AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,4

sur 134 notes
5
1 avis
4
0 avis
3
5 avis
2
13 avis
1
10 avis
C'est dommage car l'histoire est intéressante mais les échanges en québécois sont quelques fois lourds.
Je regrette aussi que l'auteur ( Alexandre Jardin ) se mette autant en avant en faisant référence à ses écrits antérieurs (Fanfan) et au lien entretenu avec un des personnages. Cest ma première lecture de cet auteur, ça fait un brin narcissique et ne donne pas envie d'aller voir ses autres écrits, si ils sont pareils. C'est très dommage. En somme, tout cela fait que l'écriture manque de fluidité.
Commenter  J’apprécie          10
Il y a longtemps que j'avais lu un roman d'Alexandre Jardin. En surtout, pour m'attirer un peu plus, il se passe essentiellement à quelques kilomètres de chez moi, dans la belle région des Laurentides, au Québec. J'étais curieuse de voir comment un français allait décrire la vie et utiliser le patois de chez nous. Il se débrouille correct, au plus. Toutefois, c'est plutôt la façon qu'est menée l'histoire qui m'a déplu. On n'y croit pas, tout simplement. Passer en hydravion de Sainte-Marguerite-du-Lac Masson à New York... Franchement! Encore moins envoyer sa fiancée presque morte dans un hôpital de New York alors que son état n'est pas stabilisé! Aimer sa femme qui nous pourrit solidement la vie depuis des années, je débarque. Je n'ai vécu aucun frisson, aucune émotion à la lecture de ce livre. On sent au moins la sympathie envers les québécois, c'est au moins cela!
Commenter  J’apprécie          10
Je n'ai pas été séduite par ce roman même si l'idée de départ me plaisait beaucoup. J'ai trouvé les personnages peu attachants avec des réactions excessives. Même si j'adore les belles histoires d'amour et les romances, l'auteur n'a à aucun moment réussi à m'embarquer dans son histoire. Il faut dire que les dialogues truffés d'expressions québecoises n'ont pas facilité la lecture. C'est délicieusement imagé et truculent, mais ces dialogues tranchent tellement sur les parties narratives qui sont en français "classique" que cela en devient pénible.
Autre point qui m'a agacée, la façon dont Alexandre Jardin se met lui-même en scène avec son film Fanfan qui devient LA référence romantique de Juste une fois et aussi en tant que personnage secondaire perpétuellement dénigré sans raison valable apparente.
Je ne crois pas que je lirai très vite un autre roman d'Alexandre Jardin...
Commenter  J’apprécie          270
Il s'agit de mon premier roman de cet auteur et que dire si ce n'est que je suis mitigée. L'idée de base était bonne mais j'ai eu quelques difficultés à rentrer dans l'histoire.

L'histoire commence avec Hanna qui perd la mémoire et ne reconnait ni son mari ni son fils. Un jour, elle retrouve deux alliances avec son fils et retrace ainsi sa passion pour son beau-frère. Ils sont tombés littéralement amoureux juste avant son mariage avec sa soeur. Ils se laissent une chance d'assouvir leur passion, juste une fois. Quand elle le voudra. de s'aimer juste une fois. Hanna ne le reverra que 10 ans après, au moment de son propre mariage et se repose alors cette question de vivre cette passion, juste une fois.

Premier problème dans cette lecture que j'ai rencontré a été l'utilisation du québécois dans les dialogues. Au-début, je me disais que ça va aller, ça n'allait pas perturber ma lecture mais plus j'avançais plus ça devenait compliqué de comprendre le sens, de devoir se référer aux notes de bas de pages du livre pour pouvoir en saisir le sens. Ca m'a coupé dans ma lecture et frustrée.

J'ai également ressenti beaucoup de longueurs et lourdeurs alors que le livre en soi, n'est pas bien gros, il fait environ 220 pages mais je trouvais ça dommage car l'idée de base de l'histoire était bien. Il y a eu aussi des répétitions et des allusions autour du même sujet, j'avais par moment l'impression de tourner en rond. Et j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages que j'ai trouvé fade, sans charme.

Sinon malgré ces défauts, l'idée de base m'a plu. On va dire que ce qui a remonté a été cette fin qui m'a marqué et touché mais dommage de devoir en arriver là pour apprécier un peu le livre. L'histoire est sympathique et surtout triste. Il ne s'agit pas d'une belle romance, remplie d'amour non et c'est ce qui a rendu cette lecture émouvante et touchante.

