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Critique de klimt4


Philippe Jaenada.
La serpe
Editions Juillard
634 P.
Quatrième de couverture:
Un matin d'octobre 1941, dans un château sinistre au fin fond du Périgord , Henri Girard appelle au secours : dans la nuit , son père , sa tante et la bonne ont été massacrés à la serpe.Il est le seul survivant.Toutes les portes étaient fermées , aucune effraction n'est constatée.Dépensier, arrogant , violent , le jeune homme est l'unique héritier des victimes. Deux jours plus tôt, il a emprunté l'arme du crime aux voisins. Pourtant, au terme d'un procès retentissant ( et trouble par certains aspects), il est acquitté et l'enquête abandonnée . Alors que l'opinion publique reste convaincue de sa culpabilité , Henri s'exile au Venezuela .Il rentre en France en 1950 avec le manuscrit du Salaire de la peur , écrit sous le pseudonyme de Georges Arnaud.
Jamais le mystère du triple assassinat du château d'Escoire ne sera élucidé,laissant planer autour d'Henri Girard, jusqu'à la fin de sa vie (qui fut complexe , bouillonnante , exemplaire à bien des égards), un halo noir et sulfureux. Jamais , jusqu'à ce qu'un écrivain têtu et minutieux s'en mêle...
MON AVIS :
Bravo ! une merveille recommandée par une amie.
Philippe Jaenada nous éblouit , nous fait vivre son roman avec humour , un vocabulaire riche , parfois poétique pour expliquer des choses graves.
Mais quel travail ! Jaenada reprend point par point le procès , les investigations d'un triple meurtre avec une élégance parfaite. Tout ceci est basé sur un fait réel !
Vous connaissez sans aucun doute , le salaire de la peur de Georges Arnaud, mais là , le meurtrier est Henri Girard , son vrai nom, et oui , l'auteur va retracer sa vie à la fin de la guerre jusqu'à aujourd'hui.
Mais quelle réussite !
De plus , l'auteur , de son point de départ , s'amuse à jouer avec le club des cinq: j'ai ri , mais j'ai ri .J'ai vécu des émotions ( cela fait du bien au coeur !)
L'auteur fait souvent référence à un autre se ses roman La petite femelle , sur lequel , je vais me pencher bientôt.
Enfin , ce roman fait la part belle à de nombreuses références littéraires et culturelles font partie de ce roman.
UN MOT SUR L'ÉCRIVAIN :
Philippe Jaenada a publié entre autres chez Juillard le chameau sauvage ( prix Alexandre Vialatte et prix de Flore), Sulak ' Prix d'une vie( le Parisien Magazine, prix Claude Chabrol et Grand Prix des lycéennes de Elle) et la Petite Femelle.
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