Les âmes englouties

Nathalie est biologiste, elle vit à Göteberg, mais retourne sur ses terres natales, ou il y a des tourbières.
Mais voilà Nathalie a un lourd passé, mais les tourbières également !

Alors moi c'est pas les âmes que j'ai engloutis mais le livre, j'ai adoré découvrir cet endroit que je ne connaissais pas, j'ai aimé le personnage de Maya la photographe.
Cette ambiance !! Pour un premier roman j'ai beaucoup aimé mais pour me déclencher un coup de coeur il ma manqué un je ne sais quoi...
En tout cas je vais suivre cette auteure rien que pour l'immersion dans ses romans !

Le titre “Les âmes englouties” ainsi que la couverture du livre m'ont tout de suite interpellée. L'envie de s'immerger complètement dans ce roman policier. L'histoire : pour travailler à sa thèse de biologie, Nathalie retourne dans sa terre natale, un coin de Suède, entourée de tourbières et de forêts, un lieu particulièrement chargé de mystères où les disparitions se sont accumulées et les cadavres refont surfaces. A côté de l'enquête policière, l'auteur nous emmenène sur les traces de l'enfance et le passé chargé de Nathalie mais elle n'est pas le seul personnage que l'on suit avec curiosité : Göran et Maya, la photographe. L'intrigue avance en allant à la rencontre des histoires des uns et des autres.
Susan Jansson réussit à nous raconter une intrigue policière en mélangeant des légendes et croyances locales à des faits scientifiques. Cela marche plutôt bien même si je trouve que le dénouement final arrive vite et la chute est presque trop facile en comparaison de l'atmosphère particulière qui émane tout du long du livre. On en redemande.
En résumé, un bon polar scandinave à l'atmosphère mystérieuse à lire sans doute au coin du feu pour passer un bon moment.

Une excellente lecture !

Ce livre est une superbe lecture, elle est originale, empreinte de mystère et de suspense. le décor se plante assez lentement laissant le mystère plané, les réponses viennent en temps et en heure, elles sonnent juste. J'ai dévoré ce roman.

Un scénario assez original !

Nathalie, la protagoniste est une jeune biologiste qui écrit sa thèse sur les tourbières scandinaves. Elle se lie à un jeune homme étudiant en art, Johannes. Seulement, il se fait agresser. Cet incident fait resurgir des ombres du passé : des personnes ont disparu dans la tourbière depuis des années comme le déclare Goran (un habitant que tout le monde croit fou). Serait-on sur les traces d'un serial killer ? Ce meurtre avorté donnerait-il lieu à une seconde tentative ? Pourquoi Nathalie est attirée par sa ville natale autant qu'elle la fuit ?

Le scénario original commence par l'accident de Johannes puis on a un flashback sur l'arrivée de Nathalie dans son village natal jusqu'à l'accident. L'auteure commence avec un élément accrocheur et elle nous fait poiroter, elle a su créer l'attente, l'addiction avec ce scénario. Un peu déroutant, c'est vrai, mais efficace.

Comme vous l'aurez compris, le mystère est là et le suspense aussi. L'histoire connait de nombreux rebondissements sans qu'elle s'essouffle. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. C'est vrai, l'enquête met du temps à venir, cela m'a plu, ça change par rapport aux autres policiers que j'ai pu lire. L'auteure prend le temps de poser son décor de créer le mystère, de nous présenter les personnages sans trop en dévoiler.

Deux éléments qui m'ont plu !

Si vous êtes comme moi amatrice de série policière, vous aurez remarqué qu'il y a souvent un photographe sur les scènes de crime. L'auteure a décidé de lui donner de l'importance. Et c'est réussi la photographe Maya est partagée entre le crime et l'art, les deux se lient et se délient. Son esprit artistique remarque les infimes détails et la rend importante. J'ai beaucoup apprécié ce personnage plein de délicatesse et sans jugement, comment ne pas s'attacher à elle.

La tourbière, cette tombe naturelle, elle a conservé des corps comme celui d'une jeune fille là depuis 300 ans av. J.-C., plutôt bien conservés. Elle est comme « un personnage à part entière » (expression utilisée par un membre de booknode que je trouve très juste). C'est juste superbe. Elle a une présence comme si elle était le mal et le bien en même temps.

La couverture est très bien choisie, elle est en accord avec le roman.