Ce livre ne fait pas parti de mes coups de coeur littéraires loin de là. La lecture a été appréciable mais sans plus. C'est dommage parce que le résumé est intriguant.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne vais pas vous raconter l'intrigue de Juste une fois. L'essentiel est dit en quatrième de couverture. Disons simplement que c'est du thème inépuisable de l'amour fou -le plus beau- dont il est question ; celui qui ne vaut que s'il est vécu.
Juste une fois, c'est l'histoire d'un homme déchiré entre deux femmes, d'une femme déchirée entre deux hommes. Comment naît l'amour ? Comment apparaît cet éblouissement ? Nul ne le sait et là n'est pas l'essentiel. La question primordiale posée par Alexandre Jardin est plutôt de savoir ce que l'on fait de ce cadeau vivifiant qui se présente, lorsqu'on aime déjà. Toute réponse stéréotypée serait beaucoup trop facile. L'auteur nous entraîne dans les tourments à rebondissements de ses personnages, quand les chapes de plomb de nos cultures, des conventions, de la bienséance et des "bonnes raisons" familiales viennent contredire les ambitions des coeurs...
Pourtant, si le thème est éternel, Alexandre Jardin entreprend de nous raconter cette histoire d'une façon totalement renouvelée. Les phrases, l'intrigue, les coups de théâtre à répétition : tout va très très vite ! Là où certains écrivains s'échineraient à nous expliquer pendant de longues descriptions la psychologie de leurs héros, il magnifie l'art du raccourci tout en nous plongeant, malgré tout, intensément dans l'univers de ses personnages. Pour ce faire, il associe des noms communs à des adjectifs inattendus, à des adverbes extraordinaires. Il les met en scène dans des phrases concises et percutantes. L'écrivain, metteur en scène de la langue française, a l'art de faire se rencontrer des mots qui n'avaient encore jamais joué ensemble et qui n'envisageaient même pas de se croiser un jour. Et pourtant, ils se rencontrent, se trouvent et s'enlacent merveilleusement : Alexandre Jardin est une véritable agence mOtrimoniale ! Cerise sur le gâteau au sirop d'érable, l'agence Jardin a ouvert une succursale au Québec. Avec la complicité de ses amis (bien réels) de la Belle Province, Alexandre fait parler la "langue de chez nous" à ses amis (de papier). Ces dialogues vrais et rafraichissants sous le soleil d'août des Laurentides contribuent à notre immersion au coeur de cet été québécois qui (dixit l'auteur) n'est pas une saison mais une fête !
Il existe vraiment une filiation entre les précédents livres d'Alexandre Jardin et Juste une fois. Celui-ci existe parce que les autres ont existé avant lui. On y retrouve les frasques du Zèbre, la désormais mythique valse de Fanfan, les secrets de famille de Joyeux Noël... Mais ce roman existe aussi et surtout parce que la vie a bien eu lieu chez les Jardin. Juste une fois en est même un concentré ! César, le personnage masculin principal (comme dans César et Rosalie, ce n'est pas un hasard) est écrivain. Il aurait pu s'appeler Pascal tant il y a du Zubial en lui ! Certains lecteurs ont même cru y reconnaître Alexandre lui-même... Mais dans ce roman où la mise en abyme devient un jeu, Alexandre Jardin est bien Alexandre Jardin. Il se met en scène lui-même dans son livre et désamorce par l'autodérision les critiques faites à ses best-sellers romanesques. Il se regarde aussi avec objectivité, repensant au temps où il voulait quitter le monde de l'amour imprimé et filmé car trop préoccupé par la nécessité de faire renaître sa famille (envoyant balader son héros au passage !). S'il y a des traces d'Alexandre dans César, ce sont plutôt celles laissées par les souffrances de la vie. L'amour a beau atteindre des sommets, personne n'est à l'abris du mal de l'altitude.
Juste une fois est un roman dont on ressort affamé, avec l'envie de dévorer la vie, de ne pas en perdre une miette car qui sait si demain le restaurant ne sera pas fermé ?
Alors oui, vivre c'est sortir du cadre et vivre vraiment c'est parfois faire "ce qui ne se fait pas". Ne pas le faire, se dérober, c'est mourir un peu. Alors vivons ! Même si c'est... juste une fois !
Commenter  J’apprécie          10
La couverture me donnait envie d'évasion. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Pour commencer, l'histoire est très longue à démarrer, l'auteur nous rabâchant de mille et une façons qu'Hannah ne croit plus en la passion, la frénésie de l'amour, et que César, est terne, déprimé, dévasté par le deuil. Je pense que le premier tiers du livre est donc inutile. Je n'arrêtai pas de me demander quand l'action allait arriver. Et finalement, quand c'est le cas, le rythme ne s'améliore pas. Les dialogues sont fades, et parfois sans intérêt. Même les retrouvailles entre nos deux protagonistes sont sans couleur. J'étais donc partie pour ne pas aimer cette histoire. Et puis, vers la fin, une petite accélération, un petit quelque chose qui m'attire... et me laisse au final perplexe. Je ne comprend pas. le début du scénario est fade mais aussi d'une simplicité, sans éclat, un peu trop réelle même, sans cinéma. La fin est rocambolesque : un avion qui s'accidente, un daim dans une voiture, un coma et un pari absurde, pour terminer par le World Trade Center et le 11 septembre 2001... Je n'arrive donc pas du tout à classer ce livre, à me dire si je l'ai détesté ou juste pas apprécié. Autre point, j'ai vraiment eu beaucoup de mal avec les dialogues en Québécois (avec des notes de bas de page en trop grand nombre pour traduire en français) qui dénotent pas la narration.
Lien : https://thebookshebreathes.w..
Commenter  J’apprécie          10
Déçue par ce Jardin, qui d'habitude me captive. Pourtant l'histoire est bien pensée. Et bien écrite. Mais il y a un je ne sais quoi d'artificiel dans ce ro- man qui fait que je n'ai pas accroché.
Commenter  J’apprécie          10
Si j aime retrouver les amours fantasques qui font rêver les petites filles que sait si bien nous conter Alexandre Jardin, j ai ici été dérangée par 3 aspects :
- ce besoin répété de se référer à lui-même dans ce roman ... finit par excéder
- le rappel sans cesse à Fanfan, que j ai aimé tant dans sa version livre que film, mais que je ne veux pas associer à ce livre... serait ce une énième suite ? Non alors, ok pour la référence mais si souvent, ça donne le sentiment que l auteur se raccroche à un chef d oeuvre passé alors que sa bibliographie est somme toute suffisamment riche et diverse qu il n en a pas besoin
- enfin, ces expressions québécoises toutes les 2 phrases dès qu il y a un dialogue dans un coin censé huppé du québec ! Je dis non. Ma soeur vit depuis 11 ans au Quebec avec son compagnon. J ai eu l occasion de rencontrer aussi des québécois pure souche et ils ne sont pas cette caricature ! Oui il y a des expressions typiques qui reviennent fréquemment mais on arrive à les comprendre sans un dico franco québécois à proximité. Ça finit par être usant à vouloir être proche d une réalité qui ne se rencontre pas ... en tout cas en ville. Autant vous dire que les remerciements de fin de livre m ont surprise.

