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Nous sommes en 2040 et Foogle décrète la Grande lumière qui donne accès libre au dossier numérique personnel de chaque être humain. Ainsi, à portée de clic, chacun a accès à la vie de l'autre. Puis, le Grand Tri est effectué par des algorithmes et l'humanité est classée en trois catégories : les élites (5 %), les désignés (25 %) et les inutiles (70 %).

Maxime, 50 ans, ancien enseignant et écrivain, dépressif, faisant partie des désignés, statut de protégé, va tomber amoureux fou de son androïde et va vivre du coup une véritable renaissance, retrouvant une volonté d'insurrection. Il va partir ainsi à la recherche de son fils disparu.
Ce roman d'anticipation m'a fait frémir car la fiction pourrait vite devenir réalité. L'auteur décrit avec une grande justesse ce lien social qui est en train de se déchirer avec les réseaux sociaux, toutes ces informations qui entrent et sortent sans notre consentement.
Il met en évidence tous nos dérapages et nos dérives et nous fait prendre conscience, s'il en était besoin, que si nous continuons ainsi nous allons droit dans le mur et pourtant, nous continuons.
Antoine Jaquier en créant cette relation entre Maxime et l'androïde, apporte une touche très originale car ce dernier, de par son désir d'imitation du sentiment amoureux, va aimer Maxime, d'où le titre : Simili-love.
J'ai aimé que l'auteur ne se contente pas d'une fiction avec un monde dominé par l'IA (intelligence artificielle) mais que, justement grâce à cette force que lui redonne l'androïde, Simon se révolte, s'insurge, rompt avec son statut de protégé. S'il n'est pas un super héros, il est humain et la deuxième partie du roman, notamment, nous montre un personnage extrêmement attachant.
Je ne suis pas une adepte des romans de science-fiction mais celui-ci, en étant très prêt de la réalité, peut nous faire prendre conscience de ce qu'il pourrait advenir de l'humanité si nous ne réagissons pas vite.
Simili-love est un récit engagé et fort, une mise en garde et même si la fin apporte une lueur d'espoir, il faut agir sans attendre : un roman d'actualité ! À noter la belle couverture route vif avec un corps mi humain, mi mécanique.
Je remercie sincèrement les éditions Au diable vauvert et Lecteurs.com pour m'avoir fait découvrir ce magnifique roman.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Franchement, je suis assez bouleversé par ce livre. Je viens tout juste de le finir et là, bah wow !

En premier lieu, je voudrais remercier l'édition "Les Poches du Diable" ainsi que Masse Critique, vous gérez, merci beaucoup pour cet envoi :)

Bref, revenons au livre.
En lisant le résumé, je m'attendais à un livre du style Divergente ou Hunger Games, avec une société qui oblige à beaucoup de choses, et une rebellion qui se forme. Mais ici, la Société (qui électronise tout) contrôle tout (Internet est le boss, on n'y peut rien :o), et il n'y a pas de rebellion. Ou plutôt, pas de rebellion visible pour la population. Les rebelles sont en quelque sorte virés de la société. Voilà, tout simple et pratique.

Et donc là, notre héros, Maxime, décide un beau jour de partir à la recherche de son fils en dehors de la Société, c'est à dire, dans la "poubelle" ou se retrouvent tous les rebelles.

Bon, alors, le livre vous racontera l'histoire mieux que moi, j'espère que je suis pas trop flou dans mon résumé :)

Pour en venir à mon avis, j'ai assez apprécié ce livre. J'ai accroché dès le début à l'histoire intéressante et le concept encore jamais vu :) Et, point positif que j'apprécie aussi, c'est le fait que le livre soit beaucoup lié aux années 2000 à 2020 :)

J'ai toutefois une remarque à faire, concernant le livre... je trouve qu'il y a énormément de descriptions sur les faits, la vie,... tout en fait, du personnage principal ! Et très peu de dialogues. J'ai trouvé ça perturbant au début, mais je m'y suis habitué :)

Mis à part mon avis personnel, je trouve que ce livre fait beaucoup réfléchir, sur la façon dont la société sera organisée dans les années 2040 (années du livre), et sur les progrès informatiques. (Si quelqu'un de 2040 passe par ici, qu'il n'hésite pas à le dire :) !)

