant de leur déménagement récupéré dans l'ancien appartement et veut comprendre pourquoi ils se sont installés dans cette maison.

Luc va enquêter, Cécile de son côté aussi, ensemble ils vont essayer de découvrir l'identité et l'histoire de ce corps retrouvé.

Ce sont de courts chapitres qui décrivent alternativement la vie de Luc et celle de Cécile s'exprimant pour sa part à la première personne.

On part à la découverte de la région, de son histoire en mettant un pied dans la grande Histoire, celle de la Bataille des Ardennes et du rideau de fer.

L'écriture est très agréable, fluide. C'est très bien construit. On aurait aimé y rester plus longtemps. Une belle enquête, une plume addictive à suivre qui sait avec nostalgie nous faire part du passé. Elle nous décrit magnifiquement les terres et la région.

Un très bon moment.

Ma note : ♥♥♥♥

Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Ce roman est un polar qui se démarque à plusieurs niveaux. Ici, pas de cadavres sanguinolents, pas de meurtres en série, pas de tueur psychopathes, pas de labo scientifique, pas de stress pendant la lecture...Non, rien de tout ça. Pendant la lecture, j'ai fait la connaissance d'un jeune policier diplômé en criminologie muté au commissariat de Bastogne. Avec méthode, précision, ce qui m'a permis de prendre un peu de distance, l'autrice nous fait participer à son quotidien. Et j'ai beaucoup apprécié ces affaires qui mettent en avant la solitude, la misère sociale, les soucis familiaux, les secrets de famille, les dérives d'ados. Bref, la vie dans tous ses aspects dramatiques mais malheureusement conformes à la réalité. l'autrice a choisi de situer son histoire à Bastogne et ses alentours et elle en profite pour nous livrer de jolies descriptions de cette région si pittoresque. le côté histoire est bien présent, bien relaté car bien documenté. l'autrice nous conte quelques anecdotes relatives à la Bataille des Ardennes et nous emmène dans une enquête à la structure originale. Ce roman se caractérise aussi par une sorte d'humour, d'auto-dérision qui m'a fait sourire à plusieurs reprises. j'émettrais un petit bémol pour certains clichés mais j'avoue que ce jeune policier d'origine bruxelloise qui ignore qu'on peut se chauffer au bois m'a séduite par son sérieux, sa délicatesse, ses maladresses, sa tolérance , son acharnement à vouloir résoudre ses enquêtes mais aussi son côté naïf et sentimental .!
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Brasiers de Marie-Pierre Jadin, une découverte offerte par la masse critique de Babelio est une vraie joie de lecture, un roman policier d'une fraicheur tendre, une écriture dense allant à l'essentiel, Marie-Pierre Jadin avec ce premier roman aiguille les sens de la curiosité, primé par le prix Fintro des écritures noires 2019.
Le roman est structuré comme un puzzle, les pièces s'assemblent lentement, l'intrigue débute dans les années 80, un homme tente de visiter une ferme dans une Ardennes belge, où il est menacé par un untel. Cette région, de nos jours va subir malgré elle, le vent de ce passé qui va grignoter ce présent et le faire resurgir comme un geyser qui éclate dans une terre tranquille d'une oisiveté légère et évaporante, ou Luc Delcourt arrive de son Bruxelles, cette capitale cristallisant tous les regards laissant les Ardennes dans un silence ou s'invite l'inconnu, comme le verra notre jeune inspecteur à la mono langue s'installer dans cette campagne perdue d'histoires réveillant des souvenirs intimes endormies dans le berceau d'un secret de famille dramatique…
