Eaux sombres

Martin et sa famille viennent d'emménager dans l'ancienne résidence d'été de ses parents, une petite maison de pécheur située sur l'île d'Orust, au large des côtes de la Suède. Un jour de janvier, Martin perd de vue son fils Adam, âgé de trois ans, durant quelques minutes, le temps de répondre au téléphone, On ne retrouvera de lui qu'un seau flottant sur les vagues et une botte esseulée. La police conclut rapidement à la noyade et clôt l'enquête. Rongé par la culpabilité, Matin souffre de dépression, abandonne son métier et s'isole de sa famille. Seule Maya, une ex-photographe judiciaire, installée ponctuellement sur l'île, parvient à l'approcher et à le convaincre de suivre d'autres pistes non élucidées : celle de deux frères qui harcelaient leur famille quelques mois plus tôt et également celle d'un mystérieux journal trouvé dans le grenier de la maison, mentionnant les propriétaires successifs dont certains ont été tué le même jour qu'Adam, à des décennies d'intervalle.

Voici une belle et triste histoire que nous livre cette auteure suédoise aujourd'hui disparue. le mystère plane sur les eaux sombres entourant les rochers de l'île d'Orust, en période hivernale et dans un contexte assez glaçant : un petit garçon se soustrait quelques secondes à l'attention de son père et la catastrophe arrive, rappelant à tous combien il faut être vigilant. le roman s'ouvre sur un très beau prologue, poétique envoûtant et prometteur. Promesse tenue, ce roman, sans être truffé d'action, entraîne le lecteur dans une atmosphère sombre et doucereuse propre aux romans suédois, dans la lignée de Viveca Sten ou Camilla Läckberg. La disparition d'Adam arrive très rapidement, mais l'auteure prend un soin méticuleux à définir le cadre et les relations entre les personnages. le rythme descriptif est assez lent mais agréable et nécessaire. Ce roman marque par la rareté de ses dialogues, la relation entre Maya et Martin étant essentiellement axée vers un seul but : comprendre ce qu'il s'est passé., et retrouver Adam.

Cette lecture oscille entre thriller psychologique, roman policier et fable fantastique, les mythes et légendes nordiques ne sont pas bien loin de ces eaux glaciales, dans lesquelles les corps et les âmes humaines peuvent sombrer. Je vous conseille ce roman particulièrement envoûtant et énigmatique jusqu'à la dernière page! Je remercie les Editions Presses de la Cité et #Netgalley pour cette lecture.


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Je dois avouer à ma plus grande surprise que j'aime de plus en plus lire des récits nordiques même si cependant je trouve toujours qu'ils sont plus lents au niveau de la narration.

Par exemple pour ce livre il est étiqueté thriller mais il n'en est rien, pour les amateurs de récits très rythmés vous pouvez dès à présent passé votre chemin et ce n'est pas le propos du récit.

Ici l'auteur va nous narrer la vie qui bascule d'un couple avec un jeune enfant, celui-ci disparait et on retrouve une de ses chaussures uniquement, l'auteur va donc nous raconter la vie des parents sans leur enfant, la relation du couple après ce bouleversement, la culpabilité du père car la disparition a eu lieu en sa présence, nous remontons également un petit peu avant la disparition de l'enfant.

Et puis certaines coïncidences vont se produire au niveau de la date de cette disparition notamment et Susanne Jansson fait vraiment une grande place à la mer avec toutes les légendes que cela peut comporté.

Un récit assez court mais plutôt juste et une plume agréable que j'ai aimé lire tout comme son prédécesseur.

🌊HISTOIRE D'EAUX🌊
Il aura suffi d'une minute, une insignifiante minute d'inattention pour que Martin perde son fils Adam à tout jamais....
Pour la police d'Orust, une île suédoise, le petit Adam s'est noyé et les recherches sont vite abandonnées.
Après une période de dépression, Martin tente de refaire surface aidé par Maya, une voisine quinqua, photographe. Ensemble, ils font une étrange découverte : les anciens propriétaires de la maison de Martin ont tous été victimes de noyades au même endroit et à la même date qu'Adam....

