J'ai relu avec plaisir cette nouvelle (inclue dans "
le sentiment du fer"). C'est une petite histoire d'elfe telle que
Jean-Philippe Jaworski sait si bien les raconter.
Elle représente la finesse dans un monde de brutes.
Mais les livres d'histoire ne décrivent jamais les arrières des batailles, les traces laissées par les mercenaires, les restes de pillage et l'auteur livre une description si précise d'un village et d'un château après son assaut qu'on a l'impression d'y être. Je pense que la présence de l'Elfe dissipe l'horreur des lieux, il est là pour rappeler la convoitise, la cruauté et la brutalité des hommes; il est bien au dessus de tout cela et il s'en joue.
Ce petit récit me renvoie au "conte de Suzelle", (
Janua Vera), très poétique et elfique également.