Cette campagne Ardennaises belge accueille aussi un jeune couple avec leur fils dans cette ferme qui vingt ans plus aura était le théâtre d'un drame, bousculant la vie de ces nouveaux résidents. La finesse de ce roman est dans l'écriture vraiment riche et envoutante dans une intrigue complexe faisant vivre un passé de guerre et d'horreur, et ce feu venant arracher des âmes innocentes et des granges pour une vengeance nazisme dans ces périodes sombres de la deuxième guerre mondiale.
Sans dévoiler l'intrigue et ces rouages profonds, je vais parler des personnages et de l'ambiance qui gravite ce roman, comme ce jeune inspecteur qui se fond dans cette campagne tant différente de la capitale, laissant ses amis et ses parents, puis ce vieil agriculteur, André Willocq, veuf, aviné dès le début de la matinée, habitant dans un capharnaüm, sa cuisine est une décharge, cet homme en détresse, se lamente de son tracteur neuf disparu, en devient une source de polémique, ne l'a-t-il pas égaré sous l'emprise abusive de vin, qu'il boit au goulot… le désarroi de cet homme émeut notre inspecteur, décidant de l'aider de l'enfer de la solitude et de l'alcool, tout en s'activant dans son enquête sur la disparition de son outil de travail, ce tracteur neuf. Il y a aussi ce couple, surtout cette femme Cécile, seule avec son fils Noé, dans cette ferme Sainte Olde, son compagnon Antonio partit à Berlin pour la maladie de sa mère, elle fait quelque traduction, va au cybercafé pour les envoyer. Les paragraphes sont souvent dans la style direct où Cécile et Luc sont les voix, leurs pensées intimes se dévoilent et avec cette proximité, nous nous invitons dans le coeur de l'intrigue, comme happer à notre insu dans la trame.
Le titre Brasiers devient au fil de la lecture une évidence, Marie-Pierre Jadin d'une empreinte prosaïque assez courte, distille petit à petit les rouages profonds et complexes des enquêtes, l'une ancienne, avec ce cadavre retrouvé et ce vol. Ce roman ne ressemble pas beaucoup au polar noir, comme ceux de Chattam, Harlan Coben que j'ai pu lire, même ceux de Fred Vargas, qui sont plus léger et d'une écriture littéraire avancée, Marie-Pierre Jadin n'axe pas sur livre sur un meurtrier et son arrestation, mais ces petites histoires qui fourmillent entre les personnages, un roman agréable, très surprenant et une chute étonnante.
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tout d'abord merci à Babélio, à la maison d'édition Ker Editions ainsi bien-sûr qu'à l'autrice marie Pierre Jadin pour l'envoi de ce livre à l'occasion de la Masse Critique.
Ce roman qui est le premier de l'auteur belge marie Pierre Jadin a été une très belle surprise.
C'est un roman qui se passe dans le Ardennes belges et j'appréhendais un tout petit peu car j'avais peur que l'action soit un petit peu trop noire ou trop sombre mais pas du tout. L'autrice connaît bien cette région et nous donne envie d'y venir !
C'est un roman policier à deux voix puisqu'on suit en alternance deux protagonistes qui alternent d'un chapitre à l'autre.
On suit d'abord un jeune policier qui vient d'avoir sa première affectation au commissariat de Bastogne. On lui soumet deux enquêtes : la première, retrouver le tracteur d'un vieux fermier, un peu ours solitaire et la deuxième, plus complexe puisqu'il doit déterminer l'identité d'un homme retrouvé momifié dans le mur d'une vieille ferme et qui aurait été tué il ya 20 ans.
De l'autre côté, on suit Cécile, une jeune femme qui vit dans une vieille ferme rénovée avec son fils Noé dans la ferme en question !

