Citations sur Autobiographie d'un amour (31)
Je ne me contente pas de raffoler des femmes, je suis ce désir-là, cette passion qui me résume, qui est mon identité véritable, tellement que c'en est accablant.
Le dégoût d'être né l'avait saisi très tôt ; seul son irrévocable penchant pour l'autre sexe l'en soulageait vraiment.
- Moi non plus, je ne veux plus être amoureuse.
- Avez-vous pensé que cela ne se décide pas forcément ?
La seule chose qu'elle sentait, confusément, lorsqu'il répondait à ses questions par d'étranges questions ou par des énigmes, était qu'Octave venait de lui rendre le goût d'exister, l'envie de dévier le cours habituel de ses pensées, de dérégler le système de ses réactions ordinaires. Tout chez cet homme se coalisait pour refaire d'elle une femme, neuve.
« Aimons- nous des êtres réels , ou bien l’opinion que nous nous faisons d’eux ? …
Se pourrir la vie... En y repensant, Jeanne se disait qu'elle avait mené une existence décourageante tellement elle y avait mis du sien pour s'infliger un sort irritant. Il n'y avait pas que son insistant besoin d'infini pour la torturer et l'empêcher de jouir de ce que la vie, bonne fille, s'acharnait à lui accorder ; non, il y avait surtout cette manie qu'elle avait de se désigner comme volontaire pour se bricoler elle-même du malheur, de la frustration à gogo et de l'emmerdement gratis.
Si mon amour ne te rend pas joyeuse d'être toi, alors je n'en suis pas digne. Si mon amour te fait douter de ta valeur et de ton éclat, alors j'ai honte d'être ton amant. Si mon amour te donne le sentiment d’être plus seule avec moi que sans moi, alors respirer n'a plus de sens.
Où est la vraie vie ? Cette question de jeune homme, qui rejette les émotions aquarellées, ne cessait de conduire Alexandre rivière vers les femmes. L'amour, loin d'être une récréation, avait toujours été pour li l"unique prétexte valable pour continuer d'exister, l'un des rares opiums capables d'atténuer son pessimisme joyeux.
Si mon amour ne te rend pas joyeuse d'être toi, alors je n'en suis pas digne. Si mon amoure te faire douter de ta valeur et de ton éclat, alors j'ai honte d'être ton amant. Si mon amour te donne le sentiment d'être plus seule avec moi qua sans moi, alors respirer n'a plus de sens.
Quand j'ai saisi que tu pouvais périr d'être mal aimée, je t'ai enviée d'être vivante au point d'être mortelle, si magnifiquement vulnérable. Loque j'ai senti que j'étais capable de survivre à ce qui toi tu tuait, je mes suis fait l'effet d'un anesthésié sans doute déjà mort, car tous les maux dont souffrait notre amour, je n'en ressentais aucun et tu les ressentais tous.
Sur ce lit de fer, j'ai compris que tu avais été pendant 7 ans avec moi sans que je fusse avec toi. On me voyait souriant à des côtés et on me croyait heureux; j'étais blessé de te blesser. Alors est né mon désir de pacifier tes aigreurs, de désarmer tes rancœurs, de te délivrer de l'entrave de tes peurs anciennes, des croyances qui te corsètent, des chimères féroces venues de ton enfance qui diminuaient l'idée que tu te faisais de toi. J'ai passionnément voulu devenir un homme à l'affut de tes espérances, apte à se donner à toi en sachant se livrer, capable de te permettre de t'aimer. Mon ambition demeure que tu aies pour toi même cet amour serein qui sauve de l'égoïsme et du reste.