Si le point de départ de ce roman est vu et revu, "Eaux sombres" est pourtant un thriller tout à fait singulier. D'abord par son style, poétique et sensible, sa profonde empathie pour ses personnages, ensuite par ses touches de surnaturel, et sa façon de lier les humains à la nature, en l'occurrence à la mer, sujet de nombreuses légendes et croyances en Suède. La mer, fascinante, belle et dangereuse, qui prend, qui donne ou qui reprend....
Séduites par ce thriller psychologique et atmosphérique déroutant, on a été bouleversées d'apprendre que son auteure Susanne Jansson était morte d'un cancer à 47 ans, juste avant sa parution. On lira en tout cas certainement son premier roman, "Les eaux englouties". Vous connaissez cette romancière ?
Tentés par "Eaux sombres" ?

Un enfant qui disparait sans laisser de trace sauf une botte au fond de l'eau. Une maison sur laquelle planerait peut-être une malédiction et cette légende qui raconte que la mer appelle les enfants…

Polar sans enquête policière, voilà qui change un peu . J'ai été happée dès les premières pages par l'ambiance un peu mystérieuse qui plane sur cette petite île au large de la Suède.

On suit tour à tour le père, Martin, qui sombre aux limites de la folie et imagine des théories de plus en plus folles pour expliquer la disparition d'Adam, son fils de 4 ans, et Maya, photographe installée depuis peu sur l'île. Maya qui, touchée par la détresse de Martin, va essayer de comprendre. Maya qui parle et agit trop vite sans toujours réfléchir aux conséquences.

J'ai passé un très bon moment en compagnie de ces personnages complexes et parfois déroutants. L'auteure aborde pas mal de sujets difficiles mais sans jamais alourdir l'ambiance et elle parvient à rendre l'atmosphère du roman presque palpable. Une réussite.

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UN THRILLER ENVOÛTANT... 🌊

Martin, qui a toujours été attiré par l'océan, emménage avec sa femme Alexandra et leurs deux jeunes enfants dans une jolie maison sur une petite île idyllique, sur la côte ouest de la Suède. Martin installe sa culture de moules, ce qui n'est pas du goût de tout le monde sur cette île. Un jour de janvier, un petit instant de distraction et son fils disparaît... Son seau rouge flotte à la surface de l'eau mais le petit corps n'est jamais retrouvé. Tout le monde conclut à une noyade accidentelle mais Maya, nouvelle arrivée sur l'île compte bien mener sa propre enquête. Ils vont alors découvrir que d'autres enfants sont morts, à la même date, au même endroit des dizaines d'années plus tôt...
Est-ce une coïncidence? Pas si sûr...

Eaux sombres c'est un court roman orignal et assez inclassable entre policier et suspense psychologique. On est plongés dans une atmosphère particulière, où tout semble nébuleux. En tant que lecteur, on est comme happé et on peine à faire la distinctions entre fables et réalité. Les mythes et légendes autour de la mer apportent une touche de mystique mais ne vous inquiétez pas, rien d'irrationnel dans l'intrigue et sa résolution !

Eaux sombres, c'est un huis clos sur une île suédoise, un roman rempli de mystère et de poésie où la nature occupe une grande place. de multiples émotions sont au rendez-vous et la descente aux enfers de la perte d'un enfant est bien décrite. Comment vivre et se reconstruire avec cette culpabilité qui colle à la peau?

En bref, un thriller original de part son atmosphère, et avec un dénouement totalement imprévisible que j'ai adoré ! Je recommande ! 😍

Une fois de plus une excellente découverte grâce à la collection Sang d'encre des @pressesdelacite !

Envie de découvrir? Vous aussi vous aimez cette collection? 😇

Martin emménage avec sa femme et ses deux jeunes enfants dans l'ancienne résidence familiale située sur une île au large des côtes suédoises.
Distrait quelques minutes, il perd de vue Adam, 3 ans. Seul son petit seau sera retrouvé dans les flots.
La conclusion de l'enquête aboutit à une noyade accidentelle.
Jusqu'à ce que Martin découvre, dans le grenier, un journal relatant des faits similaires s'étendant sur des années.