Bref, désolé si mes idées sont éparpillées, mais c'est toujours comme ça à la fin d'un livre :)

Encore une fois, merci beaucoup à Masse Critique, bonne découverte :)

Bonne lecture, bonne semaine, et 185 critiques !
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Vous ne connaissez pas Antoine Jaquier ? Il va peut-être falloir vous pencher sur Simili Love !

Bienvenue en 2040, au temps du tout numérique…

Dans un monde socialement fracturé, Foogle rend publiques les données personnelles de chacun, poussant les gens à l'isolement, avec des androïdes qui feront office de partenaires et de facilitateurs de vie, un peu comme des smartphones améliorés, mais à forme humaine… de plus en plus nombreux, les pauvres sont chassés des centres, et perdent tous leurs droits.

La solitude, la dépression font rage, les relations humaines n'existent plus, seuls les androïdes permettent d'avoir un semblant de vie sociale. Les gouvernements n'existent plus et sont remplacés par DEUS, un conglomérat des géants du numérique, de la finance, de la pharmacie et de l'agroalimentaire.

En 2050, après des années de solitude, le personnage principal, narrateur et écrivain quinquagénaire, tombe fou amoureux de son androïde et perd son statut de privilégié ! L'humanité est divisée : les Élites, les Désignés, et les Inutiles, population majoritaire… Ya comme un goût de déjà vu… Autant vous le dire tout de suite, les inutiles n'auront rien, même pas les miettes, ni droit à la parole. C'est l'argent qui domine… J'entends au fond « on dirait aujourd'hui… » C'est bien là, la force d'Antoine Jaquier… On est dans le présent tout en étant dans le futur.

Un roman d'anticipation très actuel, sans que cela soit une intrigue post apocalyptique où notre monde change radicalement. L'androïde est une belle parabole pour désigner les réseaux sociaux, nos téléphones portables…

Un roman d'anticipation, assez proche de notre présent, tout en permettant une réflexion intéressante sur l'hyper connexion, l'Intelligence Artificielle (vendue comme l'avenir de l'Homme), la place de la machine dans notre quotidien et ce que cela peut engendrer comme dérive.


L'auteur nous décrit un nouveau monde, mais fait émerger une réflexion sur notre possible avenir si nous n'évitons pas les dérives. Un futur où l'amour, la confiance sont des concepts qui n'existent plus, avalés par notre usage des réseaux sociaux, où la vie privée est complètement diluée dans la sphère publique, où l'amour n'est plus, où l'amour devient une simulation comme tout le reste… Simili love… Notre futur serait condamné aux faux-semblants, à la perte de notre humanité… Bref, ce n'est franchement pas terrible.

