Le zèbre

Voilà je viens de tourner la dernière page de ce roman d'Alexandre Jardin, roman qui a obtenu le Prix Fémina en 1988 et qui a été adapté au cinéma par le regretté Jean Poiret. Avis mitigé! Une histoire rocambolesque qui fait sourire, rire même souvent et pleurer aussi. Difficile de suivre Gaspard Sauvage dit le Zèbre dans son imaginaire.Il est marié depuis 15 ans avec Camille, l'amour de sa vie , notaire de métier il consacre beaucoup de temps à Natacha et à La Tulipe ses enfants.Mais son rêve, que dis-je sa chimère , son chef d 'oeuvre,c'est arriver à ce que son mariage ne s'enlise pas dans la monotonie du quotidien. ET là faîtes lui confiance .......
Tout,tout, il fera tout pour que Camille et lui retrouvent la passion de leur rencontre et croyez moi rien ne l'arrêtera.
Une écriture vive , drôle, grinçante aussi, beaucoup d'émotions, de sentiments mais je n'ai pas accroché , je me suis même parfois, entre deux éclats de rire, demandé ce que je faisais dans cette galère! Bien sûr ceci n'est et ne reste qu'un modeste avis

Je me souviens avoir adoré ce livre en le lisant adolescente. Cette reconquête amoureuse, pleine d'humour et un peu folle m'avait ravie.
C'est donc avec plaisir que jai retrouvé ce livre dans ma bibliothèque. J'apprécie toujours l'humour et le ton de l'auteur. Par contre, je n'apprécie pas certains passages comme le faux sucide ou la demande faite à Alphonse sous forme de testament (jouer son fantôme pour continuer à courtiser sa veuve). Pauvre Camille ! Ce livre m'a mis très mal à l'aise. Ce comportement n'est pas digne d'un homme éperdu d'amour ou de passion mais plutôt celui d'un pervers narcissique désirant garder son emprise sur sa proie.

Je me rappelle qu'à l'adolescence, je me faisais un devoir de lire beaucoup des romans de Jardin. Et puis, soudainement, j'ai changé de mood, j'en ai eu assez, je crois, de la facilité... Celui-là à passer à la trappe. Je me rattrape, et je dois bien l'avouer, c'est le titre qui m'a incité à le lire... le Zèbre, c'est Gaspard, en couple depuis 15 ans avec Camille. Voulant à tout prix raviver la flamme entre eux, il part dans une chasse à la reconquête. Aventure rocambolesque... pas dépourvu d'intérêt. C'est tendre, plein d'amour, et d'humour. J'ai finalement passé un agréable moment, même si.... Jardin n'est plus trop mon délire.

Défi ABC 2020-2021
Bien longtemps que j'avais envie de lire ce Zèbre, c'est chose faite. C'est enlevé, facile, d'une écriture fluide avec de jolies surprises, avec une vraie histoire, des personnages attachants, un détachement de bon aloi. Alors pourquoi n'ai je pas été transportée par ce zèbre? Mystère. J'ai lu avec plaisir, mais sans l'enthousiasme qui survient parfois devant un caractère passionné et farfelu. Pas déçue, pas ravie: ça se laisse lire.

Livre moyen, un peu bête, un peu tendre, le Zébre est un notaire de province marié depuis quinze ans à Camille, la famille Sauvage a quatre membres Gaspard le père, Camille sa femme professeur de mathématiques, les deux enfants la Tulipe et Natacha, l'obsession du Zèbre est de faire renaître la flamme qu'il partage avec sa femme. Malheureusement la tâche est bien plus ardue que de séduire une jeune inconnue comme Shakespeare dans ses pièces, non personne ne continu de narrer l'histoire après ils se marièrent et eurent ...

L'histoire nous rappelle que même après 15 ans de mariage, la première passion passée, s'installe une monotonie. Mais gaspard dit le zèbre ne l'entend pas de cette façon, voulant à tout prix ressusciter son amour des premiers jours. Avec quelques procédés cocasses et de stratagèmes rocambolesques il redeviendra l'amant de sa femme Camille, même la mort pour lui n'est pas un obstacle.

Finalement, je reviens sur mon ressenti initial (laissé en l'état ci-dessous).
Car j'ai oublié de contextualiser.
C'était en 1988, il n'avait que 23 ans et au détour de cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=YtjAbcXwwtY , il dit l'avoir écrit en seulement 5 semaines.
Et en plus il a reçu le prix Femina pour ce titre.

Ce qui me heurte aujourd'hui, n'heurtait donc pas à l'époque.
Même cette "main mise" sur sa femme, ne gênait pas le jury Femina (Prix crée pour contrer la misogynie attribuée au prix Goncourt).

Bref, j'aurais du tourner 7 fois autour de ma maison avant de tapoter sur mon clavier.

Amitiés
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Comment dire ?

Certes ce titre est ubuesque car le héros préfère un vétérinaire plutôt qu'un médecin.
Son objectif : reconquérir sa femme.

Tous les couples > 10 ans se reconnaissent.

Mais les méthodes utilisées sont... insupportables !
La main mise de'l'homme sur "sa" femme sont insoutenables.
Cet homme est violent au delà de toute imagination (simuler le suicide !).

Mesdames, si vous lisez ce tire, ne vous laissez pas prendre par ce type de "pervers narcissique".

Mari, en noces turquoise (18 ans), je me pose ces questions mais jamais je n'adopterai ces méthodes.
Je ne parle jamais de "ma femme", juste de "ma compagne".
Elle est libre et je n'ai aucun droit sur elle.
Bref, avis fort mitigé.
Amitiés.

J'ai lu ce livre à une époque où toutes mes amies lycéennes le lisaient car elles étaient un peu amoureuses d'Alexandre Jardin ! Déception... un peu comme quand on se précipite pour voir le film dont tout le monde parle et qui a été primé... Certes, c'est bien écrit, c'est fluide, amusant, ça se lit vite, tellement vite d'ailleurs qu'un certain nombre de pages sont peut-être de trop, à mon sens. J'ai plus accroché avec le ton de l'auteur et son humour qu'avec ce qu'il fait de ses personnages. Ce n'est qu'un avis, et j'avoue que je tenterais bien de le relire, maintenant que je ne suis plus étudiante, pour voir si je vois ces personnages différemment...

Remis dans son contexte de l'époque, ce livre d'Alexandre Jardin devait effectivement être palpitant.
Il y a quelques bons passages, qui font rire, d'autres qui imposent la réflexion et le doute. Des tournures de phrases, parfois alambiquées, un vocabulaire très riche, il est clair que l'auteur a cherché à se rapprocher des grands auteurs classiques du 19e siècle.

Je l'ai lu il y a bien des années, et j'en garde un bon souvenir ! Humour et fraîcheur sur un thème finalement bien sérieux que celui de l'amour (qu'il ne faut pas effeuiller dans le pot au feu comme disait Brassens !)