" Eaux sombres" est le genre de roman où l'atmosphère tient une place prépondérante.
Le point de départ est vu et revu mais Susanne Jansson se démarque par un côté mystique en faisant de la mer un personnage à part entière. La mer, aussi belle que cruelle, avec ses légendes et les croyances qu'elle occasionne.
Avec une écriture subtile, l'auteure décrit la descente aux enfers des parents ayant subi la perte d'un enfant, avec la dépression, le déni et la culpabilité que le drame provoque.
Mais ne vous y trompez pas, ce roman est un "vrai" thriller avec des rebondissements et une fin aussi terrible qu'émouvante.

Un roman étrange et bercé de poésie où les destins des personnages s'entrecroisent, tout comme les époques et les morts. A travers le microcosme de l'île et de l'écovillage nous découvrons une vie un peu en dehors du temps, au milieu d'une communauté assez fermée mais accueillante où des enfants ont la fâcheuse tendance à disparaitre le 11 Janvier... Les personnages sont bien décrits et multiples et j'ai apprécié le personnage d'Alexandra, d'abord très fort et qui finit pas s'écrouler. Tout au long, on se demande ce qui a bien pu arriver au jeune Adam. Toutes les pistes sont explorées, de la noyade, aux croyances, jusqu'à l'enlèvement... En cela l'auteure parvient à emporter le lecteur tout au long des hypothèses de Martin, le père ravagé de chagrin et de Maya, la photographe intrépide. La fin est logique et bien trouvée

Ce que j'aime : la communauté, les différentes pistes

Ce que j'aime moins : le destin du chat d'Adam, impardonnable

Pour résumer

Un roman de disparition poétique et bien écrit qui nous transporte dans son univers

Ma note

7,5/10
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Susanne Jansson est une autrice suédoise donc on peut dire que j'ai lu un polar nordique non ? N'étant habituellement pas friande de ce genre littéraire (trop contemplatif pour moi peut-être?), j'ai été séduite par la 4ème de couverture dès que je l'ai lu pour la première fois. La raison qui fait que je n'ai pas hésité longtemps c'est que je n'ai jamais été déçue par la collection Sang d'encre de chez Les Presses de la cité mais vraiment JAMAIS (voilà c'est dit!). J'ai toujours fait de très, très bonnes découvertes grâce à cette maison d'éditions. Eaux sombres ne fait pas exception, c'est un thriller particulier où l'enquête policière est mise de côté pour favoriser les réactions et les actions des personnages principaux, c'est-à-dire Martin et Maya, sa nouvelle amie. C'est probablement ça qui a le plus joué dans le fait que j'ai vraiment aimé cette lecture. Après la disparition du petit Adam, l'histoire fait principalement le focus sur l'état dans lequel se retrouve les proches jusqu'au moment où cette fameuse boite qui regroupe l'histoire des précédents propriétaires de la maison apparaisse. Toutes les certitudes volent en éclats, l'intrigue prend un nouveau tournant.

Véritable huit-clos, que ce soit sur cette île suédoise ou même au sein de cette famille brisée, ce livre est fort de part les émotions écrites avec précision, poésie et douleur. La descente aux enfers de ce père rongé par la culpabilité est très bien décrite et donne une toute autre dimension au récit. Les mythes et les légendes autour de la mer, les chuchotements entendus, les appels nocturnes que personne n'arrive à identifier, tout ça ajoute une touche de mysticisme agréable à l'ensemble. On se pose des questions et malgré le fait que ce livre soit relativement court, je n'ai rien vu venir avant la fin. Avalé en 48 heures pendant mes trajets en transport en commun, j'ai adoré me replonger chaque fois dans cette ambiance insulaire glaciale assez prenante et parfois angoissante.

L'autrice a une plume délicate, une sensibilité à fleur de peau, c'est du moins ce que j'ai ressenti en lisant ses mots. La page 180 m'a un peu choquée, pour tout vous dire, j'ai fermé le bouquin pendant quelques minutes mais cette fois c'est ma propre sensibilité qui a parlé. Bref, vous vous doutez bien que je ne dévoilerai pas la raison de ce choc ici mais si à l'occasion vous lisez ce thriller, vous comprendrez.