L'auteur nous pousse à la réflexion, jusqu'au-boutiste de la sienne avec une intrigue qui trouve tous les ingrédients dans notre présent. Une réflexion engagée qui nous pousse dans nos retranchements et à ouvrir les yeux sur ce que nous ne voudrions certainement pas vivre. Un futur où l'être humain se diluerait dans le néant, avalé par l'absence totale de chaleur et conscience humaine.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Antoine Jaquier, tu connais ? Non ? Tu rates vraiment quelque chose !
Perso, je suis total in love et pas simili love de sa plume. 🙂
Je me suis donc, bien évidemment, jetée sur ce petit dernier sans même savoir ce qu'il en était...
La décision de Foogle de rendre publiques les données de chacun, provoque une vague dévastatrice. Les états ne sont plus et tout part en cacahuète. L' humanité s'effondre. Elle se retrouve, alors, gérée, classée en trois catégories: les élites, les désignés et les inutiles. Pas besoin de te préciser que les inutiles n'auront pas grand-chose à dire. le fric, le pouvoir d'achat fera la différence.
Ce Nouveau Monde est si proche de la réalité que tu le toucheras du doigt.
J'ai eu cette impression de plonger dans quelque chose de la même lignée que "The handmaid's tale" avec un petit goût de "Blade Runner" et "Black mirror". Je jubilais.
Et puis cet ultra-réalisme m'a percutée de plein fouet et là, j'avoue, c'était moins drôle...
La boule au ventre, la larme à l'oeil, j'ai dû faire face à ma plus grande peur: notre futur ainsi qu'à ma plus grande haine: la bêtise humaine.
Ce récit m'a bouleversée au point qu'il m'est difficile de t'en parler.
On le sait tous que nous allons droit dans le mur. On le sait tous, et pourtant la plupart d'entre nous continuent à suivre le troupeau...bêtement (non ce n'est pas le mot, j'ai toujours trouvé qu'il était insultant pour ces, soit-disant, bêtes).
Antoine nous dépeint ce monde nouveau avec brio. Il joue avec l'anticipation de main de maître. Pas juste comme ça à la légère, mais avec une gigantesque réflexion. Avec une observation sans faille de notre monde actuel pour en déduire un futur.
Un monde où l'amour et la confiance ne sont plus. Un monde détruit par nos affres sur les réseaux sociaux. Un monde sans vie privée. Un monde où l'androïde se commande sur mesure pour remplacer ses amours perdus. Un monde où il n'est plus question d'amour mais de simili-amour... Magnifique, non ?
Pour ma part, j'ai très hâte d'y être….Et toi ?
My god ! Quel livre, quel récit engagé, criant de vérité et porteur d'un message.
Antoine Jaquier nous offre, cependant, au travers de ce récit, une belle histoire touchante et surtout, peut-être, une SOLUTION…
J'aurais pu choisir des centaines d'extraits, je pourrai dire des milliers de choses sur tout ce qui ressort de cette lecture mais je suis sans voix, le caquet bouclé…
Je n'ajouterai qu'un seul mot puisque quoi je dise sur les qualités de ce récit, ce ne sera jamais assez et plutôt que de te faire perdre ton temps à lire ma pseudo analyse, mon avis, mes blabla, je te laisse tes précieuses minutes pour tout simplement le lire parce que, oui, c'est: EXCEPTIONNEL ET PERCUTANT
Lien : https://sangpages.com/2019/0..
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« Alors que le lien social se déchirait comme une complainte sans fin depuis l'arrivée de Facebook, il s'est d'un coup brisé net en 2040 avec la Grande Lumière. »

La Grande Lumière qui a rendu publiques toutes les données partagées informatiquement. Les vôtres, les leurs, les nôtres. Messages, e-mails, photos, historiques de navigation… tout est à présent en accès libre. L'an 2040 n'est pas si loin. Pourtant, le monde a beaucoup changé. C'en est fini des pays, il se découpe aujourd'hui en régions : la Région France, la Région Suisse… Facebook est obsolète, la toute-puissance s'appelle Deus.

Divorcé, Maxime a cédé à l'appel de la technologie après avoir longtemps lutté. Il a remplacé sa femme par Jane, un androïde créé pour le satisfaire. Jane le connaît mieux que personne – mieux qu'il ne se connaît lui-même. Une contrariété, un coup de fatigue ? Une petite dose de soma, la drogue de cette nouvelle ère, et les problèmes disparaissent. Pour un temps. Maxime ne fait pas partie des plus à plaindre, il est un Désigné, ce qui équivaut à la classe moyenne. C'est ainsi que la population est répartie : les Élites, les Désignés et les Inutiles, ces derniers étant destinés à s'éteindre, parqués dans des villages en ruine et stérilisés à leur insu via l'eau potable boostée aux hormones. En tant que scénariste d'un programme à succès, Maxime côtoie les Élites, sans oublier l'équilibre relatif de sa situation : de l'autre côté de la frontière sociale, son ex-femme et son fils, dont il n'a plus de nouvelles, se meurent parmi les Inutiles.