Vous imaginez bien que les deux personnages et l'intrigue vont se rejoindre pour une enquête et un roman dont l'écriture fluide et l'alternance des points de vue vont concourir à la qualité et au rythme du récit.

J'ai donc beaucoup aimé ce roman que j'ai dévoré et qui aurait mérité d'être peut-être un peu plus approfondi puisque le livre ne fait que 153 pages.
J'ai trouvé original le fait que les chapitres avec Luc, le jeune policier est à la 3ème personne alors que les chapitres concernant Cécile sont à la 1ère personne. Vu que je suis une lectrice, j'ai bien aimé être dans la tête de Cécile ; malgré tout, je ne me suis pas toujours reconnue dans sa façon d'agir puisque je l'ai trouvé pas très confiante envers son compagnon dont elle doute du comportement et des actions (mais comme elle est journaliste, ceci peut expliquer cela !). Mais ce trait de caractère de l'héroïne avait de l'intérêt pour l'avancée de l'intrigue.
J'ai bien aimé le côté ColdCase du roman puisque le récit va nous faire remonter dans les heures sombres de la 2ème guerre mondiale !

Pour terminer, j'ai beaucoup aimé ce premier roman et j'espère que l'autrice va nous écrire une suite des aventures de Luc Delcourt dans un roman peut-être un peu plus dense et plus long puisque j'aurai vraiment aimé en lire plus !
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Pour ce premier roman Marie-Pierre Jadin a pris le parti - et on le salue - de situer son récit précisément dans L Histoire (avec un grand H) et surtout géographiquement dans les Ardennes belges. Sans lisser les détails de la situation particulière de la Belgique, elle y trouve le terreau fertile pour développer son intrigue.

Un jeune policier récemment arrivé dans la région, Luc Delcourt, va devoir faire la lumière sur des non-dits liés, entre autres, à la Bataille des Ardennes et au Rideau de fer. le roman est assez court et la dernière partie du dénouement est amenée de manière un peu rapide. On aurait apprécié une construction plus détaillée et cela aurait permis de s'attacher encore davantage aux personnages.

A conseiller aux lecteurs appréciant les romans policiers ancrés dans L Histoire.

Je remercie Ker Editions & Babelio de m'avoir fait découvrir ce roman dans le cadre de la Masse critique Mauvais genres.
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Ce roman nous plonge dans les Ardennes, région marquée par la guerre et souvent un peu oubliée... Les chapitres suivent successivement Luc Delcourt, flic bruxellois fraîchement arrivé, et Cécile qui vient d'emménager dans une vieille ferme au passé plutôt vague, entre faits héroïque et barbare.

J'ai bien aimé l'ambiance de ce roman. Me retrouver en pleine campagne, dans une région d'habitude si peu mise en avant. La succession des points de vue entre les différents chapitres m'a également beaucoup plu. Par contre, j'ai trouvé que la narration n'était pas assez percutante et les personnages peu attachants. Je pense qu'il aurait fallu développer un peu plus que pour créer une vraie ambiance policière (difficile en 150 pages !).

Néanmoins, j'ai passé un bon petit moment ! Une lecture sans prise de tête qui m'a évadé l'esprit.
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Pour un premier livre, c'est pas mal je trouve. L'écriture est fluide, c'est agréable. Plutôt qu'un roman, je dirais que c'est une « grosse » nouvelle.
On passe d'un point de vue à l'autre, en alternance, entre les deux principaux protagonistes. C'est assez agréable.
L'histoire est bien aussi , elle nous fait voyager entre l'époque de la guerre, en passant par la chute du mur de Berlin et l'époque actuelle .
Cela aurait mérité, je pense, un roman plus complet :), plus fouillé.
Malgré tout, je conseille ce premier roman d'une auteur belge.
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Un cadavre vieux de vingt ans retrouvé dans une ferme ardennaise, un tracteur volatilisé, ce sont les deux affaires sur lesquelles Luc Delcourt fraîchement débarqué de la capitale va devoir se pencher.

Prix Fintro 2020 (prix annuel organisé dans le cadre de la foire du livre de Bruxelles et consacré à l'"écriture noire"), ce court polar à l'écriture séduisante nous offre une enquête sur fond historique. Bastogne, connu pour sa fameuse bataille des Ardennes et sa résistance. L'auteure, pour faire progresser l'intrigue, a choisi l'alternance des points de vue. Celui de Luc Delcourt, le flic et celui de Cécile, propriétaire de la ferme où est retrouvé le corps. Une intrigue qui bascule aussi entre passé et présent.
Le roman se lit avec plaisir et facilité, par contre même s'il s'agit d'un polar (il y a eu un meurtre), pour le côté "noir" on repassera. entre gris clair et gris foncé (pour citer JJG), tout au plus. On peut aussi regretter sa longueur, l'enquête est survolée, les interactions entre protagonistes le plus souvent résumées en quelques lignes plutôt que développées sous forme de dialogues. Peut-être que ce récit, et les personnages, auraient mérité un traitement plus en profondeur.

Une écriture agréable et subtile. Un polar pas très noir. Un cadre original. Une intrigue qui manque un peu de profondeur. le tout donne un moment de lecture sympathique et plutôt réussi pour un premier roman.
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