C’était bon de se retrouver chez soi, de longer les vieilles rues bordées de fougères arborescentes, de chênes et de palmiers. La ville était une oasis de verdure presque entièrement dissimulée par des entrelacs de mousse espagnole, d’une densité telle que le soleil n’y perçait jamais.
Dans votre métier, vous devez souvent avoir l’occasion de pénétrer les noirs endroits des cerveaux humains. Vous devriez en savoir assez sur les motifs et le bonheur. Ma propre vie a toujours été trop occupée pour que j’aie le temps de penser à me ranger et à fonder une famille, et jusqu’à des temps très récents, je ne l’ai jamais regretté. Peut-être est-ce les radiations de fuite qui affaiblissent mon cerveau, mais j’en étais venu à penser à ces Weskers, ces poissons en fourrure, comme à des enfants, mes propres enfants, je me sentais responsable envers eux.
Le savoir, et le gain du savoir, leur donnent une réelle satisfaction. De temps à autre, ils sont vraiment exaspérants, car pour eux chaque fait nouveau doit être relié à la structure des autres choses, mais plus vite ils apprennent, plus ce processus devient rapide. Un jour, ils seront les égaux de l’homme dans toutes les matières, ils nous surpasseront peut-être.
Il était facile de parler dur, mais quand les balles claquaient autour de vous, c’était le moment d’agir, et ceux qui parlent bien, souvent n’agissent pas.
Je suppose que je suis ce que vous nommeriez un athée, et la religion révélée n’est pas mon rayon. Et ces indigènes, tout simples, illettrés et à l’âge de pierre qu’ils soient, ont réussi à vivre jusqu’ici sans superstition ni traces de déisme aucun. J’espérais que cela continuerait ainsi.
Y.M.C.A., “Baby Shark”, le Boléro de Ravel… Avoir une chanson dans la tête, ça arrive au moins une fois par semaine à 90% des gens, avec toutes sortes d'airs. Pendant des heures et des jours, elle reste là, après avoir été déclenchée par quelques notes ou parfois par un seul mot.
Nicolas Farrugia, chercheur en neurosciences à l'IMT Atlantique, et Kelly Jakubowski, psychologue à la Durham University, expliquent pourquoi les “vers d'oreille” se logent dans votre tête et comment s'en débarrasser.
Pour en savoir plus, voici une étude sur laquelle ils ont travaillé conjointement : https://link.springer.com/article/10.3758/s13421-015-0531-5
#Musique #Earworm #CulturePrime
_____________
Suivez France Culture sur :
Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture
Twitter : https://twitter.com/franceculture
Instagram : https://www.instagram.com/franceculture
+ Lire la suite