C'est à travers les yeux de Max que l'auteur nous invite à découvrir le futur. Celui qui nous attend ? On n'en est pas si loin. Et ce roman fait froid dans le dos. Je ne lis pas d'anticipation, c'est un genre dans lequel je ne me reconnais pas, dont les codes me sont hostiles et qui ne m'intéresse pas. Avec Simili-love, Antoine Jaquier propose une vision réfléchie de demain, sans jamais trop en faire. le côté science-fiction est parfaitement intégré au quotidien du personnage principal, et ne demande pas au lecteur de déployer des trésors d'imagination pour y adhérer. On se situe aisément dans cette nouvelle société où les anonymes ont succombé à la curiosité de fouiller sans vergogne l'intimité d'autres anonymes. « Tout ce que vous avez pu dire pourra être retenu contre vous » ferait une bonne devise de la Grande Lumière. Mais dans ce monde informatisé jusqu'à la déshumanisation, l'auteur a laissé à son héros la capacité de s'émerveiller. D'un voyage, d'un paysage, d'une sortie en mer. Maxime cite John Fante et continue d'éprouver les sentiments d'un homme, et d'une certaine façon, il est tombé amoureux de Jane, qu'il refuse de considérer comme un vulgaire robot que son statut de semi-privilégié lui a permis de s'offrir.

Ce n'est pas tant l'histoire, assez simple en soi, qui m'a plu dans ce bouquin, que la conception d'un futur où les réseaux sociaux se sont retournés contre leurs utilisateurs, où la haute technologie a pris le pouvoir – que nous avons bien voulu lui laisser –, et cette effrayante facilité avec laquelle l'auteur nous assimile, tous autant que nous sommes, à ses personnages. Sans nous cloisonner dans l'une des catégories qui régissent la population, il nous entraîne dans les bas-fonds du monde, et se pose alors la question du choix : qui sont les plus aliénés ? Et quelle place reste-t-il à la nature humaine, à son essence, ses émotions ?

Si le discours est parfois un peu entendu, ce roman n'en demeure pas moins visionnaire, intéressant, perturbant, et propice à la réflexion. Ce qui ne se refuse pas par les temps qui courent.
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Une fable dystopique, incisive et enlevée, mêlant motifs bien connus et échappées plus surprenantes.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/05/26/note-de-lecture-simili-love-antoine-jaquier/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Le big data, ces données personnelles que nous donnons sans sourciller et que les GAFA utilisent à nos dépens... nous connaissons, nous faisons avec, souvent sans nous rendre vraiment compte de ce qui se trame derrière tout cela. D'après les dernières études, il semblerait que les algorithmes nous connaîtraient mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes…

Aujourd'hui ces données restent "confidentielles" mais voilà Simili Love nous emmène en 2040 où elles sont dorénavant en accès libre, tout le monde peut les consulter. Que ce soit les profils utilisateurs, les mails ou l'historique de navigation de chacun d'entre nous, tout est en libre service !! le monde que nous connaissons s'écroule, l'individu déjà très égoïste par nature devient solitaire, il s'enferme chez lui et coupe tout contact avec ses semblables. Heureusement les androïdes de dernière génération sont là pour pourvoir à tous les besoins.

Encore faut-il être dans la bonne caste. La population est divisée en trois catégories : les Élites (5% de la population) – les Désignés (25%) et les Inutiles (70%). Il va de soi que seule la première catégorie, la plus riche, peut se permettre d'avoir recours à ces robots. Une partie des Désignés y a aussi accès mais dans une moindre mesure. C'est au travers de la vie quotidienne d'un écrivain/scénariste, un Désigné, que nous allons découvrir le monde merveilleux de demain...