En résumé : Un thriller intense, addictif et plein de surprises.
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J'ai été déçue par la lecture de ce roman. Je n'ai pas retrouvé l'ambiance et le style scandinave que j'aime d'habitude chez les auteurs nordiques.

Le rythme est assez rapide, l'histoire plutôt prenante, même si la véritable enquête n'a commencé que dans le dernier tiers du livre. Il y a une part de paranormal qui est assez bien exploité même s'il manque un petit quelque chose pour l'ambiance. Certains aspects du roman sont assez techniques, par exemple, Nathalie explique son travail dans les détails et il y a donc une part de science et de biologie. Je n'ai pas été dérangée par cela, j'ai trouvé que ça donnait de la crédibilité au personnage.

Le dénouement est invraisemblable. La conclusion finale de « l'enquête » est risible. Les personnages principaux cachent des éléments sans qu'on comprenne bien pourquoi, si ce n'est la volonté de mener le lecteur en bateau mais c'est beaucoup trop voyant pour que ça passe.
J'ai eu du mal à croire que Nathalie n'avait aucun vrai souvenir de la nuit de la mort de ses parents.

En définitive, un premier roman maladroit qui part dans tous les sens, qui essaye de tirer les ficelles du thriller mais de façon trop voyante pour que ce soit crédible. Une lecture distrayante mais sans plus.

L'histoire démarre bien : Nathalie, jeune thésarde en biologie, retourne dans la région de Suède où elle a grandi, au beau milieu des tourbières - une végétation marécageuse particulièrement inquiétante -, pour approfondir ses recherches sur le réchauffement climatique. Dès le début du récit, on comprend qu'elle a fui cette région depuis des années en raison d'événements tragiques qui l'ont considérablement meurtrie, et qu'elle cherche à se réconcilier avec le passé plus qu'à travailler sur sa thèse. On la sent fermée, incapable d'aimer, dans un isolement extrême. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Johannes, un jeune homme qui passe chaque jour devant la maisonnette qu'elle loue, pendant son jogging. La glace se rompt, des liens commencent à créer : c'est joli. Un soir, Johannes est victime d'une mystérieuse agression, en pleine tempête. Nathalie, guidée par un mauvais pressentiment, le sauve à temps : il est encore en vie mais a sombré dans le coma.
A partir de là, une enquête est lancée où se mêlent la police, Maya une photographe judiciaire, Göran un ancien professeur de physique et notre Nathalie. Les circonstances mystérieuses de l'accident de Johannes les incitent à remuer le passé et la tourbière, d'où ils déterrent un à un des cadavres. Ces marécages seraient-ils habités par des esprits qui engloutissent les âmes des animaux et des humains pour se nourrir ?
L'histoire joue beaucoup là-dessus. Et malheureusement, l'enquête vire au bricolage, comme un tissu dont on devine les coutures grossières, sans subtilité, sans fluidité. L'ensemble est plutôt bien écrit, mais les personnages manquent cruellement d'épaisseur et ne sont pas suffisamment travaillés ni « installés », on les ajoute au fur et à mesure de l'histoire comme des inconnus qu'on invite au dernier moment pour rentabiliser une fête ! C'est vraiment ce que j'ai ressenti.

Les tourbières ... Un espace étrange où l'on hésite entre eau et terre, une zone mouvante et silencieuse qui révèle parfois d'étranges découvertes, des morts par exemple, des momies admirablement conservées grâce à la particularité de ce milieu.
Nathalie Strömm revient vivre sur ce territoire, au Manoir des Tourbières, après en être partie adolescente dans de terribles conditions : son père avait tué sa mère avant de se suicider. Nathalie y revient pour sa thèse scientifique et y faire des mesures de différents gaz en ce sens.
Elle y rencontre une communauté artistique très vivante, dont Maya Linde, photographe, Johannes Ayeb, fan de course et y retrouve aussi des gens avec lesquels elle a cohabité autrefois : Agneta et Gustav. Les souvenirs de la disparition de la soeur de son amie, Julia, Tracy, remonte à la surface alors qu'on découvre un cadavre. lesté de pièces d'or et que Johannes est découvert à moitie mort sur un des sentiers des tourbières. Goran Dahlberg, (un peu savant fou), grand connaisseur du milieu, et des légendes y afférant, va guider, Nathalie pour découvrir le point d'origine de ces morts des tourbières, la tourbière des sacrifices.
Un très beau roman qui mêle habilement réalité du milieu, mythe et imprégnation des individus par l'histoire. J'ai appris beaucoup de choses sur les tourbières et les éléments qui les composent. J'ai vraiment envie d'aller visiter ces endroits qui, malgré eux, attirent et inquiètent et d'aller rencontrer ces momies si vivantes.