Si on écarte ces 3 points, l histoire est sympathique bien que triste. On y parle d amour, d amour déçu, d amour raisonnable, raisonné, d amour épanouissant et plein d espoir.

Hannah, à quelques heures du mariage de soeur Sarah, se voit proposer sur la tour nord du World Trade Center (en 1986), la promesse d un amour partagé juste une fois avec son futur beau-frère ; non pas de pervers, de porc en question, juste un coup de foudre réciproque avec cette promesse sans date de péremption à la discrétion de la jeune femme.

Hannah ne cède pas malgré le besoin viscéral d aimer et d etre aimée de son beau-frère et pour cause, non seulement il va épouser cette soeur- qui a toujours écrasé Hannah, mais cette dernière a eu des amours déçues et ne veut plus que l amour raisonné qui dure une vie même sans jamais ressentir la passion ou ce petit pincement au coeur et au ventre.

En 2001, Hannah forte de cette résolution s apprete à épouser Arnaldo, futur chrirugien, ex alcoolique, fou d elle et jaloux au possible. Il est bien bâti, intelligent et semble être le compromis idéal cherché par Hannah pour partager sa vie.
Cet été là, le beau-frère, récemment veuf, et son fils viennent passer les vacances chez les grand parents près du lac Masson où va se marier Hannah.

Si les retrouvailles sont fuyantes, le sentiment amoureux n est pas loin...
Hannah cédera t elle à son beau-frère, qui se morfond et a perdu le goût de tout depuis la mort de sa femme ?

Puis un jour on retrouve Hannah des années plus tard, qui n a plus sa tête - elle est partie loin Hannah - qui voit son fils et se souvient... Arnaldo n est pas loin mais pour autant a t il eye le grand gagnant d Hannah.

C est ce que nous propose l auteur et il le fait bien. Dommage qu il n ait pas tenté plus de simplicité et d humilité d'où la moyenne sur cette lecture de 3 étoiles sur 5.
Commenter  J’apprécie          40
Je n'ai pas réussi à le finir. Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu du Jardin....mais j'ai vraiment eu du mal à me plonger dedans dommage car les mots sont très justes et c'est très bien raconté.
Commenter  J’apprécie          00
A jardin se qualifie lui même d écrivaillon dans ce livre. Je n ai rien à ajouter à tant de lucidité...
Commenter  J’apprécie          31




Lecteurs (420) Voir plus



Quiz Voir plus

Alexandre Jardin

Né à Neuilly-sur-Seine en ...

1955
1965
1975
1985

12 questions
52 lecteurs ont répondu
Thème : Alexandre JardinCréer un quiz sur ce livre

{* *}