Ce roman se divise en deux parties bien distinctes. La première est une dystopie cinglante qui insiste sur l'utilisation de nos données personnelles et des dérives que cela engendre. Rien de nouveau, rien qu'on ne sache déjà. Cela nous renvoie à notre utilisation du web, à tout ce qu'on laisse comme trace sur les blogs, les réseaux sociaux et à ce qu'on croit être plus invisible. Antoine Jaquier rend cette réalité plausible. L'intelligence artificielle est aussi au coeur de cette première partie. Par l'intermédiaire des androïdes, l'auteur nous questionne sur le libre arbitre et le degré de liberté de l'Homme face à la Machine.

Alors que la première partie s'appuie sur les Élites et les Désignés, la seconde s'intéresse aux Inutiles. le roman change complètement de registre. L'auteur nous emmène à la rencontre de la majorité de la population, celle des oubliés et des laissés-pour-compte. Un petit coté road movie dans le monde dévasté. Cette partie est un peu moins crédible. L'auteur use de quelques facilités narratives permettant d'arriver au point d'orgue du récit qui marque les esprits.

La conclusion, assez prévisible, est à l'image du roman, classique mais diablement efficace. le roman n'est pas parfait, on y trouve quelques défauts : manque de fluidité, construction parfois décousue ou discours entendu... mais rien de rédhibitoire.

Au final, Simili Love sans être original est un roman intelligent, percutant qui a le mérite de nous interpeller et de nous faire réfléchir. On ne va pas bouder notre plaisir !


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Il faut lire Antoine Jaquier ! C'est important. Tout d'abord parce qu'il écrit bien, et c'est pas désagréable. Ensuite parce qu'il écrit avec ses tripes, avec la viande et des idées ! C'est rude, souvent trash, merdique, angoissant, violent (parfois très ! ("Avec les chiens" m'avait franchement dérangé)), inspiré, et souvent avec une vision très noire de l'avenir (mais franchement, vous y croyez encore aux lendemains radieux ?).

Un livre en plusieurs parties sur notre abrutissement généralisé et la fin de la société suite à la Grande Lumière (la mise en libre accès de toutes la informations personnelles par Foogle) et la prise en main de l'avenir de la planète par l'intelligence artificielle.

Un livre lumineux, sombre et magnifique ! Un livre qui gratte là où ça démange
Lien : https://www.noid.ch/simili-l..
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Le monde décrit n'est pas spécialement joyeux ou enthousiasmant mais permet une vraie réflexion sur notre addiction à la technologie
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En lisant ce livre, je m'attendais à une fiction d'anticipation à la 1984, Meilleur des mondes, Ubik… Bref un récit percutant. En réalité, ce n'est pas tout à fait cela. Il faudrait d'avantage le voir comme un Marc Levy à la sauce SF. Ce n'est donc pas un roman d'anticipation super percutant, mais d'avantage un récit très grand public sur une histoire d'amour entre un homme et un robot, dans un monde où le système de caste serait revenu.

la partie SF est ici est surtout un prétexte pour que l'auteur puisse taper sur les grands méchants GAFA. La partie 1 était plaisante à lire et sans prise de tête. Nous avons un héros qui se trouve tiraillé entre son confort personnel hyperconnecté, dans une société totalitaire, et des regrets sur la manière dont il est séparé de son fils, un peu à la manière du mur de Berlin.

Dans la partie 2, la partie SF est quasiment réduite à néant. C'était surtout une ode à la nature, à la déconnexion, et un éloge de la décroissance. J'avoue que cette partie était vraiment ennuyante à mon gout, due à cette opposition est hyper caricaturale et les raccourcis trop faciles.

Finalement, je n'ai pas été transporté par ce roman, pas attaché aux personnages, pas adhéré à l'univers, ni sensible au le message qu'il souhaite faire passer. Dommage.
Lien : https://cyberlecture.wordpre..
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