Les thèmes abordés en fond un thriller assez sombre, le deuil, la dépression, la difficulté à s'attacher, tout ça représentent parfaitement le titre de ce livre. J'ai particulièrement aimé l'ambiance, les personnages (et vous savez maintenant à quel point ça compte pour moi de pouvoir m'attacher à eux), une centaine de pages en plus ne m'aurait nullement dérangé, bien au contraire. Malgré le drame que peuvent vivre les personnages, je me sentais bien dans cette lecture, j'ai pris plaisir à voyager dans ce coin du monde que je ne connaissais pas et découvrir un peu plus en détails la vie sur une île, ses légendes et ses croyances, ses habitants et ses activités.
En conclusion

En ce moment, je suis très fatiguée donc c'est plus ou moins difficile d'accrocher à une lecture ou pour être plus précise : de ne pas décrocher d'une lecture. Grâce à ce thriller, j'ai enfin mis de côté ma frustration de ne pas réussir à me concentrer pour finalement savourer le moment, me laisser porter. J'ai tellement apprécié que je songe fortement à lire le premier ouvrage de cette autrice Les âmes englouties, déjà sorti en format poche. Malheureusement, Eaux sombres restera le deuxième et le dernier livre de Susanne Jansson qui est décédée en 2019 des suites d'une maladie. Je suis heureuse d'avoir eu la possibilité de découvrir sa plume, son style et son talent grâce à cette histoire qui, comme je vous l'ai dit un peu plus haut, est passée comme une lettre à la poste dans mon planning. Distraction, émotions, suspense, une très bonne recette pour passer un très bon moment.

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Intriguée par le quatrième de couverture, puis captivée par ma lecture, je dois bien avouer avoir été quelque peu sceptique lorsque les fantômes ou habitants sous l'eau ont fait leur apparition en cours de roman. La date mystérieuse du 11 janvier m'a également fait douter de mon choix de lecture. Très (voir trop) cartésienne, j'ai passé une bonne partie de ma lecture à me demander si l'autrice allait pouvoir retomber sur ses pattes et offrir une fin crédible à ce roman. J'ai donc été bluffée par le dénouement, dans lequel tout s'emboîte à la perfection et devient même logique !
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Eaux sombres me permet de renouer avec les thrillers venus du froid car son autrice Susanne Jansson est suédoise, une lecture assurément dépaysante pour moi et qui m'envoie aussi du rêve car j'adorerai découvrir ce pays.

J'ai fait très peu d'incursions dans les polars nordiques et je me demande bien pourquoi car ce fut à chaque fois de bonnes lectures et celui-ci ne fait pas exception à la règle.

J'ai beaucoup aimé la plume poétique de Susanne Jansson, cette histoire de disparition d'enfant et la légende qui raconte que l'océan murmure parfois à l'oreille des enfants.

Les destins des personnages s'y entrecroisent, tout comme les époques et les morts. A travers le microcosme de l'île et de l'écovillage où résident les différents protagonistes de l'histoire, nous découvrons une vie en dehors du temps, au rythme des saisons, au milieu d'une communauté assez fermée mais accueillante où des enfants ont fâcheuse tendance à disparaitre le 11 Janvier.

Les personnages bien que multiples sont bien dessinés et les thématiques de la disparition et du deuil sont extrêmement bien abordés notamment avec les réactions d'Alexandra qui va vite accepter l'inéluctable et essayer d'avancer alors que Martin s'y refuse, plongeant dans un état catatonique dont il ne semble pas vouloir sortir.

Tout au long de ce récit, je me suis demandé ce qui était arrivé à Adam. S'était-il noyé en dépit du fait qu'on n'a pas retrouvé son corps ? A-t-il fait une mauvaise rencontre ? S'est-il éloigné et perdu ? J'ai échafaudé des théories multiples en fonction des pistes explorées jusqu'à la découverte de la légende qui m'a fascinée.

Un thriller psychologique vraiment bien fichu avec une tension qui monte crescendo jusqu'à la révélation finale qui me réconcilie un peu avec ce genre après plusieurs déconvenues.

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