La plupart des pensionnaires s’y retrouvaient et s’occupaient comme ils pouvaient. Certains ne faisaient que parler, d’autres jouaient aux cartes, aux échecs, d’autres encore redécouvraient des jeux de société anciens avec lesquels ils ne s’étaient pas amusés depuis l’enfance. Beaucoup feuilletaient des journaux, certains lisaient. On aurait pu se croire dans une vaste salle d’attente.
Les machines « intelligentes » étaient devenues en moins de dix ans le premier facteur d’addiction et quasiment personne n’y échappait.
Today doute de tout tant Tim est timoré .
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Les murs blancs, ça me démoralise.
Il faisait les choses avec passion, sans trop s’attarder à détailler les raisons objectives qui le poussaient à s’engager dans telle ou telle voie. Le prag matisme n’était pas son fort. La logique effrayait Tim, la rationalité l’ennuyait. Il introduisait en tout de la fantaisie, il aimait l’inattendu, le surprenant, ce qui le détournait de sa route.
On ne peut pas tout savoir…
Il se battait en réalité avec méthode et conviction. Il ne frappait pas au hasard mais cherchait à neutraliser l’autre, sans pour autant lui faire le plus mal possible. Sa grande taille l’avantageait mais comme il n’était ni très souple ni très rapide, il arrivait souvent qu’un petit teigneux, plus vif que lui, résistât et rendît coup pour coup.