Un thriller assez court, apprécié en partie pour cette raison.
On aurait pu tomber dans de nombreuses facilités liées à ce genre et au contexte : des disparitions, des corps, un milieu naturel propice au mysticisme et aux angoisses. Au lieu de ça, on suit le parcours de Nathalie, de retour dans son pays natal pour ses recherches de thèse. On comprend assez vite qu'un drame l'en a écarté mais on en saura plus bien plus loin dans le roman. Il ne faut pas chercher dans cette lecture une avalanche de cadavres, une enquête digne du 36 quai des orfèvres, un mysticisme trituré jusqu'à l'épuisement. Il faut y voir une ambiance, un passé, une recherche de soi.
C'est ce qui m'a plu dans ce roman, ce petit côté "à part" qui change des lectures de ce type, parfois et même trop souvent, calquées sur les mêmes schémas.

Je ne connaissais pas encore Susanne Jansson et pour cause : « Les âmes englouties » est son premier roman. J'ai apprécié la manière dont elle s'y est prise pour m'embarquer avec elle dans cette région de Suède. En cette période de confinement, ça me change de mes quatre murs. 🙂

Le récit est rythmé et l'histoire intrigante : ce roman se lit d'une traite parce qu'il a l'intelligence d'éveiller la curiosité du lecteur au bon moment.

« Qui est Nathalie ? Quel drame a-t-elle vécu étant jeune ? Y a – t – il un rapport avec les événements actuels ? Où disparaissent hommes, femmes, enfants depuis des années ? »

J'ai aussi beaucoup aimé le côté rigoureux de la biologiste – l'auteure s'est bien documentée sur le sujet – mais aussi tout ce monde de croyances et de superstitions. Un bel équilibre satisfaisant !

Malgré toutes les belles qualités citées, la fin du roman m'a un peu déçue. Je garde toutefois le souvenir d'un agréable moment de lecture.
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Voilà un livre difficile à juger pour moi. Je suis perplexe, l'ai-je aimé ou pas ? Je n'en sais fichtrement rien.., personnellement, je n'ai pas embarqué. J'ai eu de la difficulté à être captivé par l'histoire il y a un certain manque de suspense. J'attendais l'arrivé du cadavre tel annoncé dans la description du livre, j'attendais l'action, l'enquête, ça n'arrivait pas, du moins pas assez vite à mon goût. Je ne me suis pas attaché à nathalie et encore moins aux personnages qui pour moi manquent de caractère, de ne pas avoir assez d'intérêt en le sujet des tourbières et parce qu'aucun autre point ou personnage ne m'avait intrigué. Cette histoire ne m'aura pas convaincu.
Je m'attendais à une histoire avec beaucoup plus de punch. Finalement le rythme est vraiment très très lent, j'ai perdu intérêt à la 100e page et finalement il me tardait la fin du livre . L'un des personnages est biologiste et la littéraire que je suis a complètement décroché devant les paragraphes entiers expliquant certains aspects de son métier avec un peu trop de détails.

J'ai retrouvé le même problème dans d'autres thrillers nordiques. Je pense tout simplement que ce style n'est pas fait pour moi mais que ceux qui aiment ce genre arriveront à y trouver leur bonheur.

Suède. Dans une tourbière. Nathalie qui revient sur les lieux de son enfance. Elle est biologie, et travaille sur sa thèse concernant les gazs à effet de serre. Elle rencontre Johannes. Une idylle naît. Mais voilà que ce dernier est violenté. le passé resurgit. Des multiples morts ont eu lieu à la tourbière, et il semblerait que Johannes était le prochain. Un livre qui entremêle le point de vue de Nathalie et de Maya, photographe judiciaire, à qui vient se greffer un enquêteur de policier près de prendre sa retraite... Difficile de faire le point sur l'affaire, puisque la tourbière semble peuplée de légendes, de fantômes et de sacrifices humains... Un livre avec une atmosphère bien particulière, tant par l'histoire que le lieu... Mais ça se lit très bien et c'est captivant... Une